Message du 17 novembre 1985
Bien chers frères,
N’est-il pas grand temps de crier à votre monde : « Pauvre jeunesse !… » ? Vous vous interrogez au sujet de l’attitude qu’il convient d’adopter face à la délinquance. Car vous la rencontrez partout : dans le monde, au milieu de vos proches, de vos connaissances, et, malheureusement pour vous, parents chrétiens en larmes, chez vos propres enfants !
Certains jeunes, garçons et filles, ont parfois des raisons de s’éloigner de leur famille. Ils y rencontrent la violence, l’alcoolisme, le vice, l’indifférence ; ils sont brutalisés par leurs parents ou leurs beaux-parents ; ils subissent les conséquences de situations malsaines où le père et la mère vivent, chacun de leur côté, leurs aventures sentimentales ; ils assistent à leurs querelles, à leurs ébats, et ne peuvent parfois plus supporter de vivre à leur contact. Ces enfants, blessés jusqu’au plus profond d’eux-mêmes, n’ont pas reçu d’une famille l’amour qu’ils auraient dû, et, dès leur « majorité » ou avant cette date, ils quittent leur cadre de vie pour se réfugier chez des grands-parents, chez un oncle ou une tante, chez des amis ou dans la rue… Livrés à eux-mêmes et ne possédant aucune ressource, ils rencontrent alors d’autres jeunes qui les enrôlent dans leurs bandes et ils les suivent, séduits par leur spontanéité et leur soif de liberté, qui ne s’embarrasse d’aucune contrainte sociale ou morale.
Ces jeunes-là ont eux aussi vécu des expériences désagréables et ont manqué d’amour, mais ils appartiennent à la rue depuis plus longtemps qu’eux et ils ont eu le temps de s’adapter à leur nouvelle vie. Déçus par leur famille et exaspérés par les « principes » de la société et la « morale chrétienne », ils se montrent généralement hostiles à toute institution : société, État, Église, famille. Le travail régulier et le devoir d’état quotidien les rebutent et les hérissent. Ils ne supportent pas les vêtements « classiques » et vivent au jour le jour de vol, de mendicité, de mensonge et d’escroquerie.
Leurs loisirs ? L’amour « libre », les cigarettes, la drogue, les lectures contestataires ou de mauvais goût, le cinéma « moderne », le théâtre, la photographie, la peinture… Parfois, ils retirent quelque argent de travaux plus ou moins artistiques : travail du cuir, dessin, peinture sur tissu, émaux, travail des métaux, vannerie, ou confection de frites, de pizzas, de crêpes et de gaufres, qui leur permettent de changer sans cesse de décor, car, dans leur soif inassouvie de liberté, ils ne peuvent conserver une vie stable. Ils ne vivent que pour l’instant présent, ne s’encombrent d’aucun souci matériel et encore moins de soucis spirituels ! S’ils ont un dieu, c’est la liberté de faire ce qui leur plaît lorsqu’ils le désirent, et un reste d’émerveillement ancestral pour la nature et l’univers. Ils aiment cependant à porter parfois sur la poitrine quelque croix de plus ou moins grande taille pour se donner un genre ou rendre quelque hommage à un Jésus « hippie » qu’ils gagneraient à mieux connaître…
Lorsque les parents de ces jeunes ne sont pas chrétiens et ne cherchent pas à vivre sainement, la vie des uns n’est pas le souci des autres, chacun s’ignorant ou se croisant sans s’aimer…
Mais lorsque ces parents sont chrétiens et qu’ils ont tout mis en œuvre pour donner à leurs enfants une éducation saine, lorsqu’ils ont fait tous les sacrifices possibles pour que ceux-ci soient heureux et ne manquent de rien, et que ces enfants quittent le foyer pour partir dans la rue ou s’acoquiner avec des jeunes de mauvaise vie, la situation devient dramatique ! Il en est d’ailleurs de même pour les parents chrétiens qui voient leurs enfants abandonner leur religion pour aller se perdre dans des sectes…
Que cherchent donc ces jeunes et quelle est cette force mystérieuse qui soudain les pousse à quitter une famille aimante pour une autre forme de vie diamétralement opposée ?
