Message du 27 juillet 2024





Mes chers enfants,

Je vous ai encore récemment mis en garde contre les prétendus « messages » attribués à votre Serviteur, à sa bonne Mère, à ses saints ou à ses anges, qui fleurissent sur la Toile (1). Certains sont transmis par des voyants souvent en vogue, attendus fébrilement, puis diffusés librement par leurs inconditionnels, qui y adhèrent les yeux fermés. Si, en général, ces messages rappellent les vérités enseignées par mon Église catholique, certains mettent aujourd’hui aussi en garde contre des événements apocalyptiques présentés comme inévitables, et prescrivent des solutions de protection ou de fuite qui sont tout bonnement grotesques. Enfin, pour couronner le tout, lorsque les supposées prophéties ne se réalisent point, de nouveaux messages viennent expliquer que le Père du Ciel, attendri par une profusion de prières, a finalement renoncé à accomplir ses effrayants desseins.

Je vous demande une fois encore, mes chers petits, de ne pas être dupes et de rester prudents, car à cause de tels messages, nombre d’âmes sensibles sombrent dans la peur et l’insécurité, abandonnent leur travail, quittent leur habitation ou vendent leur maison pour aller s’installer dans des régions qui, selon les dires des présumés « voyants », seront protégées au moment des événements annoncés. D’autres font, par anticipation, des provisions de bouche et de guerre, de sel et de cierges bénits, de médailles et de scapulaires censés les protéger contre ce qui doit advenir et contre l’action des démons. Ces manières de faire sont inappropriées, voire superstitieuses, et indignes de tout chrétien !

Vous savez bien, mes enfants, que ce sont avant tout la pureté de vos cœurs et la sainteté de vos vies qui m’importent – pureté et sainteté que vous devez conserver en toute circonstance et jusqu’à votre dernier souffle, car elles sont la clef du Royaume des Cieux. Et vous devez savoir qu’elles ont, en vérité, beaucoup plus d’impact sur les forces du Mal que vous ne pouvez l’imaginer. Pour ce qui est des sacramentaux (2) évoqués plus avant, ils ne doivent pas être considérés comme les amulettes ou les tatouages portés par les païens, mais comme des moyens de vous rappeler que votre vocation de chrétiens n’est autre que la sainteté. Quant aux grâces que vous me demandez – que ce soit directement ou par l’intermédiaire de ma bienheureuse Mère ou de quelque autre saint –, elles ne vous sont accordées que si vos cœurs se trouvent dans les dispositions pour les recevoir et si elles sont conformes à la volonté de la Trinité Sainte. 

Comprenez aussi que si vous passez votre temps à vous repaître de prophéties de malheur – qui sont, la plupart du temps, issues des propres divagations et angoisses de ceux qui les diffusent, voire de l’Esprit du Mal ou de ses sbires –, c’est que vous n’avez pas suffisamment confiance en votre Seigneur et que vous avez perdu la vertu d’espérance. Alors, ressaisissez-vous donc, et, dans votre affolement et vos détresses, laissez-vous réconforter par Celui qui doit être pour vous refuge et force (cf. Ps 46 [Vulg., Ps 45], 2). La seule chose qui m’importe, en effet, quelle que soit la conjoncture, c’est la grandeur de votre foi et de votre confiance en la Trinité Sainte, votre degré de perfection et votre esprit d’abandon.

Pressés par les prétendus « messages », ne vous laissez pas transformer en des moulins à prières qui, désireux de se protéger à tout prix et au détriment de leur devoir d’état, passent leur temps à rabâcher mécaniquement des invocations comme s’il s’agissait de formules magiques destinées à conjurer le mauvais sort. Comme je vous l’ai dit, les païens en font autant, s’imaginant qu’à force de paroles, ils seront exaucés (cf. Mt 6, 7). Mes enfants, priez plutôt discrètement et avec tout votre cœur.

