Message du 30 août 1985
Bien chers frères,
Combien vous êtes partagés entre les normes que vous impose la société moderne et votre morale chrétienne ! Et combien vous préférez vous adapter à cette société afin de passer pour des êtres normaux et libérés, plutôt que de vivre l’Enseignement de Jésus-Christ, quitte à paraître ridicules…
En effet, si vous vous comportez chrétiennement, chacune de vos paroles, chacun de vos actes sont jugés et souvent méprisés par les autres. Vos sorties sont commentées, vos fréquentations remarquées et parfois même sujettes à d’odieux ragots. Amis, ne soyez pas inquiets ! Vos frères du Ciel vous soutiennent dans cette épreuve et vous témoignent un amour fidèle et une admiration certaine lorsque vous supportez avec patience les railleries auxquelles vous vous trouvez confrontés. Les personnes qui vous calomnient se font, sans même le savoir, les instruments du Démon. Les conséquences de leurs paroles diffamatoires leur apparaîtront au grand jour dans l’Autre Vie. Mais vous, fuyez les jugements, fuyez l’hypocrisie et la fausseté ! Gardez courage, la fidélité au Seigneur doit rester votre fierté.
Savez-vous, amis, que ces personnes qui vous condamnent ou se moquent de vous parce que vous voulez vivre chastement sont souvent possédées par les démons de la chair et se permettent, dans leur vie privée, d’inavouables licences ?… Comment pouvez-vous, hommes et femmes hypocrites, pratiquer l’adultère sans honte ni remords, vous trouver des raisons pour justifier votre comportement infâme, et aller tout de même recevoir le Corps du Christ simplement parce que vous en éprouvez le désir ou pour faire comme les autres, à la Messe dominicale ? Vous qui vous croyez en droit de considérer la pureté comme méprisable, sachez que vous êtes anathèmes aux yeux du Seigneur ! Vos confessions – si encore vous accomplissez cette démarche – n’ont aucune valeur, et vous n’avez rien compris à la religion à laquelle vous appartenez ! Car vous n’allez pas à confesse pour demander pardon au Seigneur et prendre la ferme résolution de ne plus pécher, vous y allez laver votre âme pour ensuite la souiller de nouveau, comme la prostituée lave son corps avant de le souiller de nouveau ! Cela ne vous semble-t-il pas trop facile ? Quelle est donc votre foi ? Certainement pas la foi en Jésus-Christ, qui est tout Amour et toute Pureté, et sur Qui vous crachez par vos actions infâmes ! N’avez-vous pas compris que le Seigneur attend de vous la pureté de cœur comme de corps pour Le recevoir dans l’Eucharistie ? Croyez-vous que vous dussiez être fiers de posséder un « amant », une « maîtresse », ou d’accumuler dans votre orgueil de mâle ou de femelle des « conquêtes » ? En outre, certains désirent encore passer pour des êtres vertueux, et n’hésitent pas à préserver les apparences en se rendant à la Sainte Table ! Comment donc, hypocrites, pouvez-vous confesser un péché et promettre de le combattre en récitant un Acte de Contrition, alors que c’est votre vie tout entière qu’il faudrait changer et que vous n’en avez nullement l’intention !
Oh ! prêtres de Jésus, même au nom de l’Amour du Christ, ne cautionnez pas les pratiques adultères ! Donner l’Absolution n’est pas donner l’aumône ! N’oubliez pas que s’il est dit : « Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis », il est dit également : « Ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus » (Jn 20, 23), et souvent vous oubliez cette partie de la phrase du Maître. Lorsqu’une personne est dans une situation irrégulière, elle ne peut donc recevoir l’Absolution à moins qu’elle ne soit fermement décidée à rompre avec son péché. Mais comment comprendriez-vous cela, prêtres anathèmes qui parfois quittez l’obscurité de votre confessionnal – quand encore il vous arrive de vous y rendre – pour aller rejoindre une maîtresse ou quelque fille facile ? Vous êtes de ces vers qui rongent le Fruit de l’intérieur et il eût mieux valu pour vous que vous ne fussiez pas nés !
