Message du 1er janvier 2002





(Au messager et à son frère spirituel)

Mes enfants,

La paix soit avec vous. N’aie aucune crainte, mon fils, c’est bien moi, ton Seigneur, qui te parle, comme je le fais souvent même si tu ne notes plus régulièrement toutes les paroles que je te donne. Pour l’année qui commence, accomplis ton devoir d’état avec sagesse et continue d’aider tes frères avec amour. Reste simple et honnête, et apporte autour de toi la paix et l’unité à ceux qui sont dans le doute, dans la souffrance et dans la désunion. Et que tout ce que tu dis et tout ce que tu fais soit placé sous la direction de l’Esprit Saint.

Je suis avec toi, mon enfant, dans les moments de joie comme dans les moments de peine, mais ne lâche pas ma main si tu ne veux pas tomber. Dans la confusion, comme Pierre (cf. Mt 14, 27-33), appelle-moi et je serai toujours auprès de toi pour te redonner confiance. Je te veux don : don de mon amour et de ma paix à tous tes frères.

Poursuis prudemment tes recherches dans le domaine psychique sans omettre d’implorer l’assistance de mon Esprit, car c’est lui qui te permettra de discerner, de la manière la plus infaillible, la vérité de l’erreur. Je mettrai sur ta route des personnes qui t’aideront à y voir clair, parce qu’elles seront animées par le bon esprit. Mais prends garde à celles qui se laissent corrompre par le lucre et l’orgueil de la célébrité, et ne te laisse pas décourager par d’autres qui, victimes de préjugés personnels et croyant bien faire, chercheront à introduire en toi le doute.

Si tu œuvres avec humilité, simplicité et amour, mon Esprit t’accompagnera et accomplira à travers toi des choses étonnantes dans la foi et la charité. Car foi et charité sont les deux joyaux les plus précieux que le Père ait offerts à l’homme. Leur puissance, mon enfant, est incommensurable. Ne vous ai-je pas dit que si vous aviez la foi gros comme une graine de moutarde, rien ne vous serait impossible (cf. Mt 17, 20) ? Et Paul ne vous a-t-il pas montré que rien ne pouvait égaler la vertu de charité (cf. 1 Co, 13) ? Relisez ces passages, mes enfants, et méditez-les ensemble.

Aujourd’hui, l’esprit de l’homme est en mesure de comprendre des choses d’une importance capitale, qui auront tout aussi bien le pouvoir de rapprocher du Père les authentiques croyants que de détourner de la foi les hommes les plus prétentieux. Recevez, mes enfants, ces découvertes dans l’humilité, et, alors que d’autres doutent ou restent sur une craintive réserve, émerveillez-vous car il vous est donné d’entrevoir la vérité qu’elles contiennent.

Parallèlement, ouvrez davantage votre cœur à mon Évangile, et découvrez-y la puissance du Verbe, qui agit dans les âmes pour les guider, les apaiser et les guérir. Approfondis cela, mon fils, et tu comprendras le rôle prépondérant de la parole chez l’homme. Parole qui donne la vie ou parole qui tue, parole qui guérit ou parole qui blesse, parole qui réchauffe ou parole qui glace. Tu comprendras combien la parole peut agir sur la santé de l’homme, tant dans le domaine physique que dans le domaine psychique. Tu comprendras enfin les interactions qui existent entre le corps de l’homme, sa vie psychique et sa vie spirituelle.

Reste à l’écoute de mon Esprit, mon enfant, et garde confiance. Veille aussi à ne pas t’épuiser à la tâche. Gère ton temps avec sagesse et ne dépasse pas tes limites sinon ton corps sonnera l’alarme. Veille à ne pas négliger la prière commune avec ton frère spirituel, et retrouve-moi plus souvent dans le silence de l’oraison. Car c’est là et dans l’Eucharistie que tu puises ta force et ton inspiration.

Je souhaite que l’œuvre qui, à présent, vous échoit à tous deux, se nimbe d’un rayonnement plus intense. Vos fondateurs vous accompagnent et sont heureux des transformations accomplies. Le travail opéré jusqu’ici est déjà méritoire et je remercie tous ceux qui y participent assidûment ou même d’une manière simplement épisodique. Il est cependant nécessaire que les rôles soient clairement définis et que chacun ait pleinement conscience de l’utilité de sa contribution. Relisez, à cet égard, le texte de Paul sur l’usage des dons spirituels dans l’Église (cf. 1 Co, 12), et méditez-le ensemble. Il en est de même au sein de toute association à vocation religieuse.

Ton frère spirituel et toi avez eu, pendant de longs mois, votre part de tribulations, chacun à sa mesure. Le Démon vous a éprouvés comme le métal qu’on affine (cf. Ps 65, 10). Aujourd’hui, puisque vous voulez réellement voir avancer les choses, je vous encourage tous deux à relire ensemble tous les conseils que je vous ai prodigués jusqu’à présent à travers ces messages et à faire le bilan de votre situation spirituelle. Voyez quels conseils vous avez négligés et pour quelles raisons.

De plus, il est indispensable que vous commenciez par faire un acte de foi et d’engagement. Aucun homme, mes enfants, ne s’est jamais lancé dans la création d’une œuvre sans croire d’abord à sa pleine réussite et aux bienfaits spirituels qu’elle se propose de répandre. Aucun homme ne s’est jamais lancé dans la création d’une œuvre sans s’y abandonner pleinement dans la confiance, sous la motion de l’Esprit Saint, pour l’édification de l’Église. C’est pourquoi, dans la prière, mes enfants, vous devez me demander en premier lieu de vous faire don de l’espérance – qui est facteur de paix et de joie intérieures – et de confiance dans l’amour. Ouvrez-moi votre cœur, mes chers enfants, aimez-moi et aimez ma tendre Mère, qui, depuis votre naissance, vous a pris sous sa protection. Aimez aussi les saints et les anges qui vous assistent. Adoucissez vos cœurs et devenez des exemples vivants de charité et d’unité entre vous et auprès des autres. C’est ainsi et seulement ainsi que vous pourrez enfin donner corps à votre projet et faire sauter toutes les barrières.

Bonne et sainte année, mes enfants. Ma bénédiction repose sur vous, sur vos familles, vos amis, et les hommes d’Église qui soutiennent cette œuvre. N’avez-vous point conscience d’avoir été choisis pour être mes témoins au milieu d’un monde où les faux dieux sont rois ? Par votre action, rassemblez, priez, louez, guérissez, réconciliez, unissez et soyez dans la joie car le Royaume des Cieux réside dans l’unité.

Jésus