Message du 15 octobre 2022





Mon cher fils,

Je vous remercie pour vos affectueuses et fidèles pensées. Il m’est précieux d’y répondre en vous transmettant, depuis le Ciel, à vous et à tous ceux qui liront ce message, quelques bribes de cette divine sagesse qui tous ici nous enveloppe et nous nourrit.

Je voudrais d’abord vous dire combien nous sommes peinés de voir toutes les horreurs dont est victime aujourd’hui votre monde – horreurs voulues par des « méchants » poussant à un relâchement général dans le domaine de l’éducation, de la morale, et aussi du sens commun.

Comme vous l’a expliqué l’Apôtre Paul dans de précédents messages, ces « méchants » – comprenez les faux prophètes de ces temps, qui veulent devenir les maîtres du monde – éloignent les hommes de Dieu et de la sagesse de l’Esprit Saint en introduisant dans les États des lois iniques et immorales qui font la délectation des faibles et des pervers, et nuisent à la candeur des petits. Ils séduisent les foules de multiples façons, mais aussi ils leur mentent et les terrorisent à dessein afin de se faire ensuite passer pour les « gentils » qui viennent les sauver. Ils n’ont en fait pour but que de les subjuguer et de les asservir. Cependant, il n’est, sachez-le, qu’un seul Maître et Sauveur, qui n’est pas un Dieu ami du mal (cf. Ps 5, 5) : c’est Jésus-Christ, notre bon Seigneur, dont vous savez parfaitement qu’il ne peut ni se tromper ni vous tromper.

Quand les « méchants » vous prédisent des catastrophes, et qu’avec un aplomb incongru, ils préparent les populations à les affronter, il n’est en fait rien de prophétique en leurs propos puisque eux-mêmes les concoctent sournoisement depuis des décennies, et qu’ils les provoquent à présent délibérément pour nuire aux populations en agissant sur leur santé, sur leur psychisme, sur leur fertilité, sur leur nourriture, sur leur environnement et même sur le climat, de manière à les affaiblir et à les détruire.

Agissant toujours dans l’ombre et dans la clandestinité, ce sont néanmoins eux qui tirent les ficelles et se font les champions de la tyrannie en affaiblissant les pays et en asservissant ou massacrant leurs habitants afin de tirer de leurs actes pervers de substantiels profits dans de nombreux domaines. Grâce à l’assistance de scientifiques machiavéliques, dont les découvertes, habilement dissimulées au grand public, sont extrêmement pointues, ils continuent de perpétrer leurs crimes sans en ressentir la moindre culpabilité et sans que qui que ce soit les soupçonne d’une quelconque malhonnêteté ou d’une quelconque malveillance.

Pire que cela, ils s’arrangent même, à coups de fausses informations, de mensonges, de calomnies, de persécutions et de censure, et par le biais des médias qui leur sont inféodés, pour jeter opprobre et anathème sur des personnages publics – politiques ou scientifiques de renom – qui ont le courage de dire la vérité ; et ils incitent des populations entières à les calomnier et même à les haïr – ce que, bien sûr, elles ne manquent pas de faire les yeux fermés, sans aucun recul ni aucune réflexion.

Depuis le Ciel, nous voyons, mon cher fils, des légions de démons se répandre sur la Terre et abreuver ces « méchants » de leur fiel. Nous voyons tout le mal qu’ils y font et celui qu’ils entendent y faire ; mais, fort heureusement, nous voyons aussi que leurs projets pourraient être facilement démantelés si les populations des pays concernés faisaient tous leurs efforts pour découvrir la vérité sur cette tyrannie sanitaire imprégnée d’eugénisme, qui, à présent, s’accompagne de menaces de guerre et de mensonges de taille dans les domaines politique, économique et militaire.

Quoique coriaces dans la dissimulation de la vérité et pourvus d’une pugnacité redoutable, les « méchants » restent pourtant quelque peu vulnérables parce qu’ils savent bien qu’à la moindre erreur, le vent pourrait tourner en leur défaveur. C’est pourquoi ils dissimulent avec autant de zèle et d’acharnement toute la vérité aux populations et continuent de s’attribuer le beau rôle. Cependant, mon fils, je vous le dis à tous : restez dans l’espérance !

Comme le combat de David contre Goliath, qui vit triompher le jeune berger du géant aguerri grâce à sa foi dans le Seigneur et à un simple caillou lancé avec sa fronde (cf. 1 S 17, 1-58), il suffirait que certaines révélations soient diffusées plus abondamment, chiffres et preuves à l’appui, par les médias et sur les réseaux sociaux – qui, malgré leur nocivité, peuvent devenir en ce domaine une véritable planche de salut -, et il suffirait que d’éminents scientifiques et spécialistes viennent plus fréquemment y contredire les propos mensongers des politiques, pour que finisse par éclater la vérité !

