Message du 30 mars 2000





Mon fils,

Que l’épreuve que tu vis pendant ce Carême te rende plus proche de la souffrance des autres. Reste-moi fidèle. Ne détourne pas ton regard de ma face, et écoute bien ces paroles car elles te permettront de mieux saisir ce qu’est le « combat spirituel », cette lutte intérieure qui n’épargne aucun homme désireux de faire le bien.

Tu t’es interrogé, ces derniers temps, sur ce qu’est « la chair » et tu as consulté plusieurs ouvrages qui donnent des opinions souvent différentes. Voici ce que tu dois comprendre. Ce qu’il convient d’appeler « l’homme charnel », c’est l’homme dans ce qu’il a de matériel, de terrestre, d’organique, l’homme mû par la vie que lui a donnée son Créateur, porteur d’un bagage transmis par ses ancêtres, et régi par un psychisme comparable à un ordinateur des plus perfectionnés. Tributaire des lois de la matière en ce qu’il est un être corporel, tributaire également du bagage qu’il porte, dont l’immense richesse n’exclut ni les faiblesses ni les vices de forme, l’homme, par une sensibilité qui lui est propre, emmagasine, dès sa conception et pendant les premiers temps de sa vie terrestre, une somme incalculable d’informations qui lui viennent de l’extérieur – informations qu’il s’avère gérer plus ou moins bien, selon les cas. C’est, mon enfant, cette gestion qui est à l’origine de la plupart des « blessures » dites « intérieures », dont souffre l’humanité entière.

Le Péché Originel inclut, entre autres, la marque de toutes les réactions physico-chimiques de l’homme, propres à sa matérialité, et transmises par lui à ses descendants. L’enfant qui naît possède en lui les « traces » de générations et de générations d’ancêtres qui ont plus ou moins bien traité leur corps et leur psychisme ; les « traces » aussi de la relation établie avec la mère pendant la vie intra-utérine ; les « traces » des produits toxiques qu’elle a consommés – et tout cela peut avoir des conséquences déterminantes sur le développement physique et psychique de l’enfant, et, plus tard, sur sa vie d’homme ou de femme. Au Ciel, rien de tout cela n’existe plus puisque les corps spirituels ne sont plus soumis aux lois de la matière.

Le premier homme, Adam, par sa faiblesse et son péché de désobéissance, a marqué son être d’une empreinte indélébile – empreinte qu’il a transmise à ses enfants, et, à leur tour, ses enfants ont transmis cette empreinte et leur propre empreinte à la génération qui leur a succédé, et ainsi de suite jusqu’à aujourd’hui.

Moi, je suis venu pour vous délivrer de cet esclavage et vous dire : vivez saintement et respectez les Commandements, qui donnent la Vie. Respectez votre corps, qui est le temple de l’Esprit Saint. Entre vous, soyez doux et charitables, serviables, honnêtes, reconnaissants. Vivez dans l’amour et vous serez heureux.

Je te bénis.

Jésus