Pauvre Jésus ! Le Démon, qui ne sait que faire pour semer le trouble dans l’esprit des chrétiens sincères et pour les détourner de l’Église, leur met parfois malheureusement sous les yeux le comportement indigne de certains ministres du Christ. Chrétiens qui vivez cela, n’abandonnez pas votre place et ne soyez pas déroutés, car ces prêtres ne sont plus dans la lumière de la Vérité. Recherchez un bon prêtre et confiez-lui votre souci…
Frères, renonceriez-vous à vous rendre à votre boulangerie si vous saviez que le magasin a été détruit à l’exception du fournil, et que, malgré l’état du lieu, le boulanger y poursuit sa tâche ? Alors, ne vous détournez pas de l’Église à cause du délabrement de certains de ses ministres, car ce n’est pas en eux que vous puisez votre force, c’est dans le Pain Eucharistique, qui est le Corps et le Sang de votre Sauveur !
Mais revenons à la Confession. Que se passe-t-il, amis, lorsque, dans votre société, les clauses d’un contrat ne sont pas respectées ? C’est une des causes d’annulation du contrat, et sont parfois même exigés des dommages-intérêts. Respectez donc le contrat de la Confession passé avec Dieu, et recherchez des prêtres qui soient disposés à vous écouter, car il est vrai que trop désertent aujourd’hui cette tâche, plongés qu’ils sont dans des occupations de nature intellectuelle ou matérielle qu’ils croient utiles : réunions stériles, études linguistiques de textes bibliques à partir de traductions, utilisation systématique de matériel audiovisuel, pratique d’une profession en sus, etc., – tout cela pour satisfaire leurs goûts personnels ou nourrir leur popularité…
Nous vous l’avons expliqué précédemment, la Confession est à la fois humiliation, repentir et ferme résolution de ne plus pécher. La troisième clause du contrat n’est pas la moindre et vous semblez l’oublier, vous qui désirez légitimer vos infamies ! Car une confession ne peut être valide que si, du fond du cœur, l’homme dit au Seigneur sa profonde contrition et désire plus que tout se débarrasser de son péché afin de pouvoir, de nouveau, être uni à Dieu.
Ne soyez pas des sépulcres blanchis ! Si vous commettez l’adultère, si vous avez un amant, une maîtresse, et prétendez quand même aimer votre Dieu, vous devez rompre immédiatement avec ces pratiques indignes, car vous ne pouvez pas servir à la fois votre égoïsme et le Seigneur ! Le Seigneur est Amour et Pardon mais Il est aussi Justice. Il accorde Ses Grâces aux personnes sincères mais n’approuve guère les consciences élastiques. Ne trouvez pas toujours des excuses à vos agissements : « Parce que ma femme est malade… », « Parce que mon mari est impuissant… », « Parce que nous avons des incompatibilités de caractère, des différences intellectuelles, sociales… », etc., «…et parce que j’ai droit au plaisir malgré tout ! » – autant de raisons qui ne justifient en rien votre comportement ! Dans le Mariage, le couple doit rester uni pour le meilleur et pour le pire. Si le Seigneur a permis ces contrariétés dans votre couple, c’est peut-être pour vous faire prendre conscience qu’existe aussi cette autre forme d’amour dont nous vous avons déjà longuement parlé et que nous nommons amour spirituel. Jugez-vous de la réussite d’un mariage seulement sur une entente charnelle ? Pauvres amis, s’il en est ainsi, vous n’avez rien compris à l’amour !
Recherchez la paix, l’accord, la conciliation, et sachez faire des concessions. Ne vous mettez pas en colère et sachez dialoguer sans heurts, échanger avec tendresse. Si vraiment vous vous aimez, vous accorderez moins d’importance à vos corps pour accorder la priorité à vos âmes. Lorsque vous pensez « ne plus vous aimer », définissez d’abord cet amour et analysez les liens qui vous unissent. N’allez pas, sans réfléchir, chercher ailleurs un plaisir égoïste – même s’il est partagé – avec un nouveau ou une nouvelle partenaire !
