Message du 20 avril 1985 (II)





Bien chers frères,

Lorsque vous devez reprendre vos frères humains qui ont sombré dans le péché, procédez avec amour et sans emportement. Vous ne devez ni les effrayer ni les brusquer mais les séduire, les impressionner par votre douceur et votre générosité, votre pureté et votre foi. C’est pour cette raison qu’il faut que vous vous montriez très exigeants vis-à-vis de vous-mêmes. Le Seigneur ainsi vous enverra l’Esprit Saint et vous vous surprendrez à parler de Dieu avec aisance et persuasion mais sans passion.

Le pécheur est comme un homme au bord d’un précipice, que vous tenteriez de sauver. Prêt à succomber à l’attrait du vide et à la liberté de la chute, l’homme est devenu très vulnérable : si vous lui criez trop fort le danger qu’il encourt, il risque de prendre peur et, sans même se retourner, de franchir l’étape fatale. Si vous vous adressez à lui trop doucement, il ne vous entendra pas et risque encore de tomber. Si vous lui parlez sans conviction, il ne vous croira pas. Alors, que faire ?

Frères, sachez vous rapprocher de lui et l’écouter, le comprendre. Ensuite vous pourrez, d’abord par votre exemple puis par vos paroles, lui ouvrir les yeux sur la spiritualité et les exigences qu’elle comporte. La force n’a jamais conduit qu’à la violence irraisonnée et à la faillite spirituelle de l’homme. Soyez donc compréhensifs et doux sans pour autant accepter le péché. Soyez francs et honnêtes et croyez que si l’être le désire vraiment, il peut toujours être sauvé ! Que le Seigneur vous aide dans cette tâche périlleuse.

+ Vos frères dans la Foi