Message d’introduction (Tome 1)





Chers frères,

Au nom de Notre Seigneur Jésus-Christ, le Fils de Dieu fait Homme pour sauver tous les hommes, nous vous confions ces pages de vérité afin de guider votre âme déjà nourrie de l’Évangile vers une plus grande compréhension de l’Enseignement de notre Maître.

Grisés par les facilités du monde moderne et souvent déroutés par ses tentations, vous absorbez chaque jour le poison de fleurs vénéneuses qui peu à peu finit par anéantir votre esprit de discernement.

Puisse la parabole que vous allez découvrir ci-après vous aider à comprendre le rôle de ces messages et ce que Notre Seigneur attend de vous dès aujourd’hui.

Vous êtes comme ces Abeilles qui, au rythme des saisons, confectionnaient leur précieux miel et l’amassaient dans les alvéoles de leurs nids jusqu’au jour où…

« … La Reine des Abeilles vint à passer pour inspecter la Ruche :

– Comment ?, dit-elle en goûtant le miel de chaque nid. Ce miel n’a pas la qualité de celui de l’an passé ! Que se passe-t-il, mes Ouvrières ? Ne faites-vous point vos travaux consciencieusement ?

– C’est, répondirent les Abeilles, que les fleurs et les fruits de la terre ne sont plus aussi sucrés qu’ils l’étaient autrefois ! La pollution s’est installée dans notre région avec l’implantation de nouvelles usines et l’atmosphère n’est plus la même depuis quelque temps déjà. Notre confection de miel s’en ressent certainement…

– Vous en êtes conscientes et m’en voyez ravie, dit la Reine, mais ne voyez-vous pas plus loin que le bout de vos antennes ?

– Nous choisissons les fleurs et les fruits les meilleurs, Majesté !, répondirent en chœur les Abeilles.

– Certes, reprit la Reine, mais vous limitez votre quête à un bien étroit territoire : celui de vos habitudes. L’habitude n’est pas néfaste tant qu’elle conduit au bien, mais lorsqu’elle mène à la dégradation, il faut savoir rompre avec elle !

– Nous allons déjà loin, Majesté, répondirent les Abeilles.

– C’est exact, dit la Reine, mais si vous étiez privées de fleurs et de fruits, n’iriez-vous pas plus loin encore ? Ne vous contentez point de médiocrité, chères Abeilles. Les fleurs et les fruits que vous visitez à présent ne sont plus dignes des Ouvrières que vous êtes, et vos sens affinés finiraient par perdre de leur acuité à force de butiner des végétaux de mauvaise qualité ! Suivez les conseils de votre Reine et étendez vos ailes : allez plus loin, toujours plus loin, dans la montagne. Élevez-vous vers les alpages que le poison de la pollution n’a pas encore atteints !

– Ah ! Majesté, vous nous demandez un bien rude travail !

– Mes chères Abeilles, dit la Reine, si vous ne faites pas ce que je vous commande, vous allez amasser du miel de mauvaise qualité qui fera périr nos larves et alourdira vos nids. Si vous désirez que je reste votre Reine, faites un grand nettoyage de la Ruche et reconstruisez dans un endroit pur où les plantes sont saines. Allez butiner les fleurs des sommets et vous me verrez satisfaite.’

Ainsi fut fait. Une partie des Abeilles s’en vint à la montagne où elles construisirent pour leur Reine une nouvelle Ruche. Elles furent félicitées pour leur obéissance, et leur discernement leur valut la vie. Quant aux autres, restées pour nettoyer la Ruche, elles furent impressionnées par les immenses quantités de miel laissées par leurs consœurs, et, lasses des déplacements et des travaux pénibles, oubliant les conseils de leur Reine, elles se dirent qu’après tout, elles pourraient vivre convenablement sur ces abondantes réserves. Ainsi, elles s’alourdirent et périrent dans leur bien-être… »

Frères, lorsque, au milieu des ténèbres ou des néons, vous apercevez la lumière du jour, n’hésitez pas à la rejoindre et à inviter vos amis à vous suivre ! Car cette lumière est celle du Seigneur, celle de l’Évangile, celle de l’Église, seule Dépositaire du Corps et du Sang du Fils de Dieu. Un jour viendra en effet où les lumières artificielles de la terre s’éteindront à jamais, mais les Lumières de l’Esprit, celles du Ciel, ne s’éteindront pas !

 + Vos frères du Ciel