Ces enfants, chers frères, ont subi des influences et ont cédé à leurs attraits. Séduits par la prétendue liberté que leur vantent les magazines modernes, la télévision et le cinéma, influencés par les mauvaises fréquentations, ils se mettent à regarder avec mépris les habitudes de leurs parents, mais ils ne se rendent pas compte que c’est grâce à cette vie régulière et équilibrée – qui ne va pas sans sacrifices – qu’ils ont pu grandir sans manquer de rien. Ils se mettent à mépriser leur comportement, qui manque de liberté et d’aventure. Les voyant se rendre à l’église et prier, ils préfèrent ne pas les suivre et clamer qu’ils ne croient plus, prétendant que la religion n’est que la croyance des faibles, des frustrés, des peureux, et qu’ils ne veulent pas de toutes ces contraintes morales qui mettent un frein à leurs désirs et à leurs envies : elles ont été créées, pour asservir les gens, par une Église avide de pouvoir temporel, disent-ils. Et ils ajoutent que l’homme ayant aujourd’hui repris le droit de penser librement et d’utiliser sans contrainte son intelligence et sa réflexion, il est normal qu’il ne se laisse plus asservir par de telles hypocrisies…
L’influence mystérieuse que subissent ces jeunes, chers frères, n’est autre que celle de Satan en personne, celle de l’Orgueil, de la Désobéissance, de la Séparation qui crie : « Non serviam ! » Elle se manifeste par un « ras-le-bol » de la famille, noyau social de base, et par un refus de tous les principes moraux élémentaires recommandés par l’Église – Dieu, bien sûr, étant rejeté comme source d’illusion, de contrainte et d’abêtissement ! Lui sont généralement préférés l’oisiveté, les doctrines naturistes et l’occultisme…
Frères, les jeunes qui se laissent influencer de cette façon n’ont compris ni ce Dieu qu’ils rejettent, ni cet amour qu’ils recherchent désespérément en dehors de Lui, ni la véritable liberté ! Ils ne croient plus en Dieu parce qu’ils n’ont jamais entendu l’appel de ce Père qui les aime. Ils se réfugient dans une prétendue liberté faite de sensations et de matérialisme, qui n’aboutit jamais qu’à la ruine de leur corps et de leur âme, parce qu’ils n’ont jamais vraiment ressenti cette sérénité de la conscience qui a choisi délibérément le bien plutôt que le mal.
Les parents chrétiens sont toujours peinés de voir que l’un de leurs enfants puisse leur manquer de respect et se montrer agressif envers ses frères et sœurs, que, souvent, il méprise pour leur obéissance. Il arrive même que cet enfant égaré déserte le milieu familial et n’y retourne que pour profiter du gîte et du couvert. Une fois son estomac rassasié et son corps reposé dans un bon lit douillet, il repart se livrer à ses vices infâmes. Parents, de grâce, en vertu de l’amour que vous portez à votre enfant, n’admettez pas cela ! S’il ne revient chez vous que pour semer discorde et zizanie au sein de la famille, tentez de le reprendre avec douceur. Vous avez sans doute constaté que son esprit n’était, depuis quelque temps, plus le même : c’est, en effet, qu’un nouvel esprit s’est emparé de lui et le pousse à parler et à agir comme il n’aurait jamais osé le faire auparavant.
