Message du 22 août 1981





(Les enfants du Ciel à leurs parents dans la peine)

Chers parents, (1)

Nous sommes vos enfants en vie dans l’Autre Monde et nous ne craignons pas de venir vous le rappeler dans l’Amour du Père. Nous sommes partis pour vous venir en aide dans votre foi souvent si chancelante et vous redire sans cesse : « Croyez ! »

Comment le Père, l’Essence même de l’Amour, s’opposerait-Il à ce que nous continuions de vous parler au fond de votre cœur ? de vous aimer, de vous aider, parfois, lorsque le fardeau est trop lourd pour vos faibles épaules ? Tout cela fait partie de Son ineffable Plan.

Nous vivons, chers parents, de votre amour, de votre souvenir encore plus intensément et c’est cette douce chaleur qui nous permet de nous rapprocher de vous. Oubliez les malentendus, les querelles, les paroles méchantes et les vexations que nous avons partagés sur la terre car nous, nous avons purifié notre cœur à la Source de Vie, de Bonheur et de Joie, et nul sentiment de haine ne saurait persister chez les vrais soldats du Christ que nous désirons être. Ce que vous liez sur la terre est également lié dans les Cieux. Nos familles se rapprochent, se soutiennent dans l’épreuve : c’est cela, chers parents, que Dieu a désiré, vous ne devez jamais en douter. Mais nous vous voulons forts, nous vous voulons vrais. Vous qui avez aujourd’hui la certitude que l’amour de vos enfants est impérissable et que vous les retrouverez au Séjour Éternel, apportez cette parole à ceux qui souffrent encore dans les ténèbres de l’ignorance et dont le cœur est déchiré par la séparation.

Ne soyez pas des tièdes ! Vous possédez, chrétiens, la Parole de Vie, et, en croisés de la Vie Éternelle – comme nous ici – vous devez la transmettre à tous. Ne craignez pas de parler ! Il n’est pas question de faire tourner de tables, ni de consulter des mages ou des nécromanciens ! La Communion des Saints n’est pas d’essence spirite. Votre devoir est de le dire clairement !

Lorsque vous buvez trois ou quatre verres de sirop pour vous désaltérer, si vos amis pensaient que vous buviez un alcool très fort, vous vous hâteriez de les rassurer, et ils partageraient votre boisson. Partagez donc cette boisson et n’ayez crainte d’en distribuer abondamment, chers parents. Ce qui fait la solidité et la force de cette Communion, c’est l’amour, le lien entre nous et vous en Jésus-Christ Ressuscité.

Peut-être sont-ils légion ceux qui prétendent communiquer avec l’Autre Monde, mais le Père, par votre Baptême et la Sainte Communion avec le Christ, vous donne le pouvoir de discerner entre le bien et l’œuvre de Satan, la Bonne Parole et les tentations, la véritable religion dans l’Amour et les pratiques superstitieuses ou impies.

Soyez, chers parents, à l’écoute de vos enfants dans votre cœur. Nous vous le redisons sans cesse. La Communion des Saints n’est autre que cela. Semez le germe de Vie dans le cœur des parents éprouvés ! Craindriez-vous de proclamer la Vie Éternelle à tous les chrétiens ? Craindriez-vous d’affirmer le dialogue en Jésus-Christ qui s’établit entre nous et vous par notre communion d’âmes ? d’affirmer le dialogue entre nous et ceux que le Père a choisis sur la terre pour être Ses missionnaires de Vie ? Pour ceux-là, n’ayez crainte, vous les reconnaîtrez : ils ne vous choqueront pas car ils œuvrent dans l’amour. Ils sont les émissaires de la Vérité en Jésus-Christ Ressuscité et voient en Lui Dieu fait Homme pour sauver les âmes de la mort et de l’emprise du Malin.

Aux parents qui sont dans le deuil, toute âme charitable peut apporter du réconfort ; mais pour ce qui est de la certitude, de la confiance, de la paix, seul Jésus-Christ Ressuscité des morts, Vainqueur de la Tombe et Maître de la Vie le pourra. Écoutez la voix de vos enfants et ne doutez plus ! Ce doute vous ronge, vous mine, vous fait mal ; il vous apporte le déséquilibre, la peine, la mort. Oh ! chers parents, écoutez-nous ! Nous vous parlons si souvent ! Ce n’est ni votre propre subconscient, ni votre imagination ; c’est la voix de l’amour, le vrai… Ne doutez plus des signes que nous vous envoyons parfois à travers des animaux, des fleurs, des parfums, des bruits familiers, une voix qui soudain parvient à votre oreille. Vous vous dites : « J’ai rêvé, j’ai cru entendre… » ou bien encore c’est une vision fugitive, une ombre, une lumière, et vous vous dites aussitôt : « J’ai été victime d’une hallucination, j’ai cru voir… ». Nous qui mettons tout notre amour à vous donner, de temps à autre, avec la permission du Ciel, ces signes si précieux, ne les rejetez pas, ne nous rejetez pas ! Que ces signes, au contraire, rapprochent davantage nos âmes dans un parfait amour, cet amour qui devient tellement plus vrai, tellement plus fort, car vous nous confiez à présent vos chagrins, vos misères, ce que vous n’auriez jamais osé nous dire lorsque nous étions auprès de vous dans la chair. Et aujourd’hui, nous vous écoutons, plus attentifs que jamais et nous demandons au Père d’exaucer vos prières.

Quelle Armée Céleste magnifique, chers parents, nous arrivons à former de l’Autre Côté de la vie, et combien nous sommes heureux lorsque de nouveaux parents éprouvés découvrent la vérité de la Communion des Saints ! Pour nous, chaque nouvelle connaissance est une fête. Combien nous nous réjouissons aussi, lorsque parfois, avec la permission du Père, l’un ou l’une d’entre nous vous transmet son amour à travers un envoyé de Dieu ! Les messagers de Dieu ne sont point sur la terre pour nous appeler : ils y sont pour écouter la Parole retentir dans leur cœur afin de redonner à l’Église du Christ de cette Eau Pure d’Éternité dont Elle a tant besoin.

Amour, confiance, Vie de l’âme au-delà de la mort en un corps spirituel qui, une fois purifié, devient corps de gloire, et tout cela par les Mérites de Jésus-Christ Vainqueur de la Mort, tel est le grand message qu’ils distribuent au monde.

Chers parents, nous vous recommandons, enfin, la prudence en matière de communications spirituelles. Vous reconnaîtrez les envoyés du Père à leur grand amour pour vous, à leur amour pour nous, à leur compassion, à leur humilité, à leur désintéressement et à leur profond désir de servir notre cause, celle du Maître de la Vie. Ne vous laissez pas troubler par les voyants et les faux prophètes. Faites la paix en vous-mêmes et ne consultez point ces oiseaux de malheur ! Que le Seigneur vous donne la Grâce de rencontrer de véritables porteurs de la Bonne Nouvelle.

Courage, acceptation, paix dans vos cœurs, bien chers parents ! Recevez tout notre amour.

          Vos enfants du Ciel

(1) Concernant les messages du Ciel à propos d’enfants décédés voir aussi dans le Tome 1 :
Message du 26 février 1982, À la famille du petit X…, parti prématurément pour le Ciel.
Message du 7 octobre 1983 (II), Une jeune fille partie prématurément pour le Ciel, à ses parents chéris.
Message du 19 janvier 1984, Un fils parti prématurément pour le Ciel, à ses parents de la Terre.
dans le Tome 2 : Message du 10 août 1991, Un fils à sa famille éprouvée.