Message du 25 décembre 2018





MESSAGE DE NOËL

Mon fils,

J’aime quand ton cœur est disponible pour moi. C’est aujourd’hui mon anniversaire et tu m’as offert ton âme en état de grâce. Je voudrais tant qu’il en soit ainsi partout autour de toi.

Mon Incarnation est l’événement le plus exceptionnel de toute l’histoire de l’humanité, et je remercie mon Église, celle de la Terre et celle du Ciel, de continuer, année après année, à le commémorer. Cependant, ils sont aujourd’hui tellement peu nombreux les hommes qui m’ouvrent leur cœur. M’ouvrir son cœur c’est recevoir le don de la foi, de la foi en moi, Jésus de Nazareth, en qui Dieu, mon Père, a mis tout son amour pour se révéler aux hommes de la Terre. Cela signifie que depuis mon Incarnation – celle du Verbe du Père – le Maître de l’univers a montré à l’humanité tout entière son visage, le visage de l’Amour, le visage du Pardon, le visage de la Joie et celui de la Vie, mais aussi le visage de l’Obéissance et celui de la Souffrance, car si j’avais fait l’économie de cette partie de ma vie sur cette Terre, nul être humain n’eût pu être sauvé ni entrer, à ma suite, dans l’Éternelle Vie.

Il n’est pas utile à mes fils et mes filles de faire de grands efforts intellectuels pour comprendre pourquoi je suis venu, car je suis venu pour révéler à tout être humain qu’il a dans le Ciel – c’est-à-dire dans une dimension qui lui est encore invisible – un Dieu qui l’aime et qui est tout à la fois le Père, créateur de toutes choses, le Fils, Médiateur entre le Père et l’humanité, et le Saint-Esprit, Personne aux multiples dons, chargée de dispenser ces derniers dans le cœur des hommes sages pour les faire participer à la Vie divine.

Mais combien les hommes sont loin de cette participation ! Car l’affinement de l’esprit humain, plutôt que de conduire l’humanité à l’accomplissement de la Volonté de Dieu en toutes choses, l’entraîne au contraire aujourd’hui vers l’abîme. Et les hommes passent leur précieux temps à se tourner vers tout ce qui n’est pas essentiel et qui satisfait leurs sens. La folie des dépenses à l’approche de Noël n’en est qu’un exemple frappant. Tu sais, toi, mon fils, quand tu entres dans un magasin ou quand tu te promènes dans la rue, combien peu de personnes ont une pensée pour moi et combien peu, aussi, croient à la réalité de ma Résurrection, même parmi ceux qui fréquentent les sacrements.

Mon fils, je veux toucher le cœur de tous, mais, pour cela, il faut que  chacun se réveille de sa léthargie spirituelle et croie en moi. Car je suis le Chemin, la Vérité et la Vie et nul ne va au Père sans passer par moi (cf. Jn 14, 6). Contemple mon visage, mon enfant, celui qui a été souffrant et qui a triomphé de la Mort sur la Croix. Regarde mes blessures, et dis-toi que ce Jésus de la Crèche, joufflu et potelé, souriant et désireux de découvrir le monde, brûlant déjà d’amour pour toute l’humanité, est le même que Celui qui a donné sa vie pour toi et pour tous les hommes de la Terre, afin de les délivrer de l’esclavage du Péché et de leur ouvrir les portes de la Vie Éternelle.

Jamais je ne dirai assez combien je l’ai aimée, cette humanité, et combien je l’aime. Si j’ai embrassé la condition mortelle pour mourir sur une croix, c’est afin de pouvoir transmettre à chacun de mes fils et à chacune de mes filles la clef de la victoire sur la Mort. Et si je leur ai offert mon Corps et mon Sang en héritage, c’est afin qu’ils se rendent dignes de les recevoir et qu’ils s’en nourrissent abondamment pour partager ma divinité, traverser sans entraves le ravin de la Mort et accéder au Ciel.

