Message du 2 octobre 2022





Mes chers enfants,

Que vous soyez déjà membres de mon Église catholique ou que vous ne le soyez pas encore, je voudrais vous dire que je vous aime d’un amour inconditionnel. Cependant, si vous voulez recevoir les bénéfices de cet amour que rien ne peut égaler, vous devez vous aussi m’aimer et me montrer que vous m’aimez en respectant fidèlement mon enseignement (cf. 1 Jn 2, 4).

Certains d’entre vous m’ont rencontré dans un lieu saint – parfois, un sanctuaire dédié à ma sainte Mère. D’autres ont découvert la main du Père-Créateur en contemplant un beau paysage, et cette main les a conduits jusqu’à moi. D’autres encore ont réchappé à un accident, à une catastrophe ou à une grave maladie et se sont tournés vers moi parce qu’ils ont compris que je les avais sauvés. D’autres enfin ont participé à des rassemblements organisés sous l’égide de mon Église – séminaires, retraites spirituelles, récollections, concerts, etc. – et ont pu avoir la sensation de percevoir à leurs côtés ma présence bienveillante ou de se sentir saisis, transportés, aimés, et parfois même guéris de certaines de leurs blessures.

Certes, de telles « rencontres » peuvent être authentiques mais elles peuvent être aussi le fruit de l’imagination humaine. J’ai déjà eu l’occasion de vous dire, mes petits, dans ces messages, combien vos ressentis peuvent parfois être trompeurs (1). C’est pourquoi un discernement doit toujours être opéré dans le cadre d’un accompagnement spirituel assuré par une personne compétente, prêtre de préférence. Un discernement qui vous permette, à la suite de ce que vous avez perçu comme une « expérience spirituelle », de déterminer si vous avez réellement été touchés par l’Esprit Saint et par ma grâce ou s’il s’agit simplement d’un effet passager de surprise ou de groupe qui aura ébranlé vos émotions et créé une illusion qui ne perdurera pas. S’il est quelqu’un qui peut vous entraîner facilement dans ce genre d’illusion, c’est bien le Diable, mes petits, et, croyez-moi, il est très fort pour cela. C’est pourquoi je dois vous dire que toute « rencontre » authentique avec moi doit être nécessairement suivie d’une véritable conversion, c’est-à-dire non seulement d’une adhésion à ma Parole, mais aussi d’un respect des Commandements dans votre vie de tous les jours (cf. Jn 14, 15).

En effet, si vous avez vraiment été touchés par l’Esprit Saint et par ma grâce, vous n’aurez de cesse, même si vous êtes déjà croyant, de me chercher encore et encore comme sous l’emprise d’une faim ou d’une soif insatiable ; et vous n’aurez de cesse de m’aimer toujours plus, de marcher dans la lumière, d’aimer vos frères (cf. 1 Jn 2, 10) et de faire le bien. Ce que je veux dire, c’est que s’il ne reste de cette « rencontre » qu’une sorte d’exaltation ou de bien-être corporel ou intellectuel – fussent-ils même accompagnés par des louanges ou de prétendues paroles de science -, il est fort probable que le Diable y aura trouvé son compte : mettant tout en œuvre pour vous faire croire que tout cela est vrai, il vous éloignera, avec le temps, de toute forme de progression vers une authentique sainteté.

Si, au contraire, vous vous sentez poussés, dans l’humilité, à me connaître davantage et à devenir de vrais enfants de Dieu, à lire le Catéchisme de mon Église – qui vous enseignera explicitement ce que vous devez croire ou ne pas croire et faire ou ne pas faire pour me rester fidèles -, si vous vous sentez poussés à lire régulièrement mon Évangile et aussi L’Ancien Testament, et à lire des vies de saints et de bons ouvrages de spiritualité, si vous vous sentez appelés à abandonner votre vie de péché pour revêtir l’« homme nouveau » à force de volonté, de privations et de sacrifices, eh bien, mes chers enfants, je vous dirai alors que vous êtes sur la bonne voie !

Car celui qui n’agit pas ainsi est comme un homme qui se rendrait dans une salle de cinéma pour y voir un bon film, s’enfoncerait dans un fauteuil confortable et resterait tellement focalisé sur ses sensations corporelles de douceur et de bien-être qu’il s’endormirait dans la pénombre sans retirer le moindre profit de ce pour quoi il est venu.

En vérité, je vous dis, mes petits : ne croyez pas que je me rende présent dans votre cœur seulement parce que des voix enjôleuses ou des spectacles psychédéliques ont attendri vos sens. En revanche, lorsque vous lisez et méditez mon Évangile ou des lectures spirituelles dignes de ce nom, et que cela élève votre âme dans un élan d’amour véritable, alors oui, mes petits, je puis vous assurer de ma sainte présence !

Lorsque vous vous confessez à un prêtre de mon Église catholique, et qu’après avoir pris la ferme résolution de ne plus offenser la Trinité Sainte et de faire pénitence, vous mettez objectivement tout en œuvre – avec l’aide de votre bon ange, de ma sainte Mère et des saints du Ciel – pour ne plus retomber dans vos péchés habituels, alors oui, mes petits, je puis vous assurer de ma miséricordieuse présence !

Enfin, lorsque vous vous avancez à la sainte table pour un rendez-vous d’amour avec votre Dieu, et que, en état de grâce, vous y recevez l’Eucharistie, alors oui, mes petits, je puis vous assurer de ma rayonnante présence, et, en cette circonstance particulière, d’une présence réelle puisque vous vous nourrissez de mon Corps, que j’ai livré pour vous, et de mon Sang, que j’ai versé pour vous.

