Message du 2 mars 1996





Mon fils,

Écoute bien ceci. Il est des hommes – théologiens pour la plupart – qui, dans un désir de retour aux sources du christianisme, cherchent à séparer mes propres paroles de l’ensemble de l’enseignement que donne mon Église, afin de démontrer que ce dernier a été établi par des hommes.

Je désire cependant qu’ils n’oublient pas qu’une fois que je suis remonté auprès du Père, j’ai envoyé à mon Église le Paraclet pour son édification. Mon fils, un archéologue prendrait-il l’initiative de démolir un monument historique sous prétexte qu’il a été construit à différentes époques ? Non point ! Il se contente d’y reconnaître la marque de ces époques, d’y admirer la spécificité de chacune et sa contribution à la structure d’ensemble. Qu’il soit donc fait de même pour mon Église, dont les pierres sont menacées par de redoutables démolisseurs, conduits par les puissances des ténèbres.

Que personne ne cherche à remettre en question les vérités de foi qui, au cours des siècles et sous l’influence de l’Esprit Saint, ont été définies ou éclairées par les différents conciles et transmises fidèlement par mon Église. Car, je vous le dis, ces vérités n’ont pas été l’œuvre des hommes mais l’œuvre du Père et du Fils par l’Esprit Saint pour construire cette même Église.

Que chacun laisse au Magistère le soin de l’interprétation de l’Écriture et lui fasse confiance s’il ne veut pas voir la gabegie régner au sein de l’Église, car, je vous le dis de nouveau : « Tout royaume divisé contre lui-même court à la ruine » (Mt 12, 25). Si l’esprit de contestation continue de diviser cette Église, il y aura bien des souffrances avant que celle contre laquelle ne peuvent prévaloir les portes de l’Enfer renaisse de ses cendres.

Enfin, que nul ne s’emploie à moquer ni à démolir la Tradition, car elle est l’expression populaire et vivante de la foi catholique, celle des petits et des humbles. Quiconque aura contesté, attaqué ou sali mon Église aura à en répondre devant moi au Dernier Jour.

Mon fils, mon Corps Mystique tout entier souffre à cause de membres qui se coupent de la Tête pour se mieux laisser entraîner dans les pièges d’une société qui fait d’eux des esclaves, alors que moi, je veux les affranchir du Péché et les rendre libres.

Il devient de plus en plus urgent que les couples chrétiens donnent à leurs enfants et adolescents une éducation qui soit digne de ce nom, et où l’on daigne m’accorder une certaine place. Il devient de plus en plus urgent que mes fils et mes filles, au nom de leur foi, s’opposent ouvertement mais pacifiquement à tout ce qui détruit, dans cette société, le sens des valeurs et le goût des choses saintes. Alors, des miracles se produiront. Que les parents fassent monter vers moi une prière nouvelle, qu’ils me demandent de les aider à éduquer correctement leurs enfants et je leur accorderai les grâces nécessaires.

Je te bénis, toi, ton frère spirituel, vos familles, vos amis et les Pasteurs, prêtres et religieux qui soutiennent cette œuvre.

Jésus