Je voudrais dire aujourd’hui à tous mes enfants de s’occuper de leur âme, et, en cela, de s’aimer davantage eux-mêmes pour pouvoir mieux encore aimer leur prochain. Plus, en effet, l’homme élève son âme par la prière, les lectures spirituelles et l’oraison, et plus il fréquente les sacrements, plus il se sanctifie et plus il allège le poids de son péché. Plus il m’accueille en son cœur et accomplit ma volonté, plus il trouve de bonheur à vivre la vertu de charité et plus il sent grandir en lui ma paix : les tentations s’espacent, les moments de combat spirituel se font plus rares, l’état de grâce s’installe et je règne sur son âme.

Mon fils, même certains de mes enfants qui semblent les plus fervents ne connaissent pas ma paix. Un malheur vient se mettre en travers de leur route et les voilà réduits à néant ! Un parent ou un ami proche vient à décéder et ils restent inconsolables ! N’est-ce point étonnant ? S’ils ne sont pas capables de déposer leur détresse au pied de ma Croix et de m’appeler à leur secours, de quoi leur foi est-elle faite ? Pour eux, qui suis-je, et pourquoi ai-je subi le supplice de la Croix et suis-je mort et ressuscité ?

Il est vrai que si la tombe est l’issue apparente de toute vie humaine, il n’est nul besoin de faire des efforts pour lutter contre le Mal ou pour se racheter. Le Prince de ce monde sait d’ailleurs se faire de plus en plus d’amis : il lui suffit d’éloigner de moi les âmes les plus sensibles et les plus influençables, de les griser de plaisirs et de biens matériels, de les couper de mon Église et des sacrements, et le tour est joué !

C’est pourquoi, en ce jour de Noël, je demande à tous mes enfants de venir à moi sans réticence.

Commencez à venir vers l’Enfant si le Crucifié vous rebute. Lisez les Évangiles, suivez-moi à travers le récit de ma vie terrestre. Vous pouvez aussi, parallèlement, lire les écrits de ma fille Maria (1), qui vous feront entrer sans doute plus précisément à la fois dans le mystère de mon humanité et dans celui de ma divinité. Petit à petit, suivez-moi jusqu’à Cana puis jusqu’au Calvaire, et comprenez l’amour inconditionnel dont je vous aime. Tournez-vous vers moi et je vous prêterai mes yeux pour vous montrer votre péché, l’emprise qu’il a sur vous et l’intérêt que vous lui accordez. Je vous prêterai mes yeux pour vous montrer combien ce qui m’importe, c’est que vous le regardiez avec de plus en plus de détachement, ce péché, et que vous preniez de la distance par rapport à lui, au point qu’il vous fasse sourire tant il est pitoyable, et que vous vous en débarrassiez, que vous le déposiez au pied de ma Croix et qu’il disparaisse dans l’océan de mon amour. Ce qui m’importe, c’est que vous m’aimiez, mes enfants, comme je vous aime, et que, forts de vos progrès spirituels toujours considérés avec humilité, vous vous aimiez vous-mêmes comme je vous aime.

Aimez-moi et faites-moi connaître autour de vous. Tandis que les médias, nouvelles idoles de ce temps, fourmillent de nouveautés et charment la société tout entière, des plus jeunes aux plus âgés, par leurs images et leurs écrits délétères, répandez autour de vous la Bonne Nouvelle de mon Évangile ! Parlez de moi et de ma Mère, parlez des saints, parlez du Ciel, parlez de mon amour, que j’offre à tous mes enfants. Parlez du repentir et du pardon et vivez en fils et filles de la Lumière. Que la joie de Noël vous y aide.

Je te bénis, mon fils, ainsi que ton frère spirituel, ton évêque, ton directeur spirituel, vos familles, vos amis, et les Pasteurs et prêtres qui soutiennent cette œuvre.

Jésus

(1) Maria Valtorta, L’Évangile tel qu’il m’a été révélé, nouvelle traduction 2017, Tomes 1 à 10, Électre, 2018. Sur Internet : http://www.maria-valtorta.org/ValtortaWeb/Oeuvre.htm