Nombre de laïcs – en particulier des jeunes – et de prêtres, diacres et religieux se dévouent aujourd’hui pour évangéliser les foules à travers les différents moyens que j’ai cités plus haut. Je les remercie pour leur zèle et pour leurs prestations, quelles que soient les sensibilités qu’ils représentent du moment qu’ils parlent de moi en esprit et en vérité et ne s’écartent pas de l’Enseignement de mon Église. Mais si l’un d’eux vous annonce un Évangile différent de celui que vous avez reçu – c’est-à-dire qui s’écarte de mon enseignement -, il aura à répondre de ses paroles au Jour du Jugement (cf. Ga 1, 8-9).

Comment certains, par exemple, peuvent-ils avoir l’impudence, sous l’emprise de la chair, de se rallier des auditeurs en clamant sans vergogne que ni les Saintes Écritures ni le Catéchisme de mon Église catholique ne condamnent les actes homosexuels (2) ou l’avortement (3) ? Est-ce par des hommes ou par moi qu’ils cherchent à se faire approuver ? (cf. Ga 1, 10)

Je demande donc à tous ceux qui se lancent dans l’évangélisation par quelque moyen que ce soit, de posséder en premier lieu une excellente connaissance des Saintes Écritures et du Catéchisme de mon Église et de toujours rester en tout point fidèles à cet enseignement. Mais je voudrais aussi que leur action ne s’arrête pas là. Ouvrir la porte d’une cuisine et en laisser s’échapper des fumets alléchants n’a jamais nourri son homme ! Et ce n’est pourtant qu’en se nourrissant que cet homme pourra grandir et prendre des forces.

Veillez donc, mes petits enfants, à nourrir votre foi et à l’enrichir sainement. Laissez-vous enseigner par des prêtres et des laïcs dont l’orthodoxie ne puisse être mise en doute. N’écoutez pas les excités et les faux docteurs qui, inspirés par des démons et des esprits mauvais, se compromettent avec le monde et veillent à déculpabiliser leurs auditeurs afin de les rallier davantage à la cause de leur Maître, qui n’est autre que le Diable ou le Satan, le Maître du Mensonge.

M’aimer et me rester fidèles n’est pas chose facile, mes petits, vous pouvez vous en douter. Cela n’est pas non plus au goût du jour. Vous êtes, en effet, en plein milieu du grand combat eschatologique qui, depuis ma Résurrection, oppose les forces du bien et les forces du mal. C’est la raison pour laquelle la barque de Pierre doit toujours rester à la fois votre refuge et votre phare. Prenez garde de ne pas sombrer par-dessus bord dans les flots en furie qui vous engloutiraient dans la profondeur des abîmes. Je veux être votre force et votre secours, votre Sauveur et votre Libérateur, car je suis votre Dieu et je vous aime.

Mon Église est mon Corps Mystique. Dans ce Corps, se trouvent réunis tous les saints qui ont cheminé sur la Terre, à commencer par ma sainte Mère, la Bienheureuse Vierge Marie, que j’ai accueillie dans le Ciel au jour de son Assomption. Y figurent aussi vos ancêtres des siècles passés qui sont au Ciel et qui connaissent l’incommensurable bonheur d’être proches de vous dans la communion des saints et de vous accompagner de leurs prières dans votre cheminement terrestre, car ils sont votre famille. Vous qui les laissez dans l’oubli après leur mort dès la deuxième ou la troisième génération, que n’unissez-vous vos prières aux leurs ? Associez vos ancêtres à votre vie terrestre, mes enfants, et demandez-leur de vous aider, avec vos anges gardiens, à progresser sur le chemin de la sainteté. Et pour ceux qui seraient encore en Purgatoire, unissez vos prières à celles de l’Église tout entière, et faites célébrer des messes (4).

Telle est mon Église, mes chers enfants : un Corps dont tous les membres – qu’ils soient au Ciel, au Purgatoire ou sur la Terre – sont unis dans la même foi, dans le même amour, et dans la même joie ou la même espérance d’être sauvés depuis que je les ai rachetés par ma Croix.

En ces temps où le mal fait rage et où le discernement et le bon sens ne sont plus une priorité, placez-vous sous la protection de mon Église, de ma sainte Mère, de vos anges gardiens et de tous les saints, et osez vous engager dans la voie de la sainteté. Ce n’est pas chose facile lorsque tout vous en éloigne et qu’au sein de l’Église elle-même peut régner, par la faute de certaines brebis égarées, la confusion. Mais tenez bon, mes petits, et vous n’aurez pas à le regretter. Restez-moi fidèles et je saurai vous témoigner mon amour, ma reconnaissance et mon éternelle gratitude.

Je vous bénis.

Jésus

(1) V., entre autres, Message du 16 juillet 2020 de notre Seigneur Jésus-Christ.

(2) Cf. Catéchisme de l’Église catholique, nn. 2357-2359.

(3) Cf. Catéchisme de l’Église catholique, nn. 2270-2275.

(4) Ces messes peuvent être célébrées ponctuellement par un prêtre, ou les défunts peuvent être affiliés à des messes perpétuelles auprès du Sanctuaire Notre-Dame de Montligeon (61400 La Chapelle-Montligeon, France). V. Message du 1er novembre 2019 (I) de Vos frères dans la Vérité, Un Souffle qui passe…, Tome 3.

Approbation du Père Marc-Antoine Fontelle o.b., docteur en théologie, en droit canonique et en droit civil.