Message du 15 octobre 2025
Mon cher fils,
Vous avez été heureux de relire le passage de mon autobiographie figurant ce jour dans l’Office des Lectures en l’honneur de ma fête, et je m’en réjouis. Vous aimez Jésus-Christ, qui est, depuis votre enfance, votre ami et votre guide. Vous avez médité sur votre vie et dûment constaté qu’il ne vous a jamais fait défaut. Plus encore, il vous a porté et donné des forces dans les moments les plus difficiles et les plus douloureux de votre existence – moments que vous avez choisi, en toute liberté, de taire et de sceller dans l’intimité de votre cœur. Grâce au lien que vous entretenez avec notre divin Maître et vos amis du Ciel – saints et saintes dépêchés par lui pour vous soutenir et vous porter secours –, vous avez pu traverser ces épreuves dans la confiance et dans la paix, sans crainte ni rébellion, convaincu que le Seigneur est votre Berger et qu’avec son soutien vous ne craignez aucun mal (cf. Ps 23 [Vulg. 22], 1. 4). C’est parce que vous avez contenté Dieu, mon fils, que vous avez obtenu de lui ces immenses faveurs.
C’est grâce au sentiment de petitesse que vous ressentez devant sa divine Majesté que vous avez pu découvrir combien, lorsque notre Jésus est présent à vos côtés, la vie devient plus simple, plus facile et plus paisible. Vous avez pu découvrir combien dans les peines comme dans les tribulations et le découragement, vous vous sentiez littéralement porté par lui, alors même que d’autres, peu ancrés dans la foi, se seraient effondrés.
Toutefois, même si vos souffrances ont été apaisées grâce à votre foi, à l’immense confiance et à la profonde espérance que vous avez mises dans le Seigneur (cf. Ps 130 [Vulg. 129], 5), elles n’en ont pas moins existé et contribué à vous unir davantage, corps et âme, à ce bon Ami qui s’est lui-même offert en victime sans tache (cf. He 9, 14) aux supplices de sa Passion et au gibet de la Croix pour racheter le Péché des Origines. En outre, il lui a fallu pour cela renoncer volontairement en son humanité aux privilèges de l’union hypostatique (1), qui, transcendant la nature humaine, lui eussent procuré soulagement ou analgie (2). Ainsi, mon fils, dans les épreuves, cet Ami fidèle vous a assisté, il vous a rempli de forces pour que vous puissiez continuer à le servir ; il vous a honoré, dans une moindre mesure, d’un apaisement qu’il a refusé de connaître pour lui-même lorsqu’il fut soumis à l’angoisse à Gethsémani (cf. Lc 22, 44) et aux tortures qui l’ont conduit au Calvaire.
Grâce à son sacrifice, tous les dons spirituels reçus par les êtres humains viennent de lui : c’est lui qui apaise, c’est lui qui soulage et c’est lui qui aide, protège et inspire ceux qui acceptent son amour et s’efforcent de lui plaire en respectant ses Commandements. Il a été aussi sur cette Terre l’incarnation de la Vérité et le meilleur des modèles afin que tous les hommes qui s’attacheraient à lui dans une foi sincère et dans l’humilité puissent s’en trouver transformés en profondeur et vivre en son amitié avec délectation.
Cette intimité que vous partagez, mon cher fils, avec notre divin Maître et, en l’occurrence, avec sa servante, qu’il a favorisée de tant de bontés lorsqu’elle était sur cette Terre, fait partie des grâces d’oraison – grâces qu’en vérité, il aimerait accorder avec prodigalité à tous ses enfants. Malheureusement, la plupart n’en ont pas le désir car ils n’ont pas idée des bienfaits qu’elle pourrait leur apporter. Savez-vous, mon fils, que dans le monde d’aujourd’hui, nombre de gens qui se prétendent chrétiens n’ont que très rarement une pensée pour Dieu ? que beaucoup ont même du mal à dire quotidiennement un seul Pater et un seul Ave, quand encore ils pensent à le faire ? Savez-vous que même parmi ceux qui fréquentent les sacrements, il en est peu qui invitent Jésus à participer à leur vie et se donnent la peine d’obéir aux Commandements, et il en est encore moins qui ont une vie de prière régulière ? Tout cela est fort malheureux, et je peux vous dire que cette pauvreté spirituelle attriste beaucoup Notre-Seigneur, qui a tout donné aux hommes et qui se voit aujourd’hui renié ou ignoré.
En vérité, tous ceux qui se disent chrétiens devraient se donner la peine de se laisser instruire et toucher par l’enseignement de leur Sauveur, qui eut, sur cette Terre, un si grand amour pour l’humanité qu’il en mourut sur une croix. Comment, alors, ce Sauveur pourrait-il ne point compatir encore, depuis son Ciel de gloire, aux faiblesses des hommes puisqu’il fut leur semblable en toute chose excepté le péché ? Comment pourrait-il ne point chérir la moindre pensée d’amour, la moindre prière, le moindre repentir que tout être humain lui adresse avec sincérité et humilité (cf. Lc 18, 10-14) ? Comment pourrait-il, enfin, n’être point touché par la moindre parole de compassion, de réconfort ou d’encouragement et par le moindre acte de charité que ce même être humain adresse à l’un des plus petits de ses frères (cf. Mt 25, 40) ?
