Avant-propos du Tome 2 – édition de 1991





Voici qu’un Souffle passe à nouveau… Il inspire le transcripteur de ces pages. Il lui parle par la bouche de plusieurs saints et de nos amis célestes.

J’ai surtout aimé les messages de saint François de Sales, expert en dilection divine et humaine. Lui qui ose écrire à sa Philothée, Jeanne de Chantal, qu’il sentait envers elle une affection « blanche comme neige, pure comme soleil », fait si finement comprendre comment aimer, comment évangéliser sa sensibilité…

Avec saint Jean-Marie Vianney, je ne craindrais pas de fustiger ces « archi-apôtres », comme les qualifie saint Paul, qui, sous couleur de « modernité », sombrent dans la mondanité et même la perversité.

Ces messages insistent à bon droit sur la soumission filiale au Pape Jean-Paul II, qui entend tout restaurer dans le Christ. Tant pis pour ceux qui, dans Le Rêve de Compostelle, traitent le Saint-Père de « Polonais rétrograde » ! Comme s’il ne fallait pas rétrograder quand on roule vers l’abîme…

Ces pages sont-elles inspirées par Celui dont le Maître assurait aux Apôtres qu’Il ferait comprendre toute la Vérité ? Nous sommes en droit de le penser (Jn 16, 13). J’ai perçu dans ce deuxième tome d’Un Souffle qui passe… maintes réflexions qui rejoignent celles de Jésus-Christ ou de la Sainte Vierge Marie à Marguerite, la messagère de la Légion des Petites Âmes (v. Tome 2, 1990). Certes, celui qui reçoit une communication du Ciel la transmet selon sa personnalité. L’adage des anciens le rappelle : quid quid recipitur, per modum recipientis recipitur (ce qui est reçu l’est à la manière du ‘récipient’ ou du ‘récepteur’, si l’on veut ce mot).

Vous devinerez, cher lecteur, que notre héraut des monitions célestes a essuyé de méchantes critiques. Cela n’empêchera pas cet ouvrage de river leur clou à nombre de néo-clercs qui, par leur mépris de la sainte liturgie et des valeurs éternelles, déroutent le peuple de Dieu. En ont-ils conscience ? Leur théologie horizontale, ‘réductrice’ par rapport à ces valeurs, ne se conforme pas à l’Évangile. Il le faut clamer à temps et à contretemps.

Père Maurice Becqué † C. ss. R.
Docteur en théologie