Message du 14 octobre 1990





Mes chers enfants,

C’est à vous tous que Je M’adresse comme un père s’adresse à ses petits. Combien vous vous évertuez à mettre au point de belles cérémonies pour la Messe dominicale, croyant ainsi plaire à votre Seigneur. Eh bien, Moi, Je vous le dis, si vous ne respectez pas la liturgie de la Messe, si vous l’affublez de trop de chants, si vous transformez les paroles du Credo en de vulgaires acclamations de joie, si vous ne voulez plus confesser régulièrement vos péchés, et si vous vous pressez à la Sainte Table sans amour ni respect dans le cœur, alors, vous ne plaisez pas à votre Seigneur.

Je souffre, Mes chers enfants, de vous voir tant influencés par l’esprit du monde. Pourquoi croyez-vous que Mes églises soient ainsi désertées ? que les hommes répugnent tant à venir à la Messe ? Le « sacré » est en train de disparaître comme disparaît le respect, et la Sainte Messe devient à l’image de la famille moderne au sein de laquelle les enfants imposent souvent leur loi. Chorales, lecteurs et fidèles s’approprient aujourd’hui les abords de l’autel sans aucune révérence. Certains de Mes prêtres, à l’encontre de Rome, modifient la liturgie de la Messe et acceptent des fillettes comme enfants de chœur sur la demande expresse de nombre de laïcs, qu’ils s’empressent naïvement de satisfaire pour qu’ils ne désertent pas leur paroisse. Si cette situation se poursuit, ne doutez point qu’une saine et légitime soif de Dieu s’étiolera pour se transformer en un simple désir de rencontres prétendument fraternelles, et les hommes les plus spirituels se dirigeront vers des sectes et autres formes de cultes qui, bien que dans l’erreur, leur apporteront, dans un premier temps, un semblant de cet absolu que Mon Église à travers trop de pasteurs peu convaincus ne saura plus leur offrir.

Je souhaite que Mon prêtre soit la tête de son église paroissiale et que les fidèles en restent les membres. Qu’il se montre aimant mais rigoureux, et qu’il n’accepte aucune excentricité dans le simple but de plaire aux fidèles. Il y a Mon Église et il y a le monde. Mon Église doit rayonner de spiritualité et éclairer le monde par Mon Enseignement qu’elle a pour tâche de transmettre fidèlement, même si le monde le rejette. Elle ne doit en aucun cas faire de compromis avec l’erreur. Les Messes télévisées, par exemple, qui touchent tant de personnes, sont loin d’être des modèles de célébration, et aucun de Mes prêtres ne devrait les copier en se disant : « Si c’est maintenant ce qui se fait, je ne voudrais pas être rétrograde ! » Que Mon prêtre s’évertue plutôt, par esprit d’obéissance, à respecter scrupuleusement la liturgie, agrémentée de quelques chants judicieusement dosés. Qu’il n’autorise pas n’importe qui à pénétrer dans l’enceinte sacrée et à distribuer la Communion, et qu’il reste maître à bord en matière d’organisation et de théologie.

Réjouissez-vous, Mes enfants, lorsque vous ressentez cette amertume au cours d’une Messe mal célébrée, car c’est Moi qui vous aime qui viens vous faire comprendre comment il faut M’aimer. Je vous bénis.

 Jésus