Message du 18 août 1985





Bien chers frères,

Nous vous surprenons toujours à juger du comportement des uns et des autres et nous vous disons : soyez plus tolérants ! Pour parvenir à une spiritualité digne de véritables chrétiens, il est nécessaire que vous formiez votre esprit à ne point sans cesse juger, mais à aimer, à pardonner, à être tolérants. Ainsi seulement accéderez-vous aux Royaumes Célestes où tout est Amour.

Après la Sainte Communion, prenez le temps de savourer la Présence de votre Dieu en vous et adressez-vous à Lui avec tout votre cœur. C’est ainsi qu’Il désire que vous Lui parliez. Si vous chantez aussitôt après L’avoir reçu, comment pouvez-vous L’accueillir, Lui parler, et surtout écouter le doux murmure de Sa Voix inspirer votre cœur avide de conseils et de réconfort ?

Frères, comme nous aimons vous savoir en compagnie du Seigneur, votre cœur tout entier tourné vers Lui ! Si les hommes ne croient plus comme avant, c’est parce qu’ils ne prennent plus la peine de se recueillir pour écouter la Voix du Seigneur : certaines Messes sont beaucoup trop « animées » et l’on a tendance à y oublier le Seigneur au profit d’un spectacle de chant, de musique ou d’un savant discours, que l’on ne manque pas de commenter à la sortie… Chants et musique doivent rester au second plan et ne pas être imposés systématiquement pendant toute la durée de la Cérémonie, ni systématiquement à toutes les cérémonies. C’est Jésus-Christ en personne qui doit « animer » votre cœur, chers frères, en l’emplissant de Sa Présence, afin de vous former à la Vie de l’Esprit. A la Communion, en particulier, devrait succéder un temps de silence réservé au dialogue intérieur avec le Seigneur, que nous nommerons oraison : le cœur de l’homme s’humilie, parle au Seigneur, et le Seigneur lui répond avec Douceur et Sagesse, parfois avec Fermeté. Pauvres frères, vous ne savez plus prier ni écouter la Voix du Seigneur. Apprenez à Le retrouver, à redécouvrir votre foi avec les yeux de la spiritualité et non ceux de la contrainte ou de la simple coutume religieuse.

Le Ciel tout entier vous remercie de continuer de prier pour la paix dans le monde. Vos prières permettent d’atténuer les catastrophes provoquées par les comportements indignes de l’homme. Dans votre vie spirituelle, ne soyez jamais lassés de Dieu. Ne dites pas : voici un temps pour la prière, un temps pour l’oraison, un temps pour le repos, pour les loisirs, pour le travail, sinon, vous n’avez rien compris à la foi ! Invitez à chaque instant Dieu à participer à votre vie, à s’intégrer totalement à votre pensée, demandez l’inspiration de votre bon ange gardien que vous ne chargez pas assez souvent des tâches qui lui sont dévolues. Pensez plus souvent à nous qui vous aimons !

Pauvres amis, que croyez-vous que nous pensions lorsque vous péchez ? Croyez-vous que nous vous jugions, nous qui sommes dans la Gloire ? Ce que nous éprouvons en vous voyant faibles est une grande tristesse. Nous aimerions tant que ces précieux conseils du Ciel éclairent votre foi et votre vie tout entière. Mais vous craignez de ne point vous comporter comme les autres en suivant les Commandements de Dieu ! Vous avez peur d’être mal jugés, de faire fausse route, vous hésitez à vous engager tout entiers dans un authentique élan de foi sous la bannière victorieuse du Christ et le manteau maternel de Marie. Ne craignez pas ! C’est Jésus-Christ en personne qui vous appelle et c’est Marie, Sa Très Sainte Maman, qui, en Fidèle et Parfaite Maîtresse du Logis, vous accueille. Alors pourquoi hésiter ? Pourquoi vous retourner sur le passé ? Pourquoi craindre les remarques de vos parents, de vos amis et de votre entourage ?

Comme vous vous faites du souci pour peu de chose alors que vous pourriez être si heureux ! Agrémentez votre vie intérieure de toutes les qualités que le Seigneur vous communique par Son Esprit Saint et Son Eucharistie, et croyez ! croyez qu’Il est vraiment présent et qu’Il vous sauve ! C’est afin que vous soyez forts que nous vous communiquons ces paroles de vérité et d’encouragement. Abandonnez-vous à Dieu dans un élan d’amour, et, par un effort de volonté, repoussez toute réticence, rejetez le Démon et aspirez à la sainteté afin de faire de votre cœur un véritable jardin de Dieu où l’Amour fera croître les fleurs les plus merveilleuses. Avoir l’humilité de se laisser conduire alors qu’on désire aller seul n’est pas chose facile. Avant d’agir, demandez-vous sans cesse ce qu’auraient fait le Seigneur ou Marie, votre Tendre Mère. Avant de porter vos regards sur les insanités du monde, regardez en vous-mêmes et dénichez les démons qui désirent plus que tout vous entraîner dans le mal et vous faire chuter. Alors, écoutez la Voix de Dieu, qui ne vous abandonne pas, et aidez-Le à rester en vous, à ne pas quitter la demeure sacrée de votre âme. Qu’il en soit toujours ainsi.

          + Vos frères dans la Sagesse