Message du 20 juin 2021





Bien chers frères,

Vous qui accusez l’Église catholique de nuire à votre liberté lorsqu’elle vous met en garde contre tout ce qui peut empoisonner votre âme, offenser Dieu, votre Créateur et Père, et influer sur votre éternité, que ne critiquez-vous vos gouvernants (1) qui, par des politiques sanitaires insensées et despotiques vous musellent, vous confinent et nuisent non seulement à votre santé physique mais aussi à votre santé psychique ?

Vous qui accusez l’Église catholique d’avoir, au cours des siècles, délibérément intimidé ses ouailles en brandissant sous leur nez la menace de l’Enfer alors qu’elle n’a toujours eu pour objectif que de les ramener dans le droit chemin et de les faire réfléchir avant qu’ils ne commettent des fautes, que n’accusez-vous vos gouvernants (2) de vous terroriser depuis des mois pour vous pousser à vous faire « vacciner » alors que nul ne connaît encore l’étendue des dégâts que vont déclencher d’ici quelque temps toutes ces campagnes d’injections délibérément programmées ?

Depuis le Ciel, frères, nous vous affirmons que si nombre d’ecclésiastiques ont mis par le passé et continuent de mettre aujourd’hui leurs fidèles en garde contre le péché et contre l’Enfer, ils n’ont fait et ne font que leur devoir en reprenant les paroles des Écritures Saintes qui évoquent ce sujet, et celles mêmes de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, sans mâcher ses mots, a parlé du châtiment de la Géhenne (cf. Mt 23, 33), feu éternel préparé pour le Diable et pour ses anges (cf. Mt 25, 41) et réservé aux pécheurs non-repentants : « Large est la porte, a-t-il dit, spacieux est le chemin qui mène à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là ! » (Mt 7, 13)

En fait, en tenant ce discours préventif, l’Église a pu sauver des millions d’âmes du châtiment de l’Enfer (cf. Mt 25, 46) et leur ouvrir la porte de l’Éternité auprès de Dieu. « L’homme est semblable à un souffle, dit le psalmiste. Ses jours sont comme l’ombre qui passe » (Ps 144 [Vulg. 143], 4). Pourtant, c’est bien de cette vie terrestre éphémère que dépend toute la suite, et si vous nous en croyez (4), mieux vaut obtenir un passeport pour une Éternité de délices (cf. Ps 15 [Vulg. 14], 7) en menant une vie sainte qu’atterrir dans le feu qui ne s’éteint jamais (cf. Mc 9, 48).

La différence, chers frères, entre l’Église et vos gouvernements, c’est que ces derniers ne vous mettent point en garde pour vous sauver et vous libérer du Mal. Au contraire, sous l’influence d’instances supérieures qui veulent contrôler le monde et servent à cette fin le Prince des ténèbres, Maître de l’asservissement, de la possession et de la division, ils mettent tout en œuvre pour faire de vous leurs marionnettes, leurs pantins, leurs toutous obéissants et bien dressés, à qui ils entendent ôter peu à peu liberté et bon sens. Et cela non seulement à travers des bouleversements sociétaux immoraux et pervers mais aussi, aujourd’hui, par le biais d’une « vaccination » généralisée qui n’en est encore qu’à sa phase expérimentale et risque, par sa composition même, d’attenter à l’intégrité physique de l’être humain alors que celui-ci a été naturellement conçu par Dieu pour lutter, grâce à ses défenses immunitaires, contre les maladies qui viennent attaquer son organisme.

Paradoxalement, alors que vous vous permettez de remettre en question l’enseignement exigeant de notre Seigneur Jésus-Christ, qui ne veut que votre bien et le salut de votre âme, vous acceptez les yeux fermés le dangereux despotisme de vos gouvernants qui vous poussent coûte que coûte à vous faire « vacciner ». Que vous soyez enfant, adolescent, adulte ou vieillard, vous craignez tant pour votre santé et pour votre liberté que vous feriez n’importe quoi pour vous protéger de la maladie et de la mort. En témoignent les chiffres récents qui montrent l’empressement moutonnier des populations pour ces « vaccins ». Et des individus se vantent même d’avoir reçu leur première ou leur deuxième dose ! Sauf que, pauvres ignorants, vous n’êtes pas encore au bout de vos peines avec les doses, et l’avenir ne tardera pas à vous le montrer.

Demandez-vous plutôt, amis, quelles sont les véritables raisons qui peuvent pousser vos gouvernants à vous mentir effrontément à longueur de temps et suivre une telle politique alors que le fameux « virus » est parfaitement guérissable chez la plupart des êtres humains, surtout s’il est détecté précocement.

En outre, à présent qu’une partie des populations se trouve être « vaccinée », soyez attentifs à la suite des événements et à la censure médiatique qui vont advenir : lorsque l’épidémie soi-disant « reprendra », demandez-vous quels seront les véritables vecteurs de transmission du virus et si les hospitalisations et les décès qui adviendront se produiront chez les personnes non-vaccinées ou chez les autres. Et, s’il n’est pas encore trop tard, expliquez à vos enfants qu’il vaut mieux pour eux éviter coûte que coûte un « vaccin » qui n’en est pas un et qui n’en est qu’à son stade expérimental plutôt que de subir toute leur vie les fâcheuses conséquences d’une politique sanitaire criminelle.

