Message du 3 mars 1986





Mon fils,

Ne te préoccupe pas de cette psychologie qui seulement analyse les réactions du psychisme humain et du corps mais n’accorde aucune part à l’âme, et où l’aspiration au bien, lorsqu’elle tend à la perfection, se trouve tournée en dérision ou en comportement pathologique.

Tout Mon domaine y est rejeté dans l’utopie et le rêve, et Je n’y existe pas – pas plus que n’y existe Ma Très Sainte Mère dont la Virginité est tournée en dérision. Ceux qui clament si fort que J’ai été conçu par un père humain se sont-ils demandé quel Père avait conçu la vie ? Car Je suis la Vie, et il s’agit du même Père qui est Notre Père. 

Que tes efforts portent leurs fruits, Mon fils. Ne te décourage pas et ne doute pas. C’est bien Moi, le Fils de l’Homme, dont la Voix emplit ton âme, et c’est parce que tu t’efforces de venir vers Moi que Je viens Moi aussi vers toi.

Ne te considère pas comme un névrosé ou un être inadapté à la vie sociale : au contraire, reste toi-même car, Je te le dis, être soi-même n’est pas s’adapter à la corruption et aux vices des hommes mais s’en éloigner. Cela n’empêche pas ton psychisme d’être marqué par cette corruption et ton âme d’en être parfois meurtrie, mais, avec Mon aide et celle de Ma Mère, des anges et des saints, tu dois rester pur et vivre cette sagesse que les hommes refusent, sagesse qui ne peut naître de la corruption.

Mon fils, c’est un exploit que de vivre aujourd’hui saintement dans le monde. Efforce-toi d’y pratiquer les vertus et de donner l’exemple d’une vie équilibrée où prière, oraison, travail et vie professionnelle sont mêlés sans se nuire. Chaque homme porte en lui le péché, et, par son acceptation ou son refus, il le grave plus ou moins fortement en son âme.

Le refus du Mal étonnera toujours les hommes qui se complaisent dans la corruption. Mais Moi, Je te le dis : éloigne-toi du Mal. Si tu es contraint de le voir, n’y porte pas attention. Si tu es contraint de l’entendre, ne l’écoute pas. Si tu te sens poussé vers lui et que ton cœur se trouble, prie et fuis. Ainsi, le Démon ne pourra point te nuire.

La psychologie nie, en général, toute interférence de la Vie Divine sur l’âme de l’homme et toute Communion véritable avec Dieu, Ses anges et Ses saints. Si les hommes croient certaines affirmations de la psychologie, alors, leur sagesse et leur humilité disparaissent et ils tombent entre les griffes du Prince de ce monde.

Mon fils, tu n’es ni un malade, ni un refoulé. La psychologie ne connaît pas le sens du sacrifice et de la souffrance pour Moi. Ton cœur porte des échardes, ton corps en porte aussi : accepte-les par amour pour Moi car elles t’ont permis d’accéder à Ma Grâce. Il n’est nul ami du Crucifié qui ne s’approche de la Croix sans souffrances.

Ne te trouble pas, Mon fils. Et vous, Mes enfants qui vous posez des questions, ne vous troublez pas. Vivez saintement et tuez, en Me restant fidèles, le Mal qui vous assaille. Je vous aime. Aimez-Moi comme Je vous aime. Je vous bénis.

           Jésus