Message du 10 juillet 1986





Bien chers frères,

Nul royaume ne peut régner divisé contre lui-même. Dans l’Église, Notre Sainte Mère, il est indispensable que tous les chrétiens restent fidèles au Pape. Dans le monde d’aujourd’hui où plane la menace de la guerre, le Chef de l’Église est appelé à prendre des décisions qui visent à l’unité des nations dans le domaine de la foi.

Ceux qui prétendent que les autres religions ne possèdent pas le même Dieu que celui des chrétiens n’ont pas un esprit d’amour : ils recherchent la division plutôt que l’unité. Ils recherchent la séparation plutôt que l’union ! Lorsque deux personnes appelées au Mariage se rencontrent, ne doivent-elles pas apprendre à se connaître ? à échanger des idées ? à débattre des questions déterminantes pour leur vie future et celle de leurs enfants à naître ? Si le jeune homme et la jeune fille ne se rencontraient pas, s’ils s’ignoraient, s’ils ne se parlaient pas, comment pourraient-ils un jour s’unir ?

Lorsque le Pape prend une décision, aucun chrétien ne doit lui apporter la controverse car il est le Chef de l’Église tout entière ! Aucun chrétien ne doit mettre en doute sa parole car elle est sainte. Croyez-vous que le Pape s’amuse à prendre des décisions inconsidérées ? Si vous saviez le nombre d’heures qu’il passe en prière avant de prendre une décision, vous seriez étonnés. Lorsqu’il agit, c’est pour le bien de l’Église et de la Communauté chrétienne tout entière. Toute mise en doute de sa parole, tout manque de confiance, toute contestation, toute opposition de quelque nature qu’elle soit est un grave péché contre la foi et contre l’Église. S’il s’agit d’un prêtre ou d’un évêque qui ne se range pas aux côtés du Saint-Père, que ce soit pour se montrer plus sévère que lui ou au contraire plus libéral, le péché est encore plus grave car, par sa position même, cet ecclésiastique insoumis entraîne derrière lui dans l’erreur des fidèles qui ne suivent plus le Chef avec confiance. Ainsi se créent divers courants, divers mouvements qui souvent même se critiquent et se déchirent entre eux, polémiquant sur des questions théologiques et agissant comme les sectes qu’ils sont pourtant les premiers à condamner !…

Nous vous avons déjà parlé, frères, du sectarisme : quel manque d’amour véritable ! Si vous connaissiez Jésus comme nous Le connaissons, Lui si Doux, Lui si Miséricordieux, Lui qui n’attend qu’un signe de la part de Ses fils pour s’établir dans leur cœur, jamais vous ne deviendriez sectaires !

Frères aimés, tous les peuples ne sont pas encore prêts à comprendre le Dieu que nous aimons. Ils n’ont pas tous la même histoire ni le même cœur. Si toujours vous les ignorez, prétendant qu’ils sont dans l’erreur, si vous démolissez leur religion et méprisez leurs prophètes, si vous refusez le dialogue avec eux en les rejetant comme hérétiques, alors toujours ce sera l’incompréhension et la guerre, la guerre de religion !

Frères, témoignez à tous beaucoup d’amour et n’accusez pas ceux qui ne sont pas chrétiens de n’avoir pas le même Dieu que vous ! Ne sont-ils pas, en effet, les fils d’un même Créateur et Père, même s’ils ne Le connaissent pas comme vous Le connaissez ? Ne sont-ils pas aussi des êtres humains que Jésus-Christ vous a demandé d’aimer comme vous-mêmes et donc de ne pas rejeter ?

Si vous vous montrez d’emblée autoritaires et inquisiteurs, jamais vous ne parviendrez à les convertir à la foi chrétienne qui reste, il est vrai, la plus belle. Un témoin de Jésus-Christ doit, en effet, être rayonnant de douceur, de bonté et de miséricorde ; il doit se montrer humble, serviable et aimant même envers ceux qui le méprisent. En adoptant des attitudes tranchantes tout autant que des positions libérales ou même laxistes, vous ne défendez pas le Christ, vous Le discréditez aux yeux de vos frères, et cela sans même vous en rendre compte !