Maris qui vous prétendez chrétiens et qui respectez votre femme, ne désirant pas lui imposer vos fantasmes de crainte de la souiller, vos sentiments sont charitables, mais ne gâchez pas la beauté de votre amour en visitant des prostituées secrètement et racontant des mensonges sur votre emploi du temps !… N’oubliez pas que vous appartenez tout entiers à votre épouse, et que même cette sorte d’adultère n’est pas légitime. Maîtrisez vos instincts et comprenez l’amour spirituel jusqu’à pouvoir le vivre ! Alors, vous aurez trouvé le vrai bonheur et la vraie liberté dans l’amour. Si vous désirez avoir des ami(e)s en dehors du Mariage, et si vraiment vous vous aimez, restez dignes de cette amitié ou de cet amour en respectant les Commandements : ainsi, chacun peut apprécier la présence de l’autre puisqu’il sait que ses visites ne sont pas axées sur l’assouvissement du désir sexuel en dehors duquel, aujourd’hui, peu de partenaires ont un véritable dialogue…
Femmes qui vous prétendez chrétiennes, ne trompez pas votre mari ! Ne lisez pas tous ces magazines du Diable qui sont à l’étalage des librairies et ne traitent que de « libération » de soi par les sens ! Ne recouvrez pas votre visage de maquillages trop aguichants et vêtez-vous décemment. Ne cherchez pas coûte que coûte à séduire. Ah ! combien le sexe pour le sexe a corrompu et détruit les véritables relations humaines ! Combien cet esclavage a dégradé l’homme et le transforme peu à peu en bête immonde à l’image des démons de l’Enfer !
Jeunes chrétiens dont la sexualité s’éveille, ne vous laissez pas entraîner dans les voies de la corruption. Respectez votre corps, et ne sombrez pas dans l’esclavage d’habitudes néfastes qui verraient périr votre santé spirituelle. Ne cherchez pas de raisons à vos pensées et à vos actes impurs en dehors de l’égoïste satisfaction procurée par les jouissances immédiates ! Ne donnez pas à votre corps ces « habitudes » dont la médecine vous affirme qu’elles sont le lot de tout adolescent. La découverte du plaisir sexuel est la porte ouverte aux démons de l’impureté qui, jour après jour, année après année, travaillent dans l’imagination pour y semer les pensées les plus coupables, les plus malsaines, les plus inavouables, jusqu’à ce qu’à l’âge adulte – et même, à l’heure actuelle, bien avant, pour le malheur de tous ! – vous réalisiez pleinement vos fantasmes dans la chair, vous laissant entraîner par d’autres ou entraînant les autres à votre tour. Telle est la progression considérée comme « normale » de la sexualité humaine. Combien de parents sont fiers de l’accumulation des conquêtes d’un fils ou d’une fille ! Combien de jeunes exposent chaque jour leur corps aux jouissances les plus perverses ! Combien satisfont leurs sens comme ils vont manger ou uriner ! Pauvre civilisation, les saines amitiés existent-elles encore ?
Jeunes chrétiens qui désirez rester purs, restez maîtres de votre imagination et maîtres de vous-mêmes ! Ne craignez pas d’être jugés par cette société d’esclaves du péché et de moutons de Panurge ! Ne laissez pas les démons de la curiosité pénétrer dans votre cœur. Apprenez sainement ce que vous désirez savoir sur le fonctionnement du corps de l’homme et de la femme, et, de grâce, n’associez pas la conception d’un enfant à la pourriture qu’étale, dans les revues et les films, la société d’aujourd’hui !
