Message du 1er janvier 2021
Bien chers frères,
Tous vos aimés du Ciel s’unissent à nous pour vous souhaiter une douce et sainte nouvelle année 2021.
En ces temps difficiles, nous vous disons de nouveau : mettez toute votre confiance dans le Seigneur et n’ayez pas peur ! Car ce même Seigneur, vous dit la Liturgie des Heures de ce jour, a pu réduire à l’impuissance celui qui possédait le pouvoir de la mort – c’est-à-dire le Diable – et il a rendu libres tous ceux qui, par crainte de la mort, passaient toute leur vie dans une situation d’esclaves (cf. He 2, 14-15).
C’est pourquoi vous devez prier inlassablement le Dieu tout-puissant sans vous décourager, jusqu’à l’importuner (1), et fréquenter assidûment les sacrements que met à votre disposition notre sainte Mère l’Église, afin que triomphent l’amour, la paix et la lumière dans ce combat engagé sur cette Terre entre les forces du bien et les forces du mal – celles qui veulent faire de vous des esclaves. Vous devez prier pour obtenir du Père Éternel qu’il vous donne des dirigeants qui aiment Dieu, prient, et travaillent au bien commun et à la prospérité de leurs pays sous la tutelle de l’Esprit Saint.
La force de la prière, chers frères, commence par votre conviction d’obtenir de Dieu la réalisation de ce que vous lui demandez dans la foi, et nul ne doit rechigner devant l’effort, même les malades et les personnes âgées ! Nous vous l’avons dit dans un précédent message : ceux-ci sont les roues de secours du monde en détresse (2). Par leurs ferventes prières, ils peuvent obtenir du Père du Ciel de nombreuses grâces.
Cependant, aujourd’hui, à cause des mises en garde matraquées vingt-quatre heures sur vingt-quatre par la plupart de vos médias, et à cause des contraintes sanitaires draconiennes imposées par vos gouvernements, nombre de personnes souvent âgées, se terrent, apeurées, dans leur demeure, et ne se rendent plus à la messe dominicale – ni a fortiori à la messe quotidienne comme elles avaient l’habitude de le faire grâce à la liberté afférente à leur statut de retraitées. Par ces lignes, nous voulons les exhorter vivement à la confiance tout en les rappelant à leurs devoirs de chrétiens.
Dans les premiers temps du christianisme, nombreux furent ceux qui, bravant la peur, allèrent jusqu’à donner leur vie pour témoigner de leur foi au Christ Jésus et pour que vive l’Église. En récompense de leur sacrifice, ils furent accueillis triomphalement dans la gloire du Ciel. Aujourd’hui, nombre de chrétiens préfèrent assister depuis chez eux, sans raison médicale avérée, à des messes télévisées plutôt que de se rendre dans leurs églises pour y recevoir le Pain du Ciel (3). Ils acceptent pourtant de sortir, muselés par un masque, d’utiliser les transports en commun pour aller faire leurs courses, etc., mais refusent, tant ils ont peur, de se rendre à l’église pour s’y nourrir de la Chair de Notre-Seigneur, mort pour eux sur la Croix. Où est passé chez eux le zèle des premiers chrétiens – lesquels vivaient pourtant dans une situation bien plus dangereuse ?
Pourquoi rechigner à aller à la rencontre du Maître de la Vie dans vos églises alors qu’il est le seul qui puisse vous sauver ? Que faites-vous du salut de votre âme ? Vous qui quémandez la protection d’un « vaccin » dont vous ne savez pas grand-chose et faites confiance à des politiciens qui n’en savent pas plus que vous ; vous qui allez peut-être vous précipiter vers votre propre fin croyant être sauvés, pourquoi n’allez-vous pas plutôt recevoir le Pain de Vie dans vos églises ? Ce Pain dont notre Seigneur Jésus lui-même a dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis […], c’est mon Père qui vous donne le pain qui vient du ciel, le vrai ; car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du Ciel et donne la vie au monde […]. Moi, je suis le pain de vie. Qui vient à moi n’aura jamais faim ; qui croit en moi n’aura jamais soif […]. Moi, je suis le pain vivant, descendu du Ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra pour toujours. Et le pain que je donnerai, c’est ma chair pour la vie du monde. » (Jn 6, 32-33. 35. 51)
N’avez-vous point envie de vivre éternellement auprès de Dieu à l’issue de votre mort terrestre ? N’avez-vous point envie de retrouver vos aimés – s’ils sont eux-mêmes sauvés – dans la Vie Éternelle ? Alors, chers frères, commencez cette nouvelle année en prenant de bonnes résolutions, en prenant les bonnes décisions. Ne soyez pas des tièdes que le Seigneur vomit (cf. Ap 3, 14-16), mais des serviteurs fidèles qui ont confiance en sa Parole. N’étouffez pas votre âme pour vouloir sauver votre corps alors même que, paradoxalement, vous acceptez d’étouffer littéralement derrière des masques ! Nous vous en conjurons, frères aimés, jeunes et moins jeunes, pensez à nourrir votre âme, pensez à sauver votre âme, et, forts de la nourriture eucharistique, priez inlassablement pour que triomphe le Bien !
En ce jour béni où vous fêtez la Bienheureuse Vierge Marie, Reine du Ciel, sous le vocable de Mère de Dieu, n’hésitez pas à associer à vos requêtes cette douce Maman, si attentive au bien de tous ses enfants. Car, si elle est Mère de Dieu et Mère du Rédempteur, elle est aussi Mère de l’Église et votre Mère – celle-là même que notre Seigneur Jésus a désignée comme Mère de son apôtre Jean avant de mourir sur la Croix, et celle-là même qu’il a aussi confiée à Jean pour la servir (cf. Jn 19, 25-27).
Alors, accueillez, chers frères, la Très Sainte Vierge Marie comme votre Mère et entrez, par la prière, dans l’intimité de son cœur afin qu’elle façonne le vôtre comme elle a façonné le cœur humain de son Fils Jésus. Demandez-vous aussi comment, à l’exemple de Jean, vous pouvez servir la Sainte Vierge. La réponse à cette question est simple : en faisant la volonté de ce même Jésus et en respectant ses Commandements.
Que Notre-Seigneur et sa très sainte Mère vous bénissent et vous gardent, bien chers frères, tout au long de cette nouvelle année.
+ Vos frères dans la Vérité
(1) Prier sans cesse et ne pas se décourager (cf. Lc 18, 1-8).
(2) V. Message du 8 août 1985 de Vos frères dans la Foi, Un Souffle qui passe…, Tome 1.
(3) V. Message du 28 juillet 2020 de notre Seigneur Jésus-Christ, Un Souffle qui passe…, Tome 3.
Nihil obstat : Abbé Marc-Antoine Fontelle
Imprimatur : + Mgr Gilbert Aubry