Si la drogue et ses effets ne lui sont pas inconnus, mettez tout en œuvre pour le ramener au bercail. Lorsque l’enfant n’a pas encore atteint sa majorité, vous êtes légalement responsables de lui et devez prendre les mesures nécessaires pour une désintoxication rapide, même si elles vous semblent cruelles. Si le seuil fatidique est passé, vous ne pourrez que déplorer cette loi qui rend les jeunes libres – et malheureusement, libres de se perdre – dès l’âge de dix-huit ans, alors qu’ils ne sont encore que des enfants ! Les gouvernements prennent parfois des mesures ridicules pour satisfaire aux désirs des masses avides de liberté et augmenter ainsi leur popularité, mais ils ne se rendent pas compte de la portée de telles décisions…
Votre enfant a écouté le monde, ne jouez pas son jeu ! Lorsque vous le sentirez calme, sollicitez son attention et expliquez-lui votre conception de la vie à la lumière de l’Enseignement de l’Évangile et du témoignage des saints. Montrez-lui qu’il n’est pas bon de le laisser commettre les pires vilenies pour revenir ensuite à votre table comme si rien ne s’était passé…
Il y a, chez ceux que vous appelez « délinquants », deux catégories de jeunes : ceux qui se disent heureux de leur vie de corruption et n’ont aucune intention de la quitter parce qu’ils sont possédés par l’habitude du vice, et ceux qui ne sont pas satisfaits de cette vie-là mais qui y sont contraints parce que leur famille les a abandonnés. Ah ! frères, ne tournez jamais le dos à votre enfant, aussi bas qu’il soit tombé, s’il revient vers vous en demandant pardon ! Tout enfant de la rue qui désire s’amender devrait toujours pouvoir trouver une famille ou un foyer pour l’accueillir, l’épauler, lui redonner courage et lui parler de Dieu.
Parents, si votre enfant vous quitte pour faire « ses propres expériences », si le dialogue dans la douceur n’aboutit à rien, ne vous lamentez pas sans cesse sur votre triste sort mais remettez tout cela entre les mains du Seigneur Miséricordieux et de Sa Très Sainte Mère. Redoublez de ferveur dans vos dévotions et votre fréquentation des Sacrements, dites le rosaire avec conviction et faites de nombreux sacrifices afin de ramener à la foi votre enfant égaré.
Car son âme est habitée par ces innombrables esprits mauvais qui envahissent par légions le cœur des jeunes : ils pénètrent en eux à travers les musiques modernes, la télévision, le cinéma, les mauvaises lectures, et commencent par porter atteinte à leur calme et à leur pureté. Ensuite, il n’est plus aucun obstacle à leur action malfaisante à travers eux ! Ils les portent à l’oisiveté et à la nonchalance, à l’érotisme et à la liberté sexuelle, à la consommation immodérée de cigarettes, aux états hallucinatoires provoqués par l’alcool et par la drogue…
Vous craignez, chers frères, d’entendre prononcer le mot de « possession », et c’est pourtant bien de cela qu’il s’agit dans une certaine mesure : Satan existe aujourd’hui plus que jamais sur la terre, mais nombreux sont ceux qui ne croient plus à son existence ! En effet, en anesthésiant les consciences, il fait disparaître la notion de péché et, avec elle, la croyance au Démon qui le cause ! Il s’agit donc de rester vigilant et de ne pas laisser le péché pénétrer en soi.
Voici comment cela se produit. En entrebâillant la porte aux influences mauvaises, vous les laissez entrer à l’intérieur de vous, elles vous délectent et vous les laissez décupler leur pouvoir sur vous par le biais des habitudes. Restez donc sur vos gardes ! Ces « possessions » ne naissent pas spontanément à l’intérieur de l’homme, elles dépendent de vous ! Au départ, vous pouvez ne pas être foncièrement mauvais et n’avoir que l’idée d’essayer, mais il suffit, fût-ce un seul instant, que vous laissiez pénétrer cette idée dans votre pensée consciente pour que votre imagination s’en saisisse et que vous deveniez des jouets entre les mains du Démon ! Créatrices de tentations plus ou moins fortes, ces pensées désordonnées agissent alors sur votre cerveau, qui commande à votre corps pour le pousser au péché. Il n’est rien d’irrationnel à cela !…
Frères, le processus de la tentation est le même pour tous et c’est ainsi que votre enfant s’est laissé prendre – comme d’autres avant lui – dans les rets du péché. Alors, que faire pour l’en sortir ?
