Message du 18 août 2019





Mes enfants,    

Je voudrais, par ce message, continuer de vous instruire sur comment progresser en sainteté dans votre vie de tous les jours pour devenir de vrais enfants de Dieu sans tomber dans les pièges d’une foi de principes ou de l’orgueil spirituel.                

Soyez de solides réverbères, dont la tâche est d’éclairer convenablement l’endroit où ils sont installés sans orienter leur lumière dans d’autres directions pour en augmenter la portée, car cette lumière, alors, n’éclairerait plus rien du tout ! 

Comprenez que je vous invite à croître en sainteté là où la vie vous a placés sans chercher coûte que coûte à vous faire remarquer de vos frères avec une ostentation qui vous ôterait tout mérite. Car vos actes de piété, mes enfants, doivent rester discrets, comme je vous l’ai bien des fois demandé : quand vous priez, ne vous comportez pas comme les hypocrites, qui aiment à être vus, mais entrez dans l’intimité de votre chambre – celle de votre cœur – afin de ne point exaspérer ceux qui sont autour de vous. Et ne soyez pas non plus comme les païens qui s’imaginent que plus ils en disent, plus ils seront exaucés (cf. Mt 6, 5-7). Priez plutôt avec votre cœur et avec sincérité. Telle est ma volonté.

Si vous voulez devenir saints, exercez-vous d’abord à la pratique de la charité, car vous aurez beau avoir une foi à transporter les montagnes, dire toutes les prières de la Terre, et me recevoir chaque jour dans l’Eucharistie, s’il vous manque la charité envers vos frères, cela ne vous servira de rien (cf. 1 Co 13, 1-13) puisque mon amour n’aura pas atteint en vous sa pleine mesure.

Cessez, mes petits, de rester sans cesse centrés sur vous-mêmes, et évitez de vous faire remarquer et de vous vanter. Au contraire, en toute circonstance, faites preuve de discrétion.

Ne cherchez pas non plus sans cesse votre propre intérêt sans tenir compte de celui des autres.

Lorsque vous avez été bafoués, blessés, moqués, trahis, abandonnés, apprenez à pardonner et à vous réconcilier jusqu’à soixante-dix fois sept fois (cf. Mt 18, 21-22) avec ceux qui vous ont causé du tort. Et souvenez-vous que mon Père ne vous pardonnera vos offenses que si vous-mêmes savez pardonner à vos frères.

Quelles que soient les raisons de leur rancœur, que ceux d’entre vous qui sont en mauvais termes avec certains de leurs frères mettent tout en œuvre pour se réconcilier avec eux sans tarder car, s’ils ne parviennent à le faire avant que ceux-ci ne quittent ce monde, ils risquent de le regretter amèrement tout le reste de leur vie. Telle est ma volonté.

Dans vos couples, avec vos enfants, dans vos familles, avec vos amis, vos collègues de travail, vos voisins, montrez-vous compréhensifs et charitables. Témoignez-leur de l’intérêt même s’ils ne font aucun cas de vous, et ne laissez pas votre langue vous faire pécher contre la charité. Soutenez-les dans les épreuves et réjouissez-vous avec eux dans les moments de bonheur. Offrez-leur votre aide si vous avez les compétences qu’ils attendent, mais abstenez-vous de le faire si cela risque de leur porter préjudice. S’ils possèdent des richesses que vous n’avez pas, ayez pour eux de l’admiration et ne les jalousez pas. Et si c’est vous qui possédez de grands biens, montrez-vous généreux avec les plus pauvres.  

Enfin, cessez, mes enfants, de juger orgueilleusement vos frères en vous croyant meilleurs chrétiens qu’eux. Certains parmi vous, en effet, convertis de fraîche date ou manquant encore d’équilibre, croient me plaire en pratiquant leur foi dans un esprit par trop superstitieux ou même rigoriste : « Si je ne répète pas telle prière, si je ne touche pas telle statue, si je ne me signe pas tant de fois, si je ne me mets pas à genoux à tel moment, etc., je ne plairai pas au Seigneur ! » Esclaves de leurs habitudes et sans se soucier de leur entourage, ils se font leur petite religion à eux. Ce sont souvent les mêmes qui, au cours de la sainte messe, ne se comportent pas comme le reste de l’assemblée et se font remarquer par des actes de piété quelque peu ostentatoires, des paroles différentes de celles du missel – quand ils ne traversent pas l’église tout entière pour aller recevoir « par respect » pour moi, disent-ils, la sainte communion des mains du célébrant alors qu’elle est distribuée tout près d’eux.

Mes chers enfants, si vous croyez me faire plaisir en agissant de la sorte, vous vous trompez ! Relisez mon Évangile et vous verrez que cet état d’esprit est proche de celui des Pharisiens de mon temps. Si vraiment vous m’aimez comme vous le prétendez, cessez de vouloir vous faire plus royalistes que le roi et restez simples. Ne vous modelez pas un Jésus sur mesure – fruit de votre seule imagination – qui corresponde à votre propre manière de voir les choses et justifie toutes vos critiques, surtout celles que vous formulez sans retenue sur l’Église et sur le pape. Méditez plutôt sur l’humilité et sur l’obéissance, et regardez la poutre qui est dans votre œil avant de regarder la paille qui est dans l’œil de vos frères (cf. Lc 6, 41). Telle est ma volonté.

Enfin, pour vous montrer combien est grande ma Miséricorde, je voudrais rassurer ceux d’entre vous qui ont perdu un enfant qui s’était éloigné de l’Église, quelle qu’en soit la raison, et qui s’inquiètent pour le salut de son âme : dans la communion des saints et par la force de votre amour, votre enfant reste uni à vous dans l’Éternelle Vie. À la lumière de la Vérité, il a connaissance des sentiments et des pensées que vous lui adressez et de votre propre cheminement terrestre. Si vous me priez avec tout votre cœur et faites célébrer pour lui des messes, si vous le confiez à la diligence de ma Très Sainte Mère, et si vous-mêmes vous efforcez de progresser dans la voie de la sainteté, j’exaucerai vos requêtes, lui ouvrirai les yeux, et vous permettrai de le retrouver un jour à la Table du Royaume. Telles sont les paroles que mon messager doit vous transmettre.

Dans la joie de l’Assomption de ma Mère, que j’ai élevée auprès de moi, je vous bénis, mes enfants.

Jésus