Message du 14 août 1985 (I)
(Au messager et à son frère spirituel)
Mes enfants,
Je vous bénis. Je suis votre paternel protecteur. Gardez le sourire et ne soyez pas agressifs entre vous. Ouvrez votre cœur et montrez une grande compréhension dans l’amour fraternel qui vous unit. Je vous observe et vous veux meilleurs encore. Restez pudiques dans vos actes comme dans vos paroles. Vous n’aurez jamais à le regretter. Soyez attentifs aux désirs des autres et, entre vous, restez complices dans le bien. Ne vous montrez pas orgueilleux ou vaniteux. Conservez une bonne forme physique sans attacher trop d’importance à votre corps car, par ce biais, le Démon, qui est très fort, peut vous séduire.
Ne portez pas entre vous de jugements sur les autres car vous ne pouvez pas connaître le fond de leur cœur. Sachez au contraire apprécier leurs efforts et les sacrifices qu’ils font afin de vous être agréables. Que votre amitié soit parfaite !
Soyez réfléchis et ne changez pas d’avis sans cesse lorsqu’une décision a été prise. Affirmez vos points de vue avec franchise et honnêteté dans la simplicité. Que chacun respecte toujours le point de vue de l’autre sans penser injustement du mal contre lui ou lui prêter des intentions qu’il n’a pas.
La colère et l’énervement oppriment parfois votre cœur et je m’en viens les dissiper rapidement afin qu’une entente parfaite soit de nouveau créée entre vous. Remarquez la rapidité avec laquelle les démons de l’agressivité et du doute peuvent parfois pénétrer dans votre esprit. Invoquez mon nom lorsque vous êtes en difficulté et je vous aiderai.
Je vous aime, mes enfants, et désire votre pureté de corps, de cœur et d’âme. Ne jouez pas les enfants gâtés et améliorez votre caractère ! Soyez plus souples et moins intransigeants entre vous. Éloignez-vous du péché et restez unis en Jésus et Sa Bonne Maman. Recevez ma bénédiction en cette veille de l’Assomption.
Priez beaucoup la Sainte Vierge qui est si bonne. Confessez-vous souvent et humiliez-vous même entre vous. En toute modestie, sachez reconnaître vos torts et même si vous croyez avoir raison, demandez-vous si vous n’avez point blessé un cœur. Chacun doit progresser à son propre rythme vers Jésus et Son Père avec l’aide de la Sainte Vierge. Reprenez-vous charitablement et avec gentillesse dans vos imperfections. Mais auparavant, assurez-vous qu’il s’agit bien, chez l’autre, de véritables imperfections. Que votre jugement ne soit pas de la terre mais du Ciel.
Allez en paix, protégés de Dieu, et éloignez-vous toujours du Serpent, qui est si subtil. Restez méfiants ! Que la Sainte Vierge et Ses anges vous protègent sur votre route. Restez humbles, aimables, et priez beaucoup, beaucoup. Je vous bénis.
+ Jean-Marie Vianney, prêtre