Ce n’est que par la prière, la Confession fréquente et la Sainte Communion, les sacrifices, le jeûne et la pratique de la charité que vous pourrez venir à bout de ce terrible fléau qu’est le Mal. Ne soyez pas découragés ! Dieu seul est le Maître et, à force de requêtes, Il finira par vous entendre et vous serez exaucés.
Si, malgré vos conseils, votre enfant persiste à vouloir vivre dans le péché, ne le condamnez pas, et ne vous plaignez pas à son sujet autour de vous. N’usez pas de violence pour le ramener à de meilleurs sentiments car c’est son âme qui est malade. Le jour où il se rendra compte qu’il est le fruit de votre chair et que vous l’aimez comme une part de vous-mêmes, le jour où il aura compris que la blessure suppurante qu’il vous a infligée ne pourra guérir que par son retour à une vie saine et équilibrée vécue en Jésus-Christ, notre Seigneur, alors votre enfant sera sauvé et vous le retrouverez ! Gardez confiance dans le Seigneur car Il est bon.
Pourtant, légions d’âmes possédées par la corruption se vont abîmer en Enfer parce qu’elles refusent Dieu et qu’il n’est personne pour prier pour elles. Il est donc nécessaire que la Co-Rédemption et la Communion des Saints soient mieux connues de vous tous. Le Seigneur, en effet, peut sauver les âmes : il suffit de le Lui demander et d’offrir en réparation et par amour pour elles prières, jeûnes et sacrifices.
Comprenez, chers frères, que l’amour du prochain ne saurait être aussi l’amour du péché du prochain ! Si votre aide spirituelle reste inefficace à conduire de nouveau votre enfant au Bien, et qu’il profite cependant de votre aide matérielle, vivant en parasite à vos dépens, faites-lui comprendre avec beaucoup d’amour qu’en lui accordant encore le gîte et le couvert, vous entretenez son mal. Si vous êtes à bout à cause de votre enfant et que celui-ci continue de détruire la famille sans vouloir rien comprendre, vous pouvez, en dépit de vos scrupules, lui faire gentiment remarquer, s’il est majeur, que s’il ne trouve vraiment rien de bien chez vous, il peut aller voir ailleurs : lorsqu’il reviendra, il aura sans doute changé…
Certains cas, en revanche, ne peuvent se résoudre de la sorte parce qu’ils relèvent véritablement de l’exorcisme. Il est vrai que, prenant en considération les progrès de la médecine, l’Église se montre aujourd’hui réticente à le pratiquer à la légère. Toutefois, il serait bon que les prêtres qui reçoivent cette charge la considèrent avec tout le sérieux qu’elle requiert et restent, dans leur comportement, leurs paroles et leurs pensées, d’une pureté et d’une droiture exemplaires.
Frères, croyez plus que jamais à l’existence du Démon ! Vous qui prétendez suivre l’Enseignement de Notre Seigneur, vous l’interprétez pourtant à votre façon sur des points très graves, tel l’exorcisme : si Jésus était présent aujourd’hui au milieu de vous et chassait les esprits mauvais, il ne fait pour nous aucun doute que vous L’enfermeriez dans un asile psychiatrique !… Que les prêtres réhabilitent l’exorcisme et les prières à Saint Michel Archange pour vous protéger du Mauvais ! Qu’ils ne laissent pas s’assécher les bénitiers de leurs églises et y versent de l’eau qui ait été bénie selon le rituel !
Du temps où le Diable était redouté des hommes et où les confessionnaux étaient remplis alors qu’on n’y avouait souvent que ce qui serait aujourd’hui « peccadilles », le Démon manifestait sa colère à l’extérieur des gens, les effrayant par des bruits, des déplacements d’objets, des cris et rires épouvantables. Aujourd’hui, le Démon n’est point en colère puisqu’il peut s’installer confortablement à l’intérieur de chacun.