Vivez, amis, une vie sainte, et appelez à votre secours l’Esprit Saint par la prière du Veni Sancte Spiritus (4), afin qu’il vous éclaire sur les dangers de la situation actuelle, la prégnance du mensonge, et qu’il vous fasse prendre, avec conviction et fermeté, les bonnes décisions. Appelez-le pour qu’il vous rassure et vous guide vers la vérité en vous faisant découvrir sur Internet les articles et vidéos des spécialistes les plus compétents et les plus sages, qui, bien vite, seront encore censurés parce qu’ils ont l’honnêteté et le courage de mettre les populations en garde contre cette perfide supercherie. Priez aussi le Psaume 140 (Vulg. 139) (5) pour que le Seigneur Dieu vous délivre du pouvoir des méchants et des impies.

Servez Dieu fidèlement, chers frères, dans la justice et la sainteté (cf. Lc 1, 75) et respectez les Commandements. Si vous aimez notre Seigneur Jésus, qui est le Sauveur, il vous délivrera de l’emprise du faux esprit, qui, de jour en jour, au moyen de l’intimidation et de la peur, asservit les consciences. Il illuminera ceux qui demeurent dans les ténèbres et l’ombre de la mort, et guidera vos pas sur le chemin de la paix (cf. Lc 1, 79).

Nous savons que nombre d’entre vous qui ont compris les enjeux de cette crise et refusent l’injection se trouvent peinés et même choqués de se voir parfois vertement agressés par des frères chrétiens qui les accusent d’adopter un comportement irresponsable voire criminel. Ces derniers appuient leurs accusations, entre autres, sur les propos du pape François, qui promeut avec détermination la « vaccination ». Comme nous vous l’avons déjà expliqué, amis, le pape, les évêques, les prêtres et les diacres ont le droit, comme tout être humain, d’exprimer des états d’âme, des souhaits ou des rêves en matière de politique sanitaire, mais cela n’engage qu’eux et non le Magistère de l’Église. Or, c’est là que le bât blesse car les gens croient que le pape s’exprime ex cathedra (6). Pour nombre de fidèles, en effet, et même pour certains incroyants favorables aux prétendus « vaccins », l’exhortation du pape François sur ce sujet est un modèle de charité qui paraît parfaitement justifié. En fait,  ce n’est que l’expression d’une opinion personnelle dans la mesure où le Saint-Père n’a aucune compétence en matière de virologie ou de génétique. Pour dire simplement les choses, ces « vaccins » ne sont pas son domaine ni celui de l’Église ! Exhorter tous les hommes à adopter un comportement solidaire par amour pour leurs frères est, sans conteste, une initiative louable. Cependant, est-il prudent d’encourager à une distribution massive de ces « vaccins » dès lors qu’ils n’ont pas été suffisamment testés et que leurs effets secondaires, surtout sur le long terme, risquent d’être dramatiques ? Est-il raisonnable de « vacciner » à tour de bras alors qu’une simple politique de prévention destinée à fortifier les défenses immunitaires des personnes exposées, et des traitements très efficaces ont déjà fait et continuent de faire leurs preuves en plusieurs pays ?

Si un homme vient à être pris en faute, disait Paul aux Galates, vous qui êtes spirituels, reprenez-le avec un esprit de douceur (cf. Ga 6, 1). Mais en quoi serait-il peccamineux de refuser une injection qui ne présente aucune garantie – ni de sécurité, ni d’immunisation, ni de non-contagiosité – et qui risque de faire entrer celui qui s’y soumet dans un cycle de « vaccinations » infernal ? Nul doute que les laboratoires pharmaceutiques et leurs vénaux complices continueront à en tirer de juteux profits si rien n’est fait pour mettre un frein définitif à leur machiavélique machination. Il en est d’ailleurs de même du port obligatoire du masque, décrété par les uns ou les autres sans aucune justification scientifique – qui représente un budget important pour les familles alors qu’il est un réel danger pour la santé dans toutes les classes d’âges.

Mais Dieu, chers frères, laisse les hommes libres : libres de se sauver, et aussi, libres de se perdre ! Libres de céder à la peur et de suivre, en fin de compte, des consignes délétères, et aussi, libres d’exercer leur discernement et de ne pas les suivre. Par ses prophètes, il avertit l’humanité, qui – en témoigne l’histoire du peuple hébreu tout au long de L’Ancien Testament – ne daigne pas écouter sa Parole. Cette histoire n’est, en effet, qu’une suite de trahisons et de réconciliations, de régressions et de progressions, de destructions et de constructions, où confiance, fidélité et persévérance sont néanmoins toujours récompensées.

