Message du 12 septembre 2025





Mon cher fils,

J’aime ces moments que tu qualifies de « privilégiés » partagés avec toi dans la nature, où tu es en lien avec le Père du Ciel, que tu loues par des oraisons spontanées et que tu remercies pour les paysages verdoyants et ensoleillés, les arbres et leurs fruits, les plantes et les fleurs, les oiseaux et les bêtes sauvages ; en lien avec moi, le Fils, à qui tu t’adresses, fort de cette simplicité et cette spontanéité de cœur qui caractérisent nos échanges ; en lien avec l’Esprit Saint, qui comble tout ton être de son amour immense et te fait exulter de joie, de bonheur et de reconnaissance. C’est ainsi que, en plus de la prière des Heures, ton Dieu aime à être spontanément loué, remercié et aimé, mon fils. Comme j’aimerais que tous mes enfants prennent aussi le temps de se ressourcer dans la nature, surtout les plus doctrinaires, car ces moments de douceur apaisent les cœurs et les rendent plus semblables au mien. 

Je suis venu, mon fils, sur cette Terre pour ouvrir les cœurs de tous les hommes et les transformer en de magnifiques demeures construites sur le roc de L’Ancien Testament, où portes et fenêtres puissent s’ouvrir au soleil de l’amour et de la vérité de mon Évangile. Moi, Verbe de Dieu et Médiateur, pleinement Dieu et pleinement Homme, je suis venu pour faire connaître à tous les hommes le Père, leur révéler son visage (cf. Jn 14, 9) et leur enseigner comment établir avec lui une relation d’amour authentique, apaisante et réconfortante, et éveiller en leur cœur le désir de sainteté. Or, en Occident, ils ne sont aujourd’hui qu’une minorité ceux qui peuvent se dire authentiquement chrétiens, c’est-à-dire enfants de Dieu demeurant dans mon amour, respectueux des Commandements (cf. 1 Jn 5, 3) et obéissants à mon Église – des enfants qui prient, fréquentent régulièrement les sacrements, aiment et vénèrent ma sainte Mère, aspirent à la perfection dans leur vie quotidienne, font des lectures spirituelles, m’adorent dans le Saint-Sacrement ; des enfants qui brûlent de charité envers leurs frères, se rendent crédibles à travers leurs œuvres (cf. Jc 2, 20-24) auprès des nécessiteux et des pauvres dans la foi, et ne se compromettent point avec l’esprit du monde et sa perversité. Je suis venu sur cette Terre pour permettre à tous les hommes de connaître le Père, puisque je suis dans le Père et que le Père est en moi (cf. Jn 14, 11). Cependant, en vérité, beaucoup continuent de me voir à travers le prisme de leur intellect, de leur sensibilité, de leurs désirs et de leurs blessures.

Certains, par exemple, se disent catholiques mais non-pratiquants, comme s’ils avaient reçu en cadeau un billet de tourisme spatial valant des millions d’euros mais qu’ils ne l’utilisent jamais : ce n’est là que pure inconscience et pure folie. Ils ne méritent pas le titre qu’ils se donnent.

D’autres ne se confessent plus, ne vont à la messe que pour les grandes occasions et font des communions sacrilèges parce qu’ils n’ont pas reçu préalablement le pardon de leurs péchés ; ils n’ont une pensée pour moi que lorsqu’ils se trouvent en difficulté, comme s’ils se souvenaient de l’existence d’un être aimé seulement lorsqu’ils ont besoin d’argent : il s’agit là d’une foi calculatrice, irresponsable et vide d’amour.

D’autres encore se prostituent avec des sensibilités religieuses qui sont incompatibles avec la foi chrétienne. Comment peuvent-ils croire, par exemple, qu’ils seront, après leur mort, obligés de se réincarner, alors même que moi, leur Sauveur, je suis venu pour prendre leurs péchés et leur ouvrir la porte du Ciel ? : tout cela n’est qu’hérésie et témoigne d’une foi bien peu éclairée.

D’autres enfin ont une foi émaillée de diverses superstitions, ou se laissent séduire par les multiples idoles de ce monde ou les pratiques occultes, à l’instar des Hébreux qui se tournaient périodiquement vers des divinités païennes : c’est là m’être infidèles, et c’est aussi la pire des trahisons.

À l’inverse – mais ce n’en est pas moins blâmable –, il est des personnes qui multiplient démesurément, souvent en public, les actes de piété, ou montrent un rigorisme outrancier et vieillot qui, en vérité, fige mon Église dans des manières d’être ou de faire pour le moins contraignantes, sacralisant la lettre au détriment de l’esprit, du cœur et de la grâce : ce n’est pourtant que pur pharisaïsme.