Or, malheureusement – et là est le plus gros problème -, vous devez savoir qu’une impitoyable censure continue aujourd’hui plus que jamais de s’acharner à faire disparaître toutes les informations sérieuses susceptibles de contredire la parole officielle. C’est cela, mon fils, qu’il faut combattre avant tout coûte que coûte afin que chacun puisse toujours avoir, pour les uns, un libre droit d’expression, et pour les autres, un libre accès à la vérité.

Quoi qu’il en soit, il convient de rechercher cette vérité infatigablement et avec prudence car il se trouve qu’en ces temps, les « méchants » ne sont pas toujours ceux que vos principaux médias accusent d’être des « méchants ». Ne vous laissez donc pas tromper par les apparences mais, avec l’assistance du Saint-Esprit, priez, cherchez, et donnez-vous les moyens de faire la part des choses en exerçant correctement votre discernement.

Dans le domaine de la foi, je constate aussi, à travers le monde, une tendance exponentielle à l’opportunisme, à la facilité, aux mensonges, aux amalgames, au syncrétisme, voire à l’hérésie. Toute cette confusion, mon fils, n’est pas dépourvue de danger pour les âmes. Elle est même devenue très préoccupante puisque, en vérité, elle s’est infiltrée dans le clergé jusque dans les plus hautes sphères de l’Église.

C’est pourquoi il faudrait que vos prélats prennent conscience, dans le cadre du dernier synode, des conséquences dramatiques d’une société qui a perdu ses repères les plus fondamentaux sur le plan social et moral, et d’une catéchèse qui, loin de l’aider à les retrouver, reste souvent trop superficielle et loin d’une authentique spiritualité. Preuve en est le petit nombre d’enfants qui, devenus adultes, aiment Dieu, aiment l’Église, s’efforcent d’en respecter les Commandements et fréquentent encore régulièrement les sacrements…

Il faudrait que vos prélats prennent conscience que bien des personnes qui se disent aujourd’hui « catholiques » n’embrassent plus que partiellement la foi de l’Église et s’opposent délibérément, à cause de leur ignorance en matière de théologie, à certains points fondamentaux de son enseignement. Nombre de vos contemporains, en effet, veulent bien croire en Dieu, mais ont de sérieux doutes quant à la divinité de son Fils, à sa Résurrection, et à la mission de l’Église, qu’ils accusent d’être par trop moralisatrice et culpabilisante. Cela les conduit même à revendiquer comme un droit la satisfaction des désirs de la chair – même les plus pervers – dans la plus grande liberté, alors que la chair en ses désirs s’oppose à l’Esprit et l’Esprit à la chair (cf. Ga 5, 17), et qu’il est dit en toutes lettres dans l’Écriture que ni les débauchés, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les pédérastes n’hériteront du Royaume de Dieu (cf. 1 Co 6, 10).

En réponse à vos ferventes prières, nous, habitants du Ciel, demandons inlassablement à Dieu de vous combler de la pleine connaissance de sa volonté en toute sagesse et intelligence spirituelle (cf. Col 1, 9), et  de vous accorder, par l’Esprit qui guide les hommes, la grâce d’un juste et lumineux discernement. Car c’est en ayant une conduite qui soit digne de notre bon Seigneur, et en sachant discerner la vérité du mensonge que vous pourrez plaire à ce même Seigneur et accéder à la Vie Éternelle : « Celui qui a semé en vue de sa propre chair récoltera ce que produit la chair : la corruption ; mais celui qui a semé en vue de l’Esprit récoltera ce que produit l’Esprit : la Vie Éternelle », dit l’apôtre Paul dans sa lettre aux Galates (Ga 6, 8).

Chaque époque a connu, mon cher fils, ses troubles et ses hérésies, mais il faut dire que la vôtre, avec les progrès fulgurants que connaît la technologie, arrive à la toute première place pour la diffusion d’inepties et de sottises délibérément destinées à l’abrutissement des masses ; de mensonges et de diffamations délibérément destinés à orienter l’opinion publique vers une pensée unique ; et de sollicitations au mal et à la concupiscence délibérément destinées à entraîner des sociétés entières dans la confusion, la violence, la division, la perversité, le crime, et le péché sous toutes ses formes.