Le signe de ces influences démoniaques est le refus de toute contrainte, la soif effrénée de libertés de tous ordres, et – cela va de soi -, l’acceptation d’une permissivité de plus en plus grande dans le domaine des mœurs et de l’éducation. Les prétendus « progrès » d’une certaine psychologie qui tente de déculpabiliser l’homme et de bannir de sa conscience toute notion de bien et de mal, de pureté et de spiritualité, sont autant d’expressions de ces influences diaboliques.
Alors, direz-vous, le péché est partout ! C’est vous qui le dites et vous avez raison. Que faire pour l’éviter ? S’oublier soi-même, penser à Dieu et se donner aux autres.
À partir de tous ces conseils que nous vous donnons, chers frères, éduquez vos enfants à la Vraie Vie. Formez-les, pétrissez-les dans le moule du Christ en leur expliquant ce qu’est la véritable liberté. Si vous leur refusez certaines libertés qu’accordent d’autres parents, dites-leur clairement que vous ne désirez pas les brimer mais les protéger. Expliquez-leur que, parce que vous les aimez, vous ne souhaitez que leur bien, et que votre cœur reste ouvert à tous leurs soucis, à tous leurs problèmes. Recherchez toujours avec eux le dialogue, et n’hésitez pas à abandonner une occupation pour le faire. Associez vos enfants à votre vie et décidez de loisirs en commun. Même lorsqu’ils sont très jeunes, donnez-leur le sens des responsabilités : occupez-vous d’eux sans vous charger de tout, afin qu’ils sentent qu’ils sont considérés comme des personnes à part entière. Laissez-les s’exprimer dans les limites du respect et de la politesse et corrigez avec tact leur raisonnement lorsqu’il sonne faux. Parlez-leur de Dieu et de cette Éternité que, dès à présent, ils doivent préparer dans leur cœur et dans leur vie. Instruisez-les sur les saints et sur leur ange gardien qu’ils gagneront tant à mieux connaître ! Bref, éduquez-les sainement et saintement.
Mettez-les en garde contre les mauvaises fréquentations, contre le langage grossier, contre l’esclavage des mauvaises habitudes – l’impureté et l’agressivité tout particulièrement. Ne les laissez pas regarder la télévision trop souvent et sélectionnez leurs programmes. Satan désire en effet présenter aux jeunes la corruption comme une réalité normale, inhérente à la vie d’adulte, afin qu’ils suivent cette voie au plus tôt. Expliquez à vos enfants qu’heureusement, il n’en est pas ainsi : eux qui sont chrétiens doivent apprendre à éviter ses pièges avec l’assistance de la Grâce Divine.
Encouragez plutôt vos enfants à faire de saines lectures et à exercer leur mémoire, à pratiquer des activités manuelles et sportives, qui développeront leur créativité et leur endurance physique. Apprenez-leur à choisir leurs camarades et à développer l’habitude de l’échange, du partage et de l’aide, qui conduisent à l’amitié et aussi à l’amour.
Parents, gardez confiance et remettez tous vos soucis, tous vos problèmes entre les mains du Seigneur. Si votre fils, votre fille ont été rappelés auprès de Dieu alors qu’ils étaient plongés dans une vie de péché, loin des Sacrements et de la prière, sanctifiez-vous et offrez vos efforts au Seigneur pour eux. Voyant votre sincérité, Il saura se montrer clément dans Sa Miséricorde. Pensez aussi à prier pour toutes les âmes du Purgatoire, surtout pour celles qui sont oubliées. Faites dire des Messes à leur intention et que, par ce partage, par cette Communion, vous obteniez pour elles, auprès de Dieu, la Grâce du salut. Que le Seigneur vous guide et vous bénisse. Allez dans la Paix du Christ.
+ Vos frères dans l’Espérance