Message du 25 mars 2019





(Poème inspiré au messager par une personne partie au Ciel) 

AU SEUIL DU PARADIS

Lorsque, du haut du Ciel, la dernière trompette
Sonna l’heure de ma mort à travers les nuées,
L’Archange Raphaël, d’un coup de sa baguette,
Scella mon humble vie sur la Terre achevée.

Les cieux pour moi s’ouvrirent et leur vive lumière
Envahit de son or ma chambre enténébrée
Tandis que surgissaient, rayonnantes et fières,
Mille et une figures de mes jeunes années.

Dégagée de mon corps affaibli et souffrant,
Je me suis élevée dans l’air comme un oiseau,
Et, m’élançant d’un bond, j’aperçus mes parents,
Les tout-premiers venus pour m’accueillir Là-Haut.

Grands-parents et amis, anciens clients, voisins,
Ils étaient tous présents, arborant un sourire,
Alors que, sur le lit, mon corps de chair éteint
Dormait tel un gisant au visage de cire.

Point d’horrible trou noir, point de tunnel ombreux,
Tout semblait rayonner d’une douce lumière,
Jésus était présent, grand et majestueux,
Il avait, dans l’instant, exaucé ma prière.

En ce jour où Marie concevait le Sauveur,
J’étais précipitée dans l’Éternelle Vie,
Et, forte des rosaires que j’offrais avec cœur,
Je me trouvais soudain au seuil du Paradis…

Laïsberg