Ici au Ciel, chaque chose est claire et sans nuage parce que règne en tout l’Unité. Nous nous rangeons tous derrière le Seigneur car nous faisons tous partie de Sa Maison, nous vivons tous du même Amour et des mêmes Paroles d’Amour, nous chantons tous les mêmes louanges à l’Éternel dans la langue de l’Amour. Et dans notre infini bonheur, nous jetons un regard désolé vers la terre : ceux qui sont appelés à être parmi les élus, nos frères bien-aimés, ceux à qui le Seigneur a préparé une place à Sa Table, ceux à qui Il a confié de grandes tâches, ceux qui pourraient être des modèles vivants de Notre Seigneur sur terre, ceux-là mêmes, chers frères, dans leur grand orgueil, se divisent, se déchirent, se combattent !

Frères aimés, tout ecclésiastique, tout prophète, tout voyant, toute personne dotée de charismes – ou prétendant en être investie – qui ne suit pas l’Enseignement de l’Église et Son Chef le Pape est dans l’erreur car elle ne vient pas apporter l’Épée de la Victoire mais le glaive de la division au sein de la même Maison ! Il faut que cela reste très clair dans votre esprit, chers amis.

Vous ne pouvez plus aujourd’hui – ô misère ! – obéir à tous les hommes d’Église sans discerner si leur jugement est conforme aux Vérités de la foi, car il en est malheureusement qui ne sont plus en accord avec le Pape. Au nom de Notre Seigneur et afin de maintenir l’union au sein de la communauté chrétienne, nous vous affirmons que vous devez rester fidèles et obéissants envers les prêtres et les évêques qui sont en communion avec le Saint-Père. Soyez intransigeants pour vous-mêmes et sachez conseiller les autres avec souplesse, amour et bonté. Ne prenez jamais des airs supérieurs qui pourraient choquer ou blesser vos frères. Parlez avec la simplicité et la franchise du cœur, non avec l’autorité et l’intolérance des personnes sectaires. Sachez voir chaque homme comme une créature de Dieu sans distinction de race, de sexe ou de religion et visez toujours à l’unité de tous. Ainsi, un premier rapprochement sera possible.

Que craignez-vous en rencontrant des frères de religions différentes ? De voir votre foi dénaturée et les Saintes Vérités de l’Église remises en question ? Ne croyez pas cela, chers frères qui tenez tant à maintenir la Tradition Chrétienne ! Votre Joyau ne sera pas terni ! Mais l’unité fraternelle entre les peuples peut créer des points d’entente tels la paix, la solidarité, le partage, la charité, l’espérance commune dans la Vie Éternelle, et aboutir même à la connaissance universelle de Jésus, le Christ ! Pensez-vous que le Pape puisse se compromettre en rencontrant les chefs des autres religions ? Insensés ! Comme votre esprit est mesquin ! Ah ! si vous pouviez connaître Jésus !

Gardez confiance, frères, et soutenez le Saint-Père ! Aidez ses démarches par vos prières et ne le critiquez pas sans cesse car Il est un Bon Pasteur qui aime ses brebis. Si, au cours d’un combat, des chefs de bataillon désobéissaient soudain aux ordres reçus pour n’en faire qu’à leur tête, qu’adviendrait-il de l’armée ? Ce serait la gabegie et l’ennemi triompherait ! Eh bien il en est de même en matière de foi : le Démon, qui est le Maître du Désordre, cherche par tous les moyens à détruire l’Église. N’ayant pu y parvenir de l’extérieur depuis bientôt deux millénaires, il tente à présent de la déséquilibrer de l’intérieur. Sa politique est simple : corrompre les prêtres, envoyer de faux prophètes et diviser les fidèles entre eux afin de mieux régner. Combien de prêtres se destinent aux tourments de l’Enfer pour avoir souillé leur charge, pour l’avoir dégradée et avoir semé le doute dans l’esprit de leurs ouailles !

Amis, exhortez vos prêtres à rester en communion avec le Pape ! Exhortez-les et aidez-les à être saints ! Tant d’âmes se vont abîmer chaque jour dans l’Enfer parce qu’elles ont refusé la Lumière ! Priez, priez pour votre jeunesse corrompue, et priez aussi pour ceux qui luttent pour se rapprocher davantage de Dieu dès cette terre, car souvent le Démon les tourmente plus fortement que les autres. Priez pour que la foi persiste, dans la fidélité au Pape et l’unité. Amen.

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