Message du 6 septembre 1987





Mes enfants,

En cette année mariale, les forces du mal vont se déchaîner contre le nom de Ma Mère et vous éprouverez une grande tristesse en lisant çà et là des propos qui le saliront et le mépriseront. Restez sourds à toutes ces attaques et conservez une confiance absolue en Mon Enseignement.

Comment des hommes corrompus par leur intellectualisme et leurs passions terrestres pourraient-ils juger de la Vérité ? Comment pourraient-ils comprendre la Pureté de Ma Mère ? Leur âme alourdie est comme un ballon de baudruche mal gonflé qui décolle à peine sur le sol. Elle distingue seulement la couche opaque des nuages qui roulent au-dessus d’elle, et refuse de croire qu’au-delà brille le soleil en un ciel bleu sans tache. Qu’elle devienne donc un aéronef, plus léger que l’air, pour s’élever dans le ciel et découvrir les merveilles insoupçonnées que dissimulent les nuages.

Mes enfants, veillez sur votre âme : nourrissez-la par la prière du cœur, enrichissez-la par l’oraison et les lectures spirituelles, fortifiez-la par des sacrifices et purifiez-la par la Confession. Offrez-la-Moi dans la Communion à Mon Corps et à Mon Sang et Je l’habiterai et la guiderai vers le Père. Ne vous laissez pas troubler par les moqueries et les faux jugements des hommes ; ne vous départez pas de votre paix intérieure à cause de la méchanceté ou de l’ignorance de certains. Restez sereins et aimants en toutes circonstances. Je suis la Vérité : comment pourrais-Je vous tromper ?

Des doutes, Mon enfant, vont venir assaillir ton âme et le Démon va te poursuivre de sa haine d’une manière acharnée ! Ne Me quitte pas et reste-Moi attaché en toute chose, dans ton métier et dans ta vie. Sois un modèle de toutes les vertus et laisse-Moi faire de toi ce qu’il Me plaira. Laisse-toi guider par Ma poigne amoureuse et sois sans crainte : tu sais que Je suis là et que Je ne t’abandonne pas. Ne parle pas avec passion et ne t’emporte pas, sur quelque sujet que tu abordes. Ne juge pas du bien que font les autres et ne les critique pas, même à huis clos. Fais-Moi simplement connaître autour de toi, apporte-Moi là où tu sais que Je ne suis pas. Donne de Moi une image conforme à celle que tu connais afin que chacun sache que c’est vraiment Moi qui te parle.

Pourquoi, Mes enfants, vous acharnez-vous à faire jaillir la lumière en frottant des cailloux alors que vous avez un interrupteur à portée de la main ? Comme vous recherchez la complication ! Tout serait si simple si vous vous tourniez vers Moi et si vous M’offriez votre cœur et votre âme ! Si vous Me laissiez agir entièrement dans votre cœur, vous deviendriez semblables aux anges du Ciel et la paix resterait en vous.

Au milieu de la corruption du monde, nombreux sont ceux qui recherchent le véritable amour, la véritable paix. Qu’ils ne se découragent pas. Ma Famille terrestre ne s’est pas pervertie avec le monde, Elle ne s’est pas laissé séduire par tous ces appâts que vous avez hâte de légaliser et d’intégrer à votre foi sous l’influence des faux prophètes de ce temps. Elle a rayonné partout et toujours de la Lumière du Ciel. Elle est restée pure au milieu de l’impureté, confiante au milieu de la contestation, aimante au milieu de la haine. Elle s’est fait haïr par les hommes à cause de cette Lumière, à cause de cet amour. Résistez à tout, Mes chers enfants, et soyez unis ; soutenez-vous les uns les autres de ce même soutien spirituel qui a uni Ma Famille terrestre. Si l’on vous dit : « Telle perfection est impossible sur terre ! », ayez soin de l’oublier aussitôt et de n’en faire aucun cas. Si l’on vous dit : « Vous ne vivez pas normalement, faites donc comme les autres ! », n’écoutez pas et ne vous tourmentez pas. Comment les amis du Fils de l’Homme, qui a été torturé, humilié, méprisé, pourraient-ils traverser le monde sans être victimes des mêmes calomnies ? En vérité, Je vous le dis, tout ce qui est mondain n’héritera pas du Royaume des Cieux ! Fermez donc vos oreilles aux sollicitations et aux attaques du monde et écoutez Ma Voix, celle qui désire votre bonheur éternel, car Je vous aime, Mes chers enfants.

Ils sont peu nombreux ceux qui perçoivent Mon appel : les cœurs se ferment à Mes Paroles par crainte du ridicule, par crainte des sacrifices qu’elles risqueraient de leur imposer… Mais Je n’impose rien, Mes enfants. Comment pourrais-Je vous forcer à M’aimer ? Le Père a laissé le Fils libre, et par le Sacrifice du Fils, Il laisse tous Ses enfants libres de venir à Lui. Ils le font, certes, de différentes façons, qui correspondent à des voies bien souvent personnelles – voies qui, la plupart du temps, les égarent ou bien les retardent. C’est pour cela que Je désire être connu en vérité !

Mes enfants, vous ne devez pas Me juger sur les désobéissances de Mon peuple ni sur celles de Mes pasteurs. Vous ne devez pas Me juger sur l’abandon de Mes brebis, car, si elles M’abandonnent, Moi, Je reste toujours prêt à les accueillir de nouveau au sein du troupeau. Comme la foi est mal comprise ! Comme Mon Enseignement est mal dispensé ! Pourquoi ne croit-on plus aux manifestations de la Puissance de Dieu ? Ah ! Mes chers enfants, vous vous privez de si nombreuses Grâces !

Que ceux qui attaquent le saint nom de Ma Mère, Son Immaculée Conception et Son Assomption dans le Ciel prennent garde ! Vous avez là des exemples de la perfidie du Malin, qui tente de détruire la notion de pureté, la rendant presque immorale aux yeux de l’homme. Ce n’est pas Mon Église qui a décidé de la Pureté de Ma Mère : celle-ci a toujours été, depuis le Commencement, et personne ne doit en douter. Tout ce qui vient du Père est parfait et nul ne peut rejoindre le Père sans se purifier de ses imperfections.

Soyez donc, Mes enfants, les défenseurs du saint nom de Ma Mère et de Ses saintes vertus dans l’amour afin que nul ne soit dérouté par les sinistres écrits de quelques pauvres humains.

Allez dans Ma Paix. Je vous bénis.

 Jésus