Dans L’Ancien et Le Nouveau Testament, Bonne Nouvelle de notre Seigneur Jésus-Christ, Dieu se révèle aux hommes comme Père, un Père qui a tant aimé le monde, sa création, qu’il y a envoyé son Fils, l’Unique-Engendré, pour y dévoiler son visage et y faire connaître sa Parole. C’est ce qui le différencie du dieu des autres religions, qu’elles soient monothéistes ou polythéistes. Ainsi, son Verbe est la Lumière véritable (cf. Jn 1, 9) ; pourtant, la plupart des siens ne l’ont pas accueilli (cf. Jn 1, 11). Mais à tous ceux qui croient en son nom, il offre de contempler sa gloire, qu’il tient du Père (cf. Jn 1, 14), et fait don de sa grâce dans l’Esprit Saint.

Si nombre de chrétiens n’avaient pas trahi la foi de leur baptême et si l’apostasie ne régnait point aujourd’hui en de nombreux endroits sur cette Terre, l’Esprit Saint éclairerait les cœurs, Jésus Ressuscité conforterait les âmes, les hommes auraient confiance en leur Père du Ciel, les chefs d’États ne se laisseraient point pervertir par le pouvoir, le sexe et l’argent mais seraient, au contraire, dotés du plus grand discernement, et les populations ne se trouveraient point aussi désarmées devant le mensonge, la maladie et la perspective de la mort.

Compte-tenu de l’état de vos sociétés, dont la morale n’a cessé de se dégrader au fil des dernières décennies, ne soyez pas surpris que des malheurs dus à la perversité des hommes s’abattent sur la Terre. Dieu ne saurait aucunement en être tenu pour responsable. Cependant, si vous le priez avec confiance et lui offrez des sacrifices, si vous dites le rosaire avec foi et invoquez régulièrement la bonne Vierge Marie, votre Mère, l’archange saint Michel, et tous les saints que vous aimez, notre Seigneur Jésus-Christ vous enverra sa paix et vous protégera. Qu’il en soit ainsi pour chacun d’entre vous.

+ Vos frères dans la Vérité

(1) Formule littéraire signifiant : pourquoi ne critiquez-vous pas… ?

(2) Formule littéraire signifiant : pourquoi n’accusez-vous pas… ?

(3) Formule littéraire signifiant : si vous croyez ce que nous vous disons.

(4) Le Veni Sancte Spiritus (attribué à l’archevêque de Cantorbéry, Étienne Langton † 1228) :

Viens, Esprit Saint,
Et envoie du haut du Ciel
Un rayon de ta lumière.

Viens en nous, Père des pauvres,
Viens, Dispensateur des dons,
Viens, Lumière de nos cœurs,

Consolateur souverain,
Hôte très doux de nos âmes,
Adoucissante fraîcheur.

Dans le labeur, le repos,
Dans la fièvre, la fraîcheur,
Dans les pleurs, le réconfort.

Ô Lumière bienheureuse,
Viens remplir jusqu’à l’intime
Le cœur de tous tes fidèles.

Sans ta puissance divine,
Il n’est rien en aucun homme,
Rien qui ne soit perverti.

 Lave ce qui est souillé,
Baigne ce qui est aride,
Guéris ce qui est blessé.

Assouplis ce qui est raide,
Réchauffe ce qui est froid,
Redresse ce qui est faussé.

À tous ceux qui ont la foi
Et qui en toi se confient,
Donne tes sept dons sacrés.

Donne mérite et vertu,
Donne le salut final,
Donne la joie éternelle.

Amen. (Alléluia.)

(5) Le Psaume 140 (Vulg. 139) :

Délivre-moi, Yahvé, des mauvaises gens,
Contre l’homme de violence défends-moi,
Ceux dont le cœur médite le mal,
Qui tout le jour hébergent la guerre,
Qui aiguisent leur langue ainsi qu’un serpent,
Un venin de vipère sous la lèvre.

Garde-moi, Yahvé, des mains de l’impie,
Contre l’homme de violence défends-moi.
Ceux qui méditent de me faire trébucher,
Qui tendent un filet sous mes pieds,
Insolents qui m’ont caché une trappe et des lacets,
M’ont posé des pièges au passage.

J’ai dit à Yahvé : C’est toi mon Dieu,
Entends, Yahvé, le cri de ma prière.
Yahvé mon Seigneur, force de mon salut,
Tu me couvres la tête au jour du combat.
Ne consens pas, Yahvé, aux désirs des impies,
Ne fais pas réussir leurs complots.

Ils relèvent la tête, ceux qui m’entourent,
Que la malice de leurs lèvres les recouvrent ;
Qu’il pleuve sur eux des charbons de feu,
Que, jetés à l’abîme, ils ne se dressent plus :
Que le calomniateur ne tienne plus sur la terre,
Que le mal pourchasse à mort le violent !

 Je sais que Yahvé fera droit aux malheureux,
Qu’il fera justice aux pauvres.
Oui, les justes rendront grâce à ton nom,
Les saints vivront avec ta face.

(6) ex cathedra = du haut de la chaire ; avec autorité et solennité.

 Approbation du Père Marc-Antoine Fontelle o.b., docteur en théologie, en droit canonique et en droit civil.