Message du 4 juin 2017





MESSAGE DE PENTECÔTE

Mon fils,

Garde ton cœur ouvert à l’Esprit Paraclet, que j’ai envoyé à l’humanité après ma Résurrection et mon Ascension auprès du Père. Cet Esprit, grâce auquel je te parle aujourd’hui, tu l’as reçu d’abord au jour de ton Baptême et en plénitude au jour de ta Confirmation, et il ne t’a jamais quitté. Il est, certes, des moments où tu as suivi bien volontiers ses motions et d’autres où tu t’en es abstenu. Mais ton cœur est bon, et je me plais à l’instruire non seulement par ces messages – pour lesquels tu dois prendre la plume – mais aussi à chaque heure du jour ou de la nuit puisque cette ouverture me le permet.

L’Esprit Paraclet est un Esprit d’amour, d’amour inconditionnel du Père et du Fils envers l’humanité pécheresse et repentante. Les hommes qui le reçoivent ressentent cet amour, qui les pousse à suivre les Commandements, car les Commandements sont issus de ce même amour, et, paradoxalement, lorsque cet amour anime les cœurs, les Commandements ne sont plus pour eux des commandements mais simplement l’expression concrète de ce même amour.

C’est pourquoi je voudrais dire à tous mes enfants en ce jour de Pentecôte : ouvrez votre cœur à mon amour inconditionnellement et laissez-moi vous aimer, moi aussi, de tout mon cœur ; laissez-moi vous nourrir du fruit du sacrifice que j’ai accompli pour vous et laissez-moi vous rappeler tout ce que je vous ai dit lorsque j’étais sur cette Terre, et vous aider à exercer votre discernement, car, mes chers enfants, vous en avez souvent bien peu…

Combien parmi vous se présentent à la sainte table pour me recevoir mais n’ont aucun dialogue avec moi alors que je suis là, dans leur cœur, prêt à les écouter et à les enseigner, comme je l’ai fait sur le chemin d’Emmaüs (cf. Lc 24, 18-35) ! Et combien parmi vous croient être charitables mais se montrent d’une rigidité que je ne pourrai comparer qu’à celle des Pharisiens de mon temps ! Je suis votre Dieu, et vous avez l’outrecuidance de décider sans cesse par vous-mêmes de ce qui doit me plaire ou qui doit me déplaire. Croyez-vous qu’en ergotant indéfiniment sur des textes ou sur des paroles tout en brandissant la bannière de votre propre vérité, vous allez réformer le monde ? En fait, vous ne faites qu’y semer le doute et la division. Ouvrez votre cœur à mon amour, mes enfants, et vous comprendrez cela. Car je suis à mille lieues de vos chamailleries et de vos querelles de clochers.

Cependant, lorsqu’il s’agit de se pencher sur des questions beaucoup plus graves et d’exercer alors un véritable discernement à la lumière de l’Esprit de Sagesse, de Conseil, de Piété, d’Intelligence, de Science, de Force et de Crainte de Dieu, alors, vous laissez imprudemment votre cœur s’attendrir et céder à la séduction du faux amour, celui de l’Adversaire, qui vous parlera, certes, d’ouverture, d’entente fraternelle, de coopération et de tolérance, mais qui ne veut que votre perte.

Paul, sous la motion de l’Esprit, vous a parlé du Corps dont je suis la Tête et dont vous êtes les membres (cf. 1 Co 12, 1-31). Ce Corps, vous devez le protéger, mes enfants, le protéger contre le virus qui vient de l’extérieur et qui pénètre sournoisement dans son organisme pour l’affaiblir, pour le rendre malade et pour le détruire. Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie, et nul ne va au Père sans passer par moi (cf. Jn 14, 6). Les membres de mon Corps doivent rester en harmonie avec la Tête, sinon, ils se gangrèneront et cesseront de porter du fruit.

Vous avez des ennemis, mes enfants, de vrais ennemis parce qu’ils sont mes ennemis. Et vous ne les voyez pas, car ces temps sont encore des temps d’incubation, où seuls quelques symptômes annonciateurs se manifestent par-ci par-là avec violence. Ces ennemis, mes chers enfants, ne veulent que votre mort et votre destruction, et ils se sont fait des alliés jusqu’aux plus hauts niveaux des États sur toute la Terre, qu’ils infiltrent discrètement jusqu’à la contagion. Cela fait partie de leur plan machiavélique. En vous atteignant, en menaçant mon Église, ils veulent ma destruction et la destruction de mon Évangile sur toute la Terre.

C’est pourquoi, mes enfants, vous devez réagir. Si vous ne réagissez pas, la Bête va répandre son haleine empoisonnée sur toute la Terre, et ce sera le chaos. Mais vous devez réagir avec discernement.

D’abord, réfugiez-vous sous le manteau de ma douce Maman, qui vous aime comme je vous aime. Je lui ai confié Jean au pied de la Croix (cf. Jn 19, 26), et je vous confie à elle en ces temps de trouble et de désolation. Priez, mes enfants, priez, comme j’ai prié au Jardin des Oliviers pour demander au Père d’éloigner de moi cette coupe – cependant, non pas ma volonté mais la sienne (cf. Mt 26, 42).

