Message du 11 février 1990





Mes fils et Mes filles,

Restez-Moi fidèles. Aimez-Moi et ne méprisez pas Mes Commandements, ne les interprétez pas à votre manière, qui toujours vous arrange et cherche à vous blanchir. Ne soyez pas hypocrites envers vous-mêmes. Recherchez Ma Présence au fond de vous et faites le silence afin que Je puisse vous parler. Comment voulez-vous parvenir à M’entendre dans le charivari de certaines de vos cérémonies religieuses ? Si la foi se perd, Mes enfants, c’est que vous ne savez plus M’entendre et que vous n’obéissez plus au saint Enseignement de Mon Église. Si la foi se perd, c’est que vous, Mes pasteurs, vous vous laissez aveugler par l’esprit du monde et ne montrez plus assez d’autorité pour défendre Mes Commandements ni assez d’amour pour les enseigner à vos brebis.

Je suis las de ces cérémonies inspirées du « show-business » où les chants et la musique priment sur la liturgie et où l’esprit des fidèles est loin de Moi. Je suis las de ces sermons sans âme, prêchés sans conviction à des auditoires assoupis. Prêtres de Mon Cœur, n’éludez pas de vos sermons les questions épineuses, craignant quelque révolte de la part de vos ouailles. Vos paroles ne sont pas destinées à satisfaire leurs volontés mais à les guider dans le droit chemin jusqu’à Moi, même si cela exige d’elles sacrifices, efforts et souffrances.

Ne soyez pas des tièdes, Mes enfants, et ouvrez-Moi votre cœur. Ne vous laissez pas aveugler par l’esprit du monde. Ne vous laissez pas séduire par le modernisme en matière de foi qui rejette l’essentiel pour ne conserver que l’accessoire. Vous qui êtes si avides de vérité, vous qui aimez ce qui est authentique, ne vous précipitez pas vers les imitations, les ersatz et autres apparences de vérité. Le bijou imité ternit avec le temps, la fausse pierre perd un jour son éclat.

Certaines cérémonies ont beau être belles humainement, elles ne tiennent pas compte de l’essentiel. Vous êtes-vous seulement demandé comment Moi Je souhaitais qu’elles fussent ? Lorsque vous voulez combler le cœur de vos amis, ne leur offrez-vous point ce qui leur plaît à eux et non ce qui vous plaît à vous ? Si vous M’offrez votre recueillement, votre humilité, votre respect, votre amour, vos efforts pour rester purs et chastes, pour aimer votre prochain et vivre des Commandements en abandonnant tout orgueil et toute vanité, alors, Je serai comblé. Si vous M’offrez votre silence pendant la Sainte Communion et votre attention toute tournée vers l’intérieur, alors, Je pourrai vous parler et vous instruire, et vous serez comblés. Vous désirerez Me retrouver plus souvent dans l’Eucharistie et la Messe ne sera plus pour vous ni obligation ni contrainte, mais acte d’amour total.

Mes enfants, sachez que dans la mesure où vous avez des prêtres et des enfants de chœur, ils sont là pour se charger en priorité du bon déroulement de la cérémonie afin que votre esprit soit totalement libre pour vaquer à la prière dans le recueillement. Ceux qui souhaitent participer de plus en plus activement au ministère du prêtre pendant la Sainte Messe n’ont pas vraiment compris ce que J’attends d’eux. La Messe n’est pas un spectacle, Mes enfants, elle est une rencontre : rencontre avec Dieu offert sur l’autel pour le péché du monde, et rencontre avec Dieu dans vos cœurs offerts pour Le recevoir. Comment donc pouvez-vous prétendre M’ouvrir et M’offrir votre cœur dans l’agitation, l’exaltation ou le bruit ?

Si vous saviez, Mes chers enfants, combien Je vous aime et combien Je suis peiné de voir votre bonne volonté et votre zèle vous conduire à des comportements que Je réprouve parce qu’ils vous coupent de Moi, parce qu’ils vous coupent de cette Communion intérieure si nécessaire à vos âmes asséchées.

Comment vous faire comprendre qu’une Communion est une fusion, une rencontre personnelle, un dialogue avec Moi ? Lorsque vous vous rendez à un simple spectacle, ne faites-vous point silence pour écouter ce qui vous est proposé ? Si le public se mettait à chanter, n’en seriez-vous point troublés ? Alors pourquoi chanter au moment même où vous Me recevez ? Pourquoi ne pas vous contenter de la musique de l’orgue ou des cantiques de la chorale ? Écoutez donc d’abord ce que J’ai à vous dire, Mes enfants, dans un silence recueilli et laissez aussi parler votre cœur. Si ensuite vous voulez exprimer votre allégresse et Me rendre grâce, Vous M’en verrez alors profondément satisfait. Car dès lors que vous vous coupez de ce moment précieux de dialogue dans la Communion, le Pain de Vie ne vous est point aussi profitable.

Mes chers enfants, comprenez que c’est votre cœur et votre âme que Je veux toucher. Le reste M’indiffère malgré votre bonne volonté. Vous êtes en effet comme ces petits que leur maman a chargés de faire des courses et qui, pour lui plaire, poussent le zèle jusqu’à préparer en son absence le repas sans jamais avoir appris à le faire. À son retour, la maman se réjouit de cette bonne intention mais elle aurait préféré qu’ils s’en tiennent à la seule tâche qu’elle leur avait confiée, car elle se voit à présent contrainte de faire de nouvelles courses afin de préparer un repas qui soit mangeable. Et Moi, Je dis à ces petits : sollicitez d’abord les conseils de votre maman pour savoir comment lui plaire efficacement.

Ne vous livrez donc pas, Mes enfants, à des comportements que Je réprouve, car même si votre bonne volonté Me touche, vos actes ne portent pas de fruits. Suivez donc Mes conseils et votre âme s’en verra transformée. Vous découvrirez, de l’intérieur, Mes volontés, et l’enseignement des hommes vous paraîtra fade et insipide à côté du succulent menu que J’offrirai à votre âme.

Les Commandements accueillis dans un cœur tiède suscitent souvent des protestations. Accueillis dans un cœur soumis, ils sont comme des lampes qui l’éclairent et le guident.

Donnez-Moi vos cœurs, Mes chers enfants, afin que Je les guérisse de leurs imperfections et, de grâce, apprenez le silence et le recueillement. Si Mes églises deviennent des lieux de rendez-vous où des fidèles défilent au micro pendant toute la durée de la Sainte Messe, où des chants incessants brisent tout recueillement, où la liturgie est déformée au gré des uns et des autres, où de multiples quêtes viennent troubler le silence, où les prie-Dieu ont mystérieusement disparu et où les sermons ne sont plus le fruit de Mon Esprit, comment voulez-vous que Mes enfants, ceux qui M’aiment et Me connaissent parce qu’ils ont appris à M’écouter, ne se trouvent point indignés, déçus, écœurés ?

Mes chers enfants, vous qui souffrez d’une telle situation rencontrée de plus en plus souvent dans vos églises, ne vous désespérez pas et venez à Ma rencontre. Oubliez l’agitation et rejoignez-Moi au fond de votre cœur : J’y serai toujours au rendez-vous. Une brebis souffrant à cause de tout cela M’est tellement plus agréable que mille brebis bêlant pour « animer » coûte que coûte une Messe qu’elles n’ont pas compris que J’animais déjà !

Il faut, Mes enfants, que ce Message soit connu et qu’il change les cœurs. Aimez-Moi comme Je vous aime. Aimez Ma Sainte Mère. Je vous bénis.

 Jésus