Dis à mes enfants, mon cher fils, que ce n’est pas parce qu’ils récitent des tonnes de prières, multiplient signes de croix et génuflexions, suivent des messes en latin ou se couvrent la tête et les épaules avec des écharpes, s’affublent de médailles, de chapelets et de scapulaires, ou même se font tatouer des images pieuses et des croix sur le corps, qu’ils obtiendront nécessairement leur visa pour le Paradis. Car s’il est vrai que certaines marques de piété me sont agréables dans des circonstances qui s’y prêtent et dans les limites d’une juste mesure, du bon sens, et de l’obéissance à mon Église catholique romaine, la qualité de la foi – pas plus, d’ailleurs, qu’une authentique sainteté – ne saurait se mesurer à l’aune de tous ces signes ostentatoires.

La vraie foi, mon enfant, reste discrète ; elle n’est ni rigide, ni sectaire. C’est dans le silence et dans l’intimité du cœur qu’elle éclôt et, si elle est authentique, elle se manifeste par un amour immense envers le Père du Ciel, un engagement à m’imiter, moi, le Fils, et à respecter les Commandements, une insatiable soif de sainteté étanchée à la source inépuisable de l’Esprit Saint, une obéissance sans faille à l’enseignement de mon Église, et, enfin, un grand désir du Ciel.

Les personnes qui paraissent les plus exigeantes dans leur pratique de la foi – à la manière des jansénistes – n’ont pas une juste perception de cet amour et de ce qui en découle. Leur intégrisme les rapproche d’une certaine façon des protestants, qui ont préféré s’égarer hors de la communion de mon Église et faire fi de l’obéissance et de la fidélité qu’ils lui devaient. C’est ainsi qu’ils rejetèrent présomptueusement, dans leur dissidence destructrice, des points essentiels du dogme de la foi et la primauté de Pierre. S’ils s’étaient laissé guider par mon Esprit Paraclet plutôt que par celui du Maître du mensonge et de la division, les dissensions eussent été traitées avec respect et humilité à l’intérieur même de l’Institution, et leur orgueil ne les eût point portés à protester et à se séparer du Corps, à l’instar des anges rebelles qui se détournèrent de Dieu et furent livrés à cause de leur faute aux ténèbres infernales (cf. 2 P 2, 3-4).

Ceux que vous appelez « intégristes » ne sont cependant pas des hérétiques, ils sont simplement schismatiques. Pourtant, ils n’en ont pas moins divisé mon Église en refusant de reconnaître la légitimité du dernier Concile du Vatican plutôt que de simplement s’opposer aux graves dérives qui, à ma plus grande peine, s’ensuivirent sous l’impulsion d’ecclésiastiques modernistes – principalement dans le domaine de la liturgie et de la morale. De tels abus n’auraient jamais dû provoquer un schisme au sein de mon Église. Et les plus rigoureux de mes enfants, dans leur volonté de défendre sincèrement un aspect de la sainte Tradition, n’auraient jamais dû se gonfler d’orgueil et se faire plus royalistes que le roi. La sagesse eût demandé qu’ils acceptent de conserver une place légitime sous l’autorité de Rome, et qu’ils mettent leur zèle à contrebalancer avec probité les courants modernistes issus du Concile. Mais leur opposition farouche à Vatican II n’a fait que se renforcer et les éloigner plus encore des deux vertus qui, pourtant, me sont les plus précieuses : l’humilité et l’obéissance. Jusqu’à aujourd’hui, leur attitude est restée la même, et ils rendent grâce au Père, tels les Pharisiens de mon temps, de ne pas être comme les autres – ce qui les a conduits à se mettre bien fâcheusement à l’écart du reste du troupeau de mes brebis (cf. Lc 18, 11).

J’attends de ces brebis égarées, mon fils, qu’elles fassent acte d’humilité et rejoignent, dans l’obéissance, leur bergerie d’origine. Car toutes ont été baptisées dans une même foi pour former un seul Corps, et toutes ont été désaltérées par un unique Esprit (cf. 1 Co 12, 13). Il ne saurait donc y avoir de divisions dans la foi, mais seulement des sensibilités différentes au sein de mon Corps Mystique, où chacune des brebis membres de ce Corps devrait pouvoir cohabiter avec les autres dans la paix (cf. Col 3, 15), l’humilité, la charité et l’unité – à la condition sine qua non que soient respectés le Dogme et la Tradition, et reconnue la légitimité du dernier Concile et des papes post conciliaires, quels qu’aient été les fruits de leur pontificat (1) ; où chacune des brebis membres de ce Corps devrait pouvoir laisser son cœur la porter sans orgueil vers la forme de culte qui lui sied – tridentine si tel est son désir – sans jamais mépriser les autres formes liturgiques ni refuser d’y prendre part. Ceux qui refusent d’assister à la messe conciliaire lorsqu’elle est célébrée dans le respect des textes officiels me peinent, en effet, profondément. En nuisant à cette unité de mon Corps qu’est l’Église, sur laquelle j’ai tant insisté en tant que Bon Pasteur (cf. Jn 10, 11-16), ils ont une attitude indigne d’elle.

C’est pourquoi mon souhait est que les catholiques « dissidents » qui se trouvent encore en dehors de la communion de mon Église une, sainte, catholique et apostolique, rejoignent la Bergerie et soient invités avec leurs prêtres et leurs Pasteurs à y reprendre une place légitime sous l’autorité du pape, dans l’humilité, la fraternité et l’obéissance. Ce serait là un signe remarquable d’unité et une bénédiction pour toute l’Église.