Faites de chaque jour comme si c’était le dernier : tournez-vous vers moi et je vous aiderai à changer de vie, je vous aiderai à devenir des saints. Nourrissez-vous de mon Eucharistie pour vivre de la vie de l’Esprit. Respectez votre corps et respectez la vie, que le Père vous a si généreusement donnée. Guérissez les blessures de votre âme et œuvrez pour le bien. Aimez-vous les uns les autres et ne vous jugez pas entre vous, car vous serez jugés à l’aune que vous aurez utilisée pour juger vos frères (cf. Mt 7, 1-5). Vivez de l’Esprit de Pentecôte et faites de lui votre Inspirateur.

Car, mes chers enfants, si l’humanité avait pris sa croix et m’avait suivi, si elle avait vécu sincèrement dans l’esprit de l’Évangile et était restée fidèle à ce même esprit, le Prince des Ténèbres n’eût acquis que peu de pouvoir sur les âmes. Mais les avancées de la science et de la technologie, au lieu d’être utilisées seulement pour le bien de l’humanité, sont aujourd’hui utilisées aussi pour sa destruction : destruction des âmes de mes petits, destruction des cœurs, destruction de la Terre elle-même, que le Père a créée pour être le bastion de l’humanité, mais dont le parfait équilibre est aujourd’hui menacé. Et, alors que la foi s’affaiblit et que le Malin s’infiltre peu à peu jusqu’au cœur de mon Église à tous les niveaux, le faux esprit instille dans les âmes un faux amour qui aveugle et nuit à une élémentaire prudence.

Si vous ne changez pas vos cœurs, mes chers enfants, si vous vous éloignez de la Lumière, de la Vérité et de la Vie, vous ne serez plus capables de discerner, vous quitterez le bon chemin en entraînant avec vous nombre de vos frères, et vous vous retrouverez dans les ténèbres, dans les coupe-gorge, et il n’y aura plus que des pleurs et des grincements de dents.

Mes enfants, je vous le demande, venez au secours de mon Église. Car la barque de Pierre subit les assauts d’une tempête redoutable. Par votre sainteté, par vos sacrifices, par votre discernement, occupez les places qui vous échoient sur le bateau et mettez tout en œuvre pour éviter qu’il ne sombre. Si vous vous convertissez réellement, si vous vous tournez vers moi avec sincérité, alors j’éclairerai vos cœurs, je vous montrerai où sont les écueils, j’apaiserai la tempête et je redresserai la barque. Car même si elle est malmenée, les portes de l’Enfer ne prévaudront pas contre elle (cf. Mt 16, 18) : c’est grâce à ceux qui me seront restés fidèles qu’elle sera sauvée. Alors, mettez-vous au travail, mes enfants.

Bien des prédicateurs vous disent : « Ne vivez pas dans la peur et ouvrez vos maisons à l’étranger ! » mais moi, je vous dis : n’accueillez pas ceux qui sont envoyés pour détruire mon Église. Et si vous voulez savoir ce qui peut vous arriver, ouvrez les yeux sur les persécutions subies par les chrétiens d’Orient. Sachez, mes enfants, que si vous ne vous convertissez pas et si vous continuez de laisser entrer les loups dans la Bergerie, c’est cela même qui vous attend.

Je vous aime, mes enfants, et mon souhait le plus cher est qu’aucun de vous ne se perde (cf. Mt 18, 14). Mon messager n’est pas un faux prophète comme ceux qui pullulent pour semer la peur et la division jusque dans mon Église. Ne vous ralliez ni à ceux qui prétendent voir l’Esprit Saint partout, ni à ceux qui se font les adeptes d’un intégrisme rigide, ni à ceux qui sombrent dans le catastrophisme ou la superstition, ni à ceux qui philosophent et refusent ma divinité, ni à ceux qui se rangent carrément du côté du Prince de ce monde pour obtenir pouvoir, richesse et gloire. Parallèlement aux destructeurs de la foi, et sous l’emprise du même esprit de mort, ceux-là sont mandatés pour détruire l’identité même de l’homme et de la femme, pour détruire la famille et pour détruire la vie. Ne les suivez pas ! N’écoutez pas leurs arguments fallacieux !

Pour vous, défendez l’Évangile, défendez ses valeurs, car, dans ce domaine où l’ennemi s’attaque ouvertement à ma divinité et à mon Église, je ne suis pas venu apporter la paix mais l’épée (cf. Mt 10, 34). Que tous mes enfants d’Occident et d’Orient se prêtent main-forte pour ce grand combat qui, dans un premier temps, reste d’ordre spirituel, mais qui, si les hommes ne se convertissent pas, pourrait malheureusement aller bien au-delà.

Mon cher fils, je te remercie pour ton attention et te bénis avec tout mon amour, ainsi que ton frère spirituel, ton directeur spirituel, vos familles et vos amis.

Jésus