Nous vous affirmons qu’un enfant peut être conçu dans la pureté d’esprit comme de corps, dans un amour profond et partagé. Fuyez les magazines et les films « pornographiques » – ou « érotiques » puisque vous poussez la subtilité jusqu’à distinguer entre les deux, car aux yeux de Dieu, la différence reste purement intellectuelle… Restez sains de corps et d’esprit et ne craignez pas les moqueries auxquelles cette attitude peut vous exposer. Évitez les grossièretés et les conversations malsaines. Offrez tout cela au Seigneur et demandez-Lui, si vous désirez vous marier un jour, qu’Il vous conduise dans la pureté jusqu’à celui ou celle qui ambitionne le même avenir que vous, loin du péché et de la perversion. Jeunes frères, jamais vous n’aurez à regretter un excès de pureté vécu pour le Seigneur. Les jeunes qui ne ressentent aucune culpabilité dans l’impureté sont possédés par les démons du même nom, destructeurs du véritable amour, de la famille, du Mariage et de toutes les vraies valeurs qui plaisent au Père du Ciel. Ne suivez pas, jeunes chrétiens, vos camarades dans l’impureté et n’ayez pas honte de ne pas commettre un mal que vous refusez ! Au contraire, restez forts dans la pureté.
Jeunes chrétiens qui recherchez votre identité en cette période critique qu’est l’adolescence, et qui vous sentez attirés par des pratiques sexuelles déviantes, n’ouvrez pas la porte aux fantasmes et reprenez confiance en vous. Ne laissez pas les démons de l’impureté s’emparer de votre imagination et s’en donner à cœur joie ! Combien vous auriez à rougir si vous deviez alors avouer publiquement vos pensées et vos désirs ! Ne croyez pas que vous soyez les seuls à subir ces attaques : des milliers d’autres jeunes de votre âge sont aussi influencés par les mêmes démons, qui tentent de les attirer vers une sexualité malsaine fondée sur la satisfaction immédiate et égoïste des sens. Ces démons peuplent vos rêveries des partenaires les plus variés, d’un sexe ou de l’autre, ou des deux à la fois, de tenues vestimentaires érotiques, de situations malsaines et ambiguës, d’actes inavouables, et ils tentent de vous persuader que toutes ces images sont le produit de vos propres désirs. Jeunes frères, surtout, ne les croyez pas !
Refusez ces rêveries au moyen de votre volonté, éloignez de vous tout ce qui peut les rappeler – images, revues, films, etc. – et orientez vos pensées vers d’autres centres d’intérêt : vos études, des lectures saines, de la bonne musique, la pratique d’un sport, d’un instrument de musique, d’un passe-temps favori, la prière, et – pourquoi pas ? – la Messe si vous le pouvez. Restez fermes dans votre décision et vous vous rendrez compte, à votre grande surprise, que votre esprit devient plus libre et que les rêveries préoccupantes disparaissent. Mais ne croyez pas que cette accalmie soit définitive, car, si vous avez la faiblesse de rappeler à vous ces images, elles ne tarderont pas à revenir de plus belle ! Votre pureté dépend donc de vous.
Jésus-Christ est venu vous apporter les armes de la victoire contre l’impureté : la prière, les Sacrements, une vie saine et équilibrée, et la maîtrise de soi. Recherchez la compagnie de jeunes de votre âge qui soient sains de corps et d’esprit, qui sachent vous comprendre, afin que vous vous sentiez soutenus. Ne vous laissez pas séduire par les appels de la société : la drogue, le vice, et les arts de toutes sortes, qui ne sont souvent que des artifices placés sur votre route pour vous faire chuter.
Regardez ce garçon sain : un jour, il se laisse tenter par la photographie de paysages, puis par les portraits, et, influencé par ses camarades, il se met à photographier des nus. Sous le couvert de son art, il ouvre la porte à la curiosité, et les occasions de chute lui deviennent faciles. Observez cet autre jeune qui vient d’acquérir un magnétoscope et qui, en cachette, loue des films pornographiques pour les visionner en l’absence de ses parents, et conservera cette habitude à l’âge adulte… Frères, les progrès de la technique ne pourraient-ils pas être utilisés à autre chose qu’à la destruction de l’homme ?