C’est, mon fils, sa Parole toujours vivante qui instruit – cette Parole qui a été couchée dans les Évangiles afin qu’elle pût atteindre les hommes jusqu’aux moelles (cf. He 4, 12-15) pour les nourrir de sa substance et les conduire sur le chemin de la perfection. Sous l’action de l’Esprit Saint, elle s’insinue dans les cœurs humbles et contrits pour les nourrir de tous ces biens qui viennent de lui, et les doter de sa bienfaisante paix dans les moments de doute, de peine et de tribulation, dans la maladie et dans la souffrance.
La confiance que met tout chercheur de Dieu dans cet Ami fidèle envoyé par le Père pour guérir et sauver les hommes est capable de créer chez lui cette intimité dont je vous parle, qui, entre eux, s’établira puis se renforcera, pour les conduire – comme il en fut des Apôtres et d’une multitude de saints et de mystiques – vers un plus grand abandon à sa divine volonté et vers une sincère espérance. Elle le disposera à la prière et à l’oraison, le purifiera des entraves de la chair, et lui donnera d’agir sous l’effet de la grâce avec cette étonnante facilité que j’ai moi-même expérimentée lors de mon séjour terrestre en de multiples occasions. Vous savez, mon cher fils, de quoi je parle puisque cette facilité vous est donnée par notre bon Seigneur lorsqu’il le décide, et que je ne cesse moi aussi de veiller sur vous pour que vous remplissiez votre tâche de messager aisément dans la fidélité et l’obéissance pour le plus grand bien de l’Église.
Ces messages pourront y rencontrer cependant certaines résistances, principalement au sujet des questions d’actualité qu’ils abordent et qui sont souvent très polémiques. Que les lecteurs se souviennent, mon fils, que les informations que dévoilent ces messages ne sont point de simples opinions humaines sujettes à caution, mais des réalités factuelles contre lesquelles la Cité céleste, Église du Ciel, qui est le témoin attristé de toutes ces horreurs et de toutes ces malversations, vient mettre les hommes en garde pour les sauver.
Je fais ici référence au mondialisme, qui, depuis des décennies, s’est infiltré en Occident – plus encore aujourd’hui en Europe et jusque dans l’Église – pour y semer partout la destruction en de multiples domaines : mise sur le marché de pseudos vaccins à ARNm auto-amplifiant délibérément imposés aux humains et aux animaux de boucherie alors que les experts les plus qualifiés n’ont cessé d’avertir sur leur redoutable toxicité ; instauration d’une politique dictatoriale utopique, proche du communisme, prônée par l’Union européenne, qui favorise intentionnellement la libération des mœurs, les pratiques homosexuelles, le transgenrisme, le wokisme, les théories fumeuses sur le réchauffement climatique, et, dans un prétendu esprit de justice et de charité, l’immigration massive d’étrangers (3) – tout cela pour détruire les identités nationales, le patriotisme, la démocratie, le patrimoine économique, industriel et agricole, la culture, et aussi la foi chrétienne, et établir la gouvernance totalitaire mondiale d’une Europe affaiblie et démunie, en pleine apostasie. Enfin, instauration d’une politique guerrière avec lavage de cerveau permanent par des médias grand public annonçant l’imminence d’une guerre avec la Russie, dont le président est présenté particulièrement en France comme l’ennemi public numéro un, alors qu’en vérité, il n’en est rien !
Je sais, mon fils, que tout cela est difficile à croire pour la plupart des hommes à cause de leur naïveté, de leur imprudence et de leur indifférence envers le Christ Jésus et son Église. Mais même si les catholiques fervents ne constituent à présent, à l’échelle européenne, qu’une minorité, il suffit d’un petit nombre de personnes fidèles à la prière, au jeûne, aux aumônes et désireuses d’imiter en tous points notre bon Jésus pour que le mondialisme soit anéanti, que les nations recouvrent leur liberté, que renaisse la foi et que le monde connaisse une période de paix durable. En 1871, à Pontmain, la prière des enfants et des villageois n’a-t-elle point suffi, en effet, pour arrêter l’ennemi prussien aux portes de Laval, et en 1947, à l’Île-Bouchard, pour contrer le communisme et apporter la paix ?
Alors, priez donc, mon fils, et faites prier tous vos frères afin que les pays européens prennent conscience des terribles dangers de cette idéologie perverse – que la Russie et les États-Unis ont eu, pour leur part, la sagesse de débusquer et de rejeter – et afin que l’Église de la Terre, en toutes ses instances, prenne conscience des réels enjeux qui sont à l’œuvre pour la mise en place de cette gouvernance totalitaire promotrice de lois liberticides, immorales et antichrétiennes, destinées à être appliquées à tous les États membres de l’Union européenne. Priez et faites prier vos frères pour que les peuples de l’Europe – et particulièrement les Français – découvrent enfin les mensonges que les euro-mondialistes font circuler sur la Russie et sur son président pour justifier la nécessité d’une guerre qu’ils sont en train de fomenter eux-mêmes de toutes pièces, prétendant que la faute incombe aux Russes, qui, en vérité, sont pacifistes.
Que notre bon Jésus et sa bienheureuse Mère vous protègent et vous bénissent, mon cher fils, vous et votre frère spirituel, votre directeur spirituel, ceux qui vous sont chers et tous ceux qui soutiennent cette œuvre.
Madre Teresa de Jesus
(1) L’union hypostatique désigne, en théologie, la vérité révélée selon laquelle subsistent dans la seule personne du Christ Jésus deux natures distinctes : divine et humaine.
(2) Analgie : insensibilité à la douleur physique (terme de Médecine).
(3) V. Message du 7 novembre 2024 de saint Paul, Apôtre des nations.
Approbation du Père Marc-Antoine Fontelle o.b., docteur en théologie, en droit canonique et en droit civil.