Message du 18 juillet 1986





Mon fils,

Où que tu ailles et quoi que tu fasses, tu rencontreras toujours des croix. Il en est ainsi pour tous ceux qui sont favorisés de Mes Grâces et qui vivent dans le monde. Lorsqu’un homme connaît la grandeur de Mon Amour, il en oublie le monde, et lorsque son devoir l’y rappelle, il souffre de l’incompréhension de son entourage. L’être de la terre, en effet, s’attache à la terre, à ses lois, à ses conventions, à ses principes. Mais celui qui s’attache à Moi ne regarde la terre qu’à travers les yeux du Ciel et il sait comment Me rendre l’Amour que Je lui porte.

Il est tellement difficile aux hommes d’aimer comme Je vous l’ai enseigné ! Vous ne comprenez pas ce qu’est ce véritable amour qui donne et pardonne avec la spontanéité du cœur. Toi, Mon fils, J’ai modelé ton cœur et tu sais comment il faut aimer. Tu as encore beaucoup de défauts mais ton cœur reste pur et ne connaît ni haine, ni vengeance ni rancœur. Il t’est arrivé de souffrir de n’être pas aimé et tu comprends Mes propres Souffrances. Je t’invite à les méditer davantage au lieu de t’enfermer dans une morosité passagère qui te détourne de ton entourage. Je t’ai dit que Je t’avais donné un ami pour t’aider et te comprendre : votre franchise a toujours délivré votre amitié des pièges du Démon. Qu’il en soit ainsi pour tes autres amis. Laissez parler votre cœur sans emportement et vivez une amitié sans nuages.

Mon fils, sois doux et souriant, même lorsque tu es triste. Évite les emportements car tu sais que tu en es immédiatement peiné. Sois fort dans ta faiblesse car Je suis avec toi. Moi, Je ne t’abandonnerai pas. Fais-Moi mieux connaître de tes amis et de ton entourage et reste solide dans la souffrance. Mon Cœur a toujours ressenti les moindres imperfections et le tien partage avec Moi la peine de les déceler : tu ne dois pas juger, mais il est normal, lorsque Je te donne de lire dans une âme, que tu souffres de voir ses faiblesses – particulièrement dans ses moments de colère où le Démon lui dicte des sentiments de mépris, de supériorité, de refus et de contestation.

À la lumière de Mon Amour, ton cœur a du mal à supporter l’imperfection en matière spirituelle. Décelant hypocrisie et mauvais sentiments, il souffre de voir imparfaits ceux qu’il voudrait parfaits. Chaque âme sait ce qu’elle dissimule. Qu’elle comprenne que c’est le Démon qui la tente et qui essaie coûte que coûte de détruire ce qui pourrait en elle être beau, saint et céleste. Qu’elle s’en accuse auprès de Moi et reconnaisse ses torts auprès de ses frères. Qu’elle chasse le Démon en matant ses imperfections et s’élève vers Ma Lumière.

Mon fils, garde confiance. Vis sainement et aime-Moi davantage. Écoute ton ami d’Ars : il t’aime comme un frère. II te confiera de nombreuses choses salutaires à ton âme et à celle des hommes de la terre. Je te bénis, ainsi que ta famille et tes amis.

           Jésus

« Ne doute pas !
Tu as un Seigneur qui t’aime et qui te parle :
Écoute-le et aime-Le.
C’est parce que tu es conscient de ton indignité
Qu’Il te donne Ses Grâces.
Sache ne pas Le décevoir.
Prie beaucoup et offre tes souffrances
En sacrifice pour les âmes du Purgatoire. »

Ton Bon Ange