Évitez enfin de juger avec mépris ou de considérer avec condescendance les personnes qui n’adhèrent pas aux prétendus « messages » dont vous êtes si friands. Cette attitude, en effet, est parfaitement légitime puisque de telles révélations dites « privées » – comme d’ailleurs ces messages eux-mêmes – ne sont pas un article de foi. Soyez plutôt, mes petits, assidus à la lecture des Écritures Saintes – particulièrement de l’Évangile – et du Catéchisme de mon Église catholique. Priez pour que la volonté du Père soit faite sur la Terre comme au Ciel, et restez dans l’espérance.

Certains parmi vous, cependant, veulent voir à tout prix nombre de prophéties formulées déjà au siècle dernier et aujourd’hui réitérées se produire, pour pouvoir dire ensuite : « Vous voyez, le Seigneur (ou bien la Sainte Vierge) avait raison : la France a déclaré la guerre à la Russie ! La guerre civile ravage le pays ! etc. » Mais concrètement, que ces vaticinations (3) soient vraies ou fausses, que vous apportent-elles ? En quoi vous ont-elles rendus plus saints et plus charitables envers vos frères ? Qu’est devenue votre vertu d’espérance ? Eh bien, moi je vous dis : priez, mes chers enfants, de tout votre cœur pour que la volonté du Père se fasse, et ne vous faites pas de souci pour demain (cf. Mt 6, 34) car Dieu domine les nations, il soumet les méchants et il détruit la guerre (cf. Ps 46 [Vulg., Ps 45], 10-11). Alors, gardez confiance en votre Seigneur, en sa sainte Mère et dans le pouvoir d’une prière sincère, et ne vous attardez plus sur tous les propos alarmants qui pullulent sur la Toile, vous y perdriez votre temps et gangrèneriez votre foi.

S’il est vrai que dans ce pays, l’action des « méchants » et des pervers semble, au nom même de la liberté, triompher sur bien des plans, et que le Démon s’y exhibe à la vue du monde entier à travers la vulgarité, l’impudeur et même le blasphème, ne doutez pas, mes chers enfants, de la puissance de la prière, des sacrifices et de la sainteté de vos vies pour réparer, auprès de la Trinité Sainte, ces ignominies. Croyez aussi que, grâce à certains concours de circonstances orchestrés directement par Celle-ci, des personnages providentiels peuvent être susceptibles de surgir, çà et là, comme vecteurs de paix pour contribuer à sauver le monde, et, bien sûr, ce pays !

Nul ne doit cependant minimiser le pouvoir des « méchants » et croire qu’il n’est que le fruit d’imaginations délirantes. C’est pourquoi il importe que vous vous débarrassiez au plus vite de votre naïveté et de votre crédulité, et que vous ne vous laissiez plus tromper ni abuser comme vous le fûtes lors de la crise sanitaire avec son fameux virus, les confinements et les injections anti-COVID, dont les retombées continuent d’infléchir – comme ces messages vous l’avaient pertinemment annoncé – le taux de mortalité à l’échelle mondiale. 

C’est pourquoi je souhaite que les Pasteurs de mon Église – dont le pape François – s’appliquent à juger de toutes ces questions en esprit et en vérité, en se référant sans partialité, dans chacun des domaines requis, aux analyses de spécialistes confirmés. Et je les adjure de ne point laisser leurs émotions, leur sensibilité personnelle et les points de vue partisans qu’ils ont acquis par le passé ou que peuvent exprimer leurs fréquentations ou des journalistes et analystes inféodés à des politiciens pervertis, venir obscurcir et orienter une juste vision des choses. Car aucun compromis ne doit être jamais consenti avec le Mal sous quelque forme que ce soit.

Quant à vous, mes chers enfants, ne vous laissez pas non plus séduire par des idéologies qui sont incompatibles avec la grande tradition de mon Église et bannissent tout à la fois – toujours sous le prétexte d’une apparente charité et d’une légitime tolérance – les classes sociales et les lois visant à contrôler l’immigration, pour leur préférer, sans aucune prudence ni aucun discernement, la voix du mondialisme, qui appelle à un accueil inconditionnel de l’étranger d’où qu’il vienne, assorti d’un concept d’État-providence qui attribue à ce dernier pléthore de faveurs sans rien exiger de lui en retour.

En effet, lorsqu’il est question, dans les Écritures Saintes, du pauvre et de l’étranger, il ne s’agit jamais, mes petits, de celui qui a pour ambition de priver les riches de leurs biens pour se les approprier, ni de celui qui vient s’installer plus ou moins légalement dans un pays pour en retirer, au détriment des autochtones, un profit personnel sans rien lui offrir en retour que son oisiveté, sa malhonnêteté ou son fondamentalisme religieux. Il ne s’agit jamais non plus de celui qui s’isole des mœurs, des mentalités et des traditions du pays qui l’accueille. Cette pratique, en effet, courante chez de nombreux immigrés et enfants d’immigrés – particulièrement dans les banlieues de vos grandes agglomérations – n’a rien de commun avec une saine adaptation et acculturation (4).        

Ne soyez pas non plus des bœufs qui, par crainte de découvrir ce qui se cache derrière une censure étatique, avancent avec des œillères sur le chemin où des hommes et des femmes politiques véreux veulent les conduire, et sont incapables de prendre conscience de leur asservissement et des dangers qu’ils encourent. Car celui qui agit ainsi se fait l’allié d’un pouvoir corrompu et trompeur, qui engendre la misère au mépris des lois, s’attaque à la vie de l’innocent et tue le juste qu’il déclare coupable (Ps 94 [Vulg. 93], 20-21).

En effet, jusqu’au plus haut niveau de nombreux États, les politiques ne sont que les pions d’une oligarchie de « méchants » qui veulent réduire la Terre en esclavage tout en prônant mensongèrement la liberté. Le mondialisme, mes petits, est un piège du Diable, qui veut détruire les nations et asservir les enfants de Dieu. Pour parvenir à ses fins, il tentera d’utiliser tous les subterfuges, de contourner les lois des pays et d’en créer de nouvelles plus scélérates encore applicables à tous sans exception, d’outrepasser les constitutions des États, de transformer l’Histoire, d’envoyer de nouveaux « virus » et de propager, par différents moyens plus inventifs les uns que les autres, de nouvelles maladies, d’écouler de dangereuses injections à ARNm rendues obligatoires dès la petite enfance qui puissent continuer d’engraisser les grands laboratoires pharmaceutiques et l’organisation mondiale qui les chapeaute. Et tout cela, à terme, pour conduire délibérément à la mort – je dis bien : « délibérément », mes petits ! – de plus en plus d’êtres humains, dans le but de parer à une future surpopulation…

Alors, réveillez-vous, mes chers enfants, et faites, par vos prières, par vos sacrifices, par la sainteté de vos vies et par vos choix politiques, obstacle à l’oligarchie mondialiste et à ses serviteurs, que Satan se réjouit d’avoir pour suppôts. Alors, les « méchants » tomberont dans la fosse qu’ils creusaient, leurs mauvais coups leur retomberont sur la tête et ils seront pris à leur propre piège (cf. Ps 7, 16-17 ; 9, 16-17).

Je vous bénis,

Jésus

(1) V. Message de Pentecôte 2024.

(2) On appelle « sacramentaux » les signes sacrés institués par l’Église dont le but est de préparer les hommes à recevoir le fruit des sacrements et de sanctifier les différentes circonstances de la vie (cf. CEC, nn. 1667-1676).

(3) Des vaticinations sont des prédictions de l’avenir.

(4) L’acculturation est un processus par lequel une personne ou un groupe de personnes assimile une culture étrangère à la sienne.

Approbation du Père Marc-Antoine Fontelle o.b., docteur en théologie, en droit canonique et en droit civil.