Pour les brebis qui se sont éloignées de la Bergerie ou même qui ne l’ont jamais fréquentée, c’est la lecture d’ouvrages sérieux (2) qui pourra les conduire progressivement à la découverte des Saintes Écritures, qui sont le fondement même de la foi catholique – avec, en priorité, celle de mon Évangile, à partir duquel tout homme peut être éclairé sur ma vie et sur mon enseignement. Cette lecture, mon enfant, doit toujours se faire à partir de traductions approuvées officiellement par mon Église et non de textes falsifiés, diffusés gracieusement par des mouvements sectaires, souvent millénaristes. En effet, sous des dehors salvateurs et charitables, ces derniers ne cherchent qu’à endoctriner mes brebis et à les éloigner de la vraie Bergerie – celle dont ma sainte Mère est la Reine – en tirant profit de leur ignorance en matière de catéchèse, de théologie et de liturgie. À cet égard, le Catéchisme de l’Église catholique – ou ses versions abrégées pour les plus jeunes et les néophytes – reste le meilleur des guides pour la compréhension de la foi et des Écritures.

Pour ceux qui désirent pénétrer plus profondément dans l’univers des Évangiles canoniques, et en affiner leur compréhension, ils peuvent savourer en toute confiance l’œuvre magistrale de ma messagère Maria Valtorta, que j’ai choisie pour être le témoin privilégié de ma vie et de mon enseignement sur cette Terre. Cette œuvre charismatique – riche de milliers et de milliers de pages d’une grande valeur théologique et à vocation catéchétique en des temps où, bien souvent, la prédication laisse à désirer par sa pauvreté spirituelle – subit malheureusement, aujourd’hui encore, de cruelles attaques totalement injustifiées de la part de Pasteurs, de prêtres et même de laïcs de mon Église qui ne se sont pas même donné la peine de la lire in extenso, et la jugent et la condamnent à partir de critères peu objectifs ou par fidélité à d’autres obédiences. Ces détracteurs rappellent principalement sa mise à l’Index par le Saint-Office au siècle dernier (3) et le récent communiqué du Dicastère pour la Doctrine de la Foi (4) et mettent en exergue les rares imprécisions ou contradictions qui ont pu y être relevées en regard des Évangiles canoniques. Ces mêmes détracteurs se montrent-ils aussi vindicatifs lorsqu’il s’agit des imprécisions et des contradictions rencontrées au fil de L’Ancien Testament ou des Évangiles eux-mêmes ?

Quoi qu’il en soit, cette œuvre, dans son ensemble, peut permettre à quiconque y pénètre avec son cœur et son intelligence, de me mieux connaître et de désirer me servir plus fidèlement encore en respectant les Commandements et en menant une authentique vie de sainteté. Elle n’a rien de commun avec les évangiles apocryphes, qui ne sont que les élucubrations d’auteurs ayant usurpé le nom de mes disciples afin de donner à leur œuvre une plus grande autorité. Mon Église a su les écarter du canon des Écritures. L’œuvre de Maria Valtorta n’est, certes, qu’une « révélation privée » mais elle ne comporte aucune erreur par rapport aux dogmes de foi, et ramène toujours ses lecteurs aux Évangiles canoniques et à L’Ancien Testament, constituant ainsi une catéchèse d’une exceptionnelle qualité. C’est pourquoi je ne puis qu’encourager tous mes enfants à la lire afin qu’ils acquièrent, par ce moyen, un plus grand attrait pour les deux Testaments et pour la prière – particulièrement celle des Heures – dont ils pourront se nourrir à volonté et avec délectation.

Car cette prière est la grande prière que mon Église de la Terre fait monter vers les Demeures Célestes pour qu’elle y résonne harmonieusement par ses psaumes, ses hymnes et des chants inspirés qui louent le Tout-Puissant et le célèbrent éternellement (cf. Ep 5, 10) – comme s’élèvent aussi vers Dieu les prières personnelles, les oraisons, les rosaires adressés à ma sainte Mère, et toute lecture spirituelle qui parle de votre Seigneur, qu’elle soit issue des Écritures Saintes ou extraite d’œuvres inspirées par l’Esprit Paraclet aux Pères et Docteurs de l’Église et à quantité de saints, mystiques ou prophètes qui, joyaux de mon Corps Mystique, marchent à présent avec moi en vêtements blancs dans les Demeures Célestes où ils furent dignes d’être accueillis (cf. Ap 3, 4).

Je te remercie, mon cher fils, d’avoir pris le temps de transcrire mes paroles, et te bénis ainsi que ton frère spirituel, ton directeur spirituel, vos familles, vos amis, et les Pasteurs et prêtres qui soutiennent cette œuvre.

Jésus

(1) V. Message du 9 mai 2025 de notre Seigneur Jésus-Christ.

(2) Par exemple, l’ouvrage de Michel-Yves Bolloré et Olivier Bonnassies : Dieu, la science, les preuves, présenté comme le livre qui permet d’avