Message du 8 août 2020





Frères,

Je vous ai instruit sur l’Église, Corps Mystique du Christ Jésus, dont il est lui-même la tête et dont nous sommes tous les membres (cf. 1 Co 12, 12-27). Beaucoup s’indignent aujourd’hui du fait que notre sainte Église soit hiérarchisée. Je dis « notre » car l’Église n’a pas de barrières physiques ou temporelles : elle a été créée sur cette Terre par le Christ Jésus, qui l’y a fait rayonner par l’action de l’Esprit dans le cœur de ses disciples, à qui il a confié le ministère de la Réconciliation pour que chaque être humain réconcilié avec Dieu devienne justice de Dieu (cf. 2 Co 5, 18-21) jusqu’aux extrémités de la Terre (cf. Mt 28, 19), et qu’il soit glorifié (cf. Rm 8, 28-30) avec lui pour la Vie Éternelle. Ainsi, le Christ a fait franchir à son Église, son Corps Mystique (1), la barrière de la mort, afin qu’elle rayonne aussi au-delà de la vie terrestre jusque dans les Demeures célestes.

Après sa mort, le Christ Jésus, en effet, est descendu au schéol (2), où il a inondé de sa divine lumière les âmes des justes, qu’il a délivrées de leur prison de poussière (cf. Ap 1, 18) – à commencer par nos premiers parents – pour les réconcilier avec le Père et leur donner accès aux Demeures Célestes, les intégrant ainsi à part entière à son Église pour l’Éternité. Le Corps Mystique du Christ, fait d’amour et de sagesse, rayonne donc, par la puissance de l’Esprit Saint, à la fois sur la Terre des vivants et dans l’Éternité.

Dès cette Terre, frères, vous êtes conviés par Dieu à vous purifier de toutes vos souillures et à changer vos cœurs de pierre (cf. Ez 36, 25-26) : si vous transformez votre cœur dur, si prompt au jugement, en un cœur d’amour, bon et charitable, et si vous le laissez battre à l’unisson de celui du Seigneur Jésus, vous serez en harmonie avec la Tête du Corps Mystique et contribuerez à son unité en esprit et en vérité. En effet, plus vous vous purifierez de vos péchés et de vos imperfections, et plus vous allégerez le poids de votre âme ; plus vous vivrez dans la charité et dans la sainteté, et plus vous réduirez votre surpoids d’orgueil et d’égoïsme – celui-là même qui peut, s’il n’a été allégé avant l’heure de votre mort par une contrition sincère, vous entraîner jusque dans les tréfonds de la géhenne (cf. Mt 10, 28) (3).

Ces paroles ne sont pas innocentes : elles vous rappellent ce que le Christ Jésus et nous-mêmes vous avons toujours enseigné dans l’Évangile, et que vous devez croire au-delà de toutes les inepties que clament les médias et nombre d’ouvrages plus ou moins ésotériques sur la spiritualité.

Je veux être très clair, frères : c’est pour conserver fidèlement son enseignement que le Seigneur Jésus a créé l’Église avec, à sa tête, un chef : Pierre (cf.Mt 16, 18), qu’il a voulu cette Église sainte et riche de l’enseignement des Écritures, du dépôt de la foi, du sang des martyrs – à commencer par celui de ses Apôtres – et des écrits de ses Pères, de ses docteurs et de ses mystiques. Et si ses Pasteurs l’ont dotée d’une hiérarchie, c’est afin de la pourvoir d’une armature solide où chacun puisse se voir assigner une tâche bien définie, et où une obéissance fidèle y garantisse, à travers les siècles, l’unité et la paix.

Certes, nombre de ses ministres et de ses membres ne se sont pas toujours montrés à la hauteur de leur tâche, et leur comportement n’a pas toujours été très glorieux, mais d’autres ont été des êtres d’exception, des modèles pour leurs frères : l’Église en a exalté les vertus et les a déclarés saints ou bienheureux. Ce sont ceux-là, frères, que vous devez imiter parce qu’eux-mêmes ont imité le Seigneur Jésus, chacun à sa manière. Quel vivier de belles âmes, d’actes de bravoure et de charité, de désintéressement et de don de soi ! Lisez la vie des saints, frères aimés, et laissez-vous toucher par ces joyaux de spiritualité, dont vous ne pourrez retirer que du bien, à la fois pour votre âme et pour votre vie en général.

Ne vous laissez pas abuser par toutes les critiques qui pleuvent de toutes parts sur l’Église et sur ses ministres car ce n’est pas là l’important ! N’enterrez point la foi que Dieu vous a donnée sous prétexte que certains ecclésiastiques ne répondent pas toujours à vos attentes ou qu’ils ont commis de graves fautes. Au contraire, montrez-vous charitables en ne les jugeant pas, car vous aussi êtes membres de cette Église, et Notre-Seigneur vous a signifié avec quelle mesure vous serez jugés si vous portez vous-mêmes des jugements sur vos frères (cf. Mt 7, 2).

Pourtant, vous devez veiller à ce que ceux qui gouvernent dans l’Église ne soient corrompus ni par de fausses doctrines qu’ils auraient embrassées dans le sillage de théologiens véreux ou de la gnose, ni par l’argent, ni par la soif du pouvoir ou par des mœurs inacceptables.

Qu’il en soit aussi de même pour les dirigeants de vos pays : ouvrez les yeux, frères, et ne vous laissez pas tromper par les mensonges de politiciens vénaux qui privilégient leurs propres intérêts avant la santé et le bien de leur pays et de ses habitants. Car dans toute hiérarchie, lorsque les chefs sont pourris, la gangrène finit par gagner aussi le cœur et l’esprit de tous les membres. Cette pestilence, frères, c’est celle du Démon et de ses acolytes, qui envahissent aujourd’hui la Terre pour la mettre sous leur pouvoir. C’est pourquoi le Christ Jésus doit impérativement éclairer ces dirigeants. Mettre au pouvoir des athées ou des individus qui rejettent le Christ, c’est risquer de donner ce pouvoir à des ennemis de la foi et aussi de l’Église – c’est-à-dire au Démon lui-même ! C’est pourquoi vous devez prier sans cesse pour que ce dernier soit débouté et que l’amour du Seigneur Jésus règne dans les cœurs.

Vous qui n’aimez pas l’Église catholique et qui l’accusez de tous les maux en invoquant, la plupart du temps, les mêmes clichés ; vous qui voulez vous libérer de la tutelle de cette même Église et de son enseignement – particulièrement en matière de morale ; vous qui voulez être libres de faire ce que bon vous semble sans aucune contrainte ni aucune retenue, et qui vous réjouissez des lois iniques, immorales et infanticides qui sont en passe d’être votées dans ce pays, sachez que l’amour de Dieu et de la Vérité a déserté votre cœur !

Vous qui détenez le pouvoir et les responsabilités, et qui ne faites rien pour vous opposer vigoureusement à tout ce désordre, sachez que la droiture et le sens commun ont déserté votre esprit ! Vous êtes des criminels inspirés par le Malin, et, si vous ne vous convertissez pas, si vous ne laissez pas l’Esprit Saint vous inspirer ce qui est juste, vous n’aurez aucun moyen d’échapper à une Éternité de souffrances.

L’amour de Dieu, le Créateur, si respectueux de sa créature, se voit trahi, meurtri, sali. Aujourd’hui, même des enfants innocents sont visés. C’est pourquoi le Seigneur Jésus m’a choisi pour demander à son Église de la Terre – que l’on dit « militante » – de s’opposer avec force à de tels abus pour protéger ses petits, protéger la foi dans le Christ Jésus et protéger la morale à tous les niveaux, non seulement en France mais aussi dans les autres pays qui ont connu ou connaissent eux-mêmes une telle perversité. Si cela n’est point accompli, c’est l’Église tout entière qui continuera à subir directement les assauts du Démon à travers des maltraitances et des persécutions – d’abord sournoises et ensuite plus ostensibles – issues des pouvoirs en place.

Déjà aujourd’hui, frères, cessez de vivre dans cette peur panique irrationnelle entretenue encore si régulièrement jour après jour par nombre de vos médias, et allez respirer à fond le grand air de vos vacances pour fortifier vos défenses immunitaires en des endroits sains où nul ne puisse vous obliger à porter un masque. En effet, ceux qui le portent sans le changer fréquemment en font souvent un réservoir de bactéries – et même de champignons – qui ne peut que laisser présager l’activation ou la réactivation de pathologies sévères. Lorsqu’elle est décrétée pour soi-disant vous protéger d’une épidémie qui n’est plus dans sa phase active, cette consigne insensée risque de déclencher dans bien des cas des maladies respiratoires qui seront mises ensuite sur le compte du fameux virus alors qu’il n’en sera rien ! Il s’agit là d’une pratique déjà bien rodée visant à inciter les masses à accueillir favorablement – voire à quémander – un « vaccin », dont les bienfaits n’auront pas été prouvés mais dont les enjeux économiques seront considérables !

Profitez aussi de ce temps de détente pour prier pour vos dirigeants, qui sont, malheureusement et pour beaucoup, des êtres cupides et bien mal éclairés, et ouvrez les yeux sur leurs contradictions avant qu’il ne soit trop tard !

Je m’associe, frères, à vos requêtes auprès du Seigneur Jésus afin que surgissent, dans les nations, des dirigeants dignes de ce nom qui se conduisent avec justice et parlent loyalement, qui refusent un gain extorqué et repoussent de la main le pot-de-vin, qui se bouchent les oreilles pour ne pas entendre les propos sanguinaires, et ferment les yeux pour ne pas voir le mal (cf. Is 33, 15).

Priez aussi la Mère du Seigneur Jésus, la Reine du Ciel, dont nous fêterons bientôt l’Assomption, d’éclairer vos esprits, d’apaiser vos peurs et de vous protéger du pouvoir malsain d’hommes et de femmes corrompus, capables de vous mentir effrontément sur la réalité de la situation sanitaire de votre pays dans le simple but de vous manipuler pour en retirer d’avantageux profits.

Que la Paix de notre Seigneur Jésus-Christ soit sur vous,

+ Paul, Apôtre de Jésus-Christ

(1) Cf. Catéchisme de l’Église catholique, nn. 748-750 ; nn. 751-780 ; nn. 781-810 ; nn. 811-870 ; nn. 871-896.

(2) Le schéol ou shéol : séjour des morts dans La Bible.

(3) La géhenne : séjour des réprouvés dans La Bible, c’est-à-dire l’enfer (cf. Catéchisme de l’Église catholique, nn. 1033-1037).

Nihil obstat : Abbé Marc-Antoine Fontelle
Imprimatur : + Mgr Gilbert Aubry