Jeunes chrétiens qui avez pris goût aux actes homosexuels, n’écoutez pas ceux qui prétendent légaliser ces pratiques, même s’ils sont prêtres ! Si votre enfance a été marquée par l’absence d’amour d’un père ou d’une mère ou quelque circonstance traumatisante, si votre corps est faible, si votre hérédité n’est pas bonne, n’en accusez pas Dieu et ne recherchez pas dans des satisfactions sexuelles illicites l’amour qui vous a manqué ! Car vous sombrerez totalement dans le vice, et jamais aucun de vos innombrables partenaires ne parviendra à combler votre désir. Pourquoi allez-vous vers des prêtres qui partagent vos points de vue et parfois même vos pratiques ? Croyez-vous que Dieu soit encore à leurs côtés ? II est certes bon que des prêtres vous aident, mais qu’ils vous aident à découvrir ce qu’est la vraie pureté si vous désirez vous approcher des Sacrements ! Car il n’est pas de compromis en matière de pureté : la souillure et l’impudeur ne peuvent hériter du Royaume des Cieux (Cf. 1 Co 6, 9-10).
Vous donc qui savez cela devez mettre tout en œuvre pour vous réformer. Le Maître n’a-t-Il pas dit, en effet, en parlant des hommes : « Si Je n’étais pas venu, si Je n’avais pas parlé, ils n’auraient pas de pêché, mais maintenant ils n’ont pas d’excuse à leur péché » (Jn 15, 22) ? Est appelé pécheur celui qui commet le péché et non point celui qui lutte contre ses tendances mauvaises ou contre les tentations. Si votre hérédité, votre enfance ou votre corps vous ont prédisposés à certains penchants, sachez que l’Eglise ne vous condamne pas : Elle condamne seulement les pratiques qui s’ensuivent immanquablement s’ils ne sont maîtrisés dès le départ. Efforcez-vous donc de changer de vie et de vous couper de tout ce qui peut vous rappeler votre péché. Et ne croyez pas que la seule homosexualité soit en cause ! Le Seigneur condamne toute forme d’impudeur et de déviance, même au sein du Mariage !
Comprenez donc que si vous désirez vivre une amitié pure, vous devez exclure de vos rapports l’attrait de la chair et vous en tenir à des relations fraternelles et affectueuses. L’amour spirituel dénué de tout désir impur volontaire peut parfaitement être vécu entre vous. Si vous recevez le Seigneur dans la Sainte Communion sans vivre cet amour-là, vous êtes anathèmes ! Demandez avec persévérance l’aide du Seigneur et de Sa Douce Maman, qui peuvent changer votre cœur. Après une confession générale sincère de tous vos désirs impurs, de toutes vos pensées secrètes et actes vicieux, et la ferme résolution de renoncer à toute pratique déviante, repartez d’un bon pied et votre vie sera transformée dans la vraie foi ! Ainsi, vous ne mériterez plus d’être qualifiés de ces noms infâmes, que vous ne parvenez pas à accepter pour vôtres.
N’oubliez jamais que le Seigneur est Toute Miséricorde et qu’aussi bas que vous soyez tombés, si vous Lui demandez pardon et éprouvez le désir de Le rejoindre dans Sa Lumière, Il vous relèvera. Gardez confiance dans le Seigneur et ne soyez jamais désespérés, même si votre cas vous paraît irrémédiable ! Surtout, ne pensez jamais au suicide en croyant que le sacrifice d’une vie honteuse puisse vous purifier de vos infamies… Au contraire, ce sont vos souffrances sur cette terre qui pourront vous purifier.
Lorsqu’une personne naît avec un seul bras et qu’elle se sent handicapée dans son corps, elle souffre de son infirmité et la plupart du temps la rejette. En est-elle responsable ? De même, lorsque « quelque chose » en vous vous dérange, et que votre conscience le rejette, ne croyez pas que vous en soyez chaque fois responsables. Une idée perverse n’est pas encore un péché : elle ne le devient que dans la mesure où elle est acceptée comme pensée nourrie volontairement. Alors, vous l’appelez, vous satisfaites ses désirs et l’intégrez progressivement à votre être jusqu’à ce qu’elle le possède totalement. Le petit détail que vous avez oublié, frères peu scrupuleux, c’est que ce « quelque chose » est du Démon et se nomme esprit pervers ou démon de l’impureté. Il sera bien difficile à certains êtres humains d’admettre cela, mais nous vous rappelons une nouvelle fois que Jésus-Christ, sur terre, a passé une bonne partie de Son temps à chasser les démons du corps des hommes ! L’importance que prend le vice dans votre société n’a pas d’autre cause que l’infestation ou la possession de l’esprit et du corps humain à différents degrés par les démons de l’impureté ! Satan est très malin et, désirant la ruine de l’homme, il sait par quel biais il peut le mieux séduire, n’oubliez jamais cela !