Vous pouvez donc, mon fils, vous demander à juste titre : « Quand le Fils de l’Homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la Terre ? » (Lc18, 8)

Cette phrase ne se voulant pas nécessairement prophétique, elle est surtout une mise en garde par rapport à ce qui pourrait arriver sur la Terre si les hommes continuent de se laisser abuser par le pouvoir des « méchants ». C’est pourquoi j’invite encore et encore tous ceux qui liront ce message à ouvrir davantage leur cœur à l’Esprit Saint, à lire les Écritures Saintes, à prier, à faire oraison, et à s’efforcer de progresser toujours plus, dans la voie unitive de l’amour de Dieu, sur le chemin de la perfection.

J’aimerais à présent revenir sur les jeunes adolescents : force est de constater que bon nombre d’entre eux ne suivent les cours de catéchèse que par obligation parce qu’ils n’y trouvent que peu d’intérêt – quand encore ils ne les agrémentent point volontairement d’une inopportune pagaille, dont la plupart des catéchistes avouent avoir du mal à venir à bout. Lorsque des enfants ne sont plus élevés sérieusement par leurs parents dans le respect des règles élémentaires de la politesse et de la morale, et quand Dieu n’est plus présent dans les foyers, nul ne devrait s’étonner de cela. Les enseignants des collèges et des lycées, de leur côté, ne le savent que trop. C’est donc tout un système éducatif qui est à revoir, à commencer par celui des parents, qu’ils soient chrétiens ou non. Car les valeurs fondamentales ne sont pas forcément affaire de religion.

Je puis néanmoins vous assurer, mon fils, qu’avec tous les moyens dont vous disposez aujourd’hui sur cette Terre dans vos pays dits « civilisés », les enfants devraient être élevés autrement. En vérité, ce qui fait défaut à ces jeunes adolescents, c’est la motivation ! Dès lors qu’ils ont une consigne à respecter ou un effort à fournir – qu’il soit physique, intellectuel ou moral -, ils démissionnent au profit du divertissement, de la suavité de la fréquentation de leurs semblables et des jouissances immédiates. Il s’agit là d’un grave problème de société qui se trouve avoir des répercussions dans de nombreux domaines, en particulier sur leurs résultats scolaires – et donc leur avenir – mais aussi sur leur vie spirituelle, leur proximité avec Dieu et leur Éternité.

S’ils suivaient les règles de la vie chrétienne, ces enfants respecteraient leurs parents et leur obéiraient (cf. Ep 6, 1-4), apprendraient concrètement à élever leur âme en la nourrissant d’ouvrages spirituels, n’étoufferaient point la voix de leur conscience lorsqu’ils tombent dans le péché, se confesseraient régulièrement, assisteraient aux offices et recevraient Jésus-Eucharistie à la messe dominicale. Ils auraient conscience de leur rôle et travailleraient dur pour s’assurer un avenir confortable. Ils auraient aussi le sens du respect, du devoir  et de l’honneur.

Quant aux adultes dont la foi chancelle, aux écorchés-vifs révoltés contre l’Église catholique, qui ne veulent plus entendre parler du péché, aveuglés qu’ils sont par leurs propres transgressions, et qui se targuent d’être plus ouverts, moins rigides et plus aimants que cette même Église ; quant aux hommes et aux femmes qui vont chercher dans d’autres voies « spirituelles » l’apaisement de leur conscience et ce qu’ils croient être l’unité de leur personne, et qui font de leurs sentiments ou de leurs émotions leurs maîtres et leur vérité, ils doivent savoir qu’ils font fausse route !

Étant moi-même passée par une voie illuminative et ayant aujourd’hui rejoint Celui que j’aime et qui est mon Seigneur, « ma force […], mon roc, ma forteresse, Dieu mon libérateur, le rocher qui m’abrite, mon bouclier, mon fort, mon arme de victoire ! » (Ps 18 [Vulg., 17], 2-3), je ne peux ni ne veux confesser qu’un seul Dieu en trois Personnes, une seule et divine Trinité : le Père, son Fils Jésus-Christ et le Saint-Esprit. Je ne peux ni ne veux confesser qu’une seule Église, celle que l’on nomme « catholique », Corps Mystique de mon doux Seigneur, à qui je n’ai jamais manqué de rester fidèle.

Que Notre-Seigneur et sa sainte Mère vous protègent et vous bénissent, vous, mon cher fils, votre frère spirituel, votre directeur spirituel, tous ceux qui vous sont chers et qui se sentent appelés à faire connaître cette œuvre.

Madre Teresa de Jesus

Approbation du Père Marc-Antoine Fontelle o.b., docteur en théologie, en droit canonique et en droit civil.