Jeunes chrétiens qui êtes angoissés par des problèmes personnels de nature sexuelle, gardez confiance en Dieu, confiez-vous à de bons prêtres, et ne vous laissez pas séduire par les théories de certains psychologues, psychiatres et sexologues qui prétendent « libérer » les corps alors qu’ils les infestent de démons ! Ne lisez pas de livres malsains. Pour tout remède, nous vous conseillons une profonde introspection face à la Croix et une cure de spiritualité : confession, Messe, prière, Communion, lecture de vies de saints, méditation en pleine nature, retraite dans un cloître. C’est en aspirant à la perfection et en souhaitant de tout cœur y parvenir que vous vaincrez tentations et problèmes. Pourquoi vous posez-vous autant de questions de nature sexuelle ? Le chrétien ne devrait pas se préoccuper de cela ! S’il n’a, à cet égard, d’autre critère de référence que la vie du monde, il sera, en effet, perpétuellement angoissé par sa singularité. Alors écoutez ceci : en suivant le Christ, tout homme a la possibilité d’être vraiment ce à quoi il aspire. Si vous êtes maîtres de vous-mêmes, n’ayez aucune crainte ! Restez purs car telle est la seule vérité. Plus vous vous préoccuperez de vos propres problèmes et « vous contemplerez le nombril », moins facilement vous parviendrez à les résoudre. Ne soyez pas inquiets ! Ne vous attachez pas aux jouissances de ce monde, car les habitudes néfastes s’ancrent en l’homme plus facilement qu’elles ne sortent de lui. Elles laissent parfois dans la conscience des marques indélébiles, qui viennent la tourmenter jusqu’à la mort…
Jeunes de ce temps, faites-vous des amis qui soient aptes à vous comprendre au sein de la communauté catholique. N’étalez pas vos problèmes devant tous car on se moquerait de vous. Choisissez vos amis avec discernement, et vos confidents parmi vos amis.
Prêtres qui orientez mal les jeunes d’aujourd’hui et cherchez à les déculpabiliser face au péché d’impureté, leur permettant les plaisirs des sens « à condition de ne pas en abuser », vous n’êtes plus inspirés par l’Esprit Saint ! Malheur à vous qui éloignez les âmes de la Vie Divine ! Restez donc purs vous-mêmes, et, ainsi conscients des bienfaits de cette précieuse vertu, vous saurez la conseiller à vos ouailles…
Jeunes et moins jeunes qui vous détournez de la religion catholique parce qu’elle n’est pas suffisamment permissive, vous n’avez rien compris à votre Dieu ! Vous qui avez embrassé cette religion à votre Baptême, et avez formulé de solennelles promesses à votre Communion et à votre Confirmation, comment avez-vous pu devenir aussi lâches ? Il eût mieux valu que vous ne connaissiez pas Jésus-Christ, car Lui aussi vous dira, alors que vous prétendrez le connaître : « Je ne sais d’où vous êtes ! » (Lc 13, 27). Il n’y a rien de plus grave que le choix délibéré de la corruption après avoir connu le Christ (Cf. 2 P 2, 20-22).
Frères qui avez abandonné votre religion pour « recouvrer la liberté », vous êtes devenus esclaves du péché, et si vous ne vous repentez pas sincèrement, si vous ne vous réformez pas de l’intérieur, si personne ne vous aide par des sacrifices et des prières, vous ne rencontrerez jamais l’Éternel dans la Lumière. Ressaisissez-vous tant qu’il est encore temps ! Soyez humbles, reconnaissez vos torts, confessez-vous souvent et recevez le Corps du Christ. Ne péchez plus, et que la Grâce vous sauve !
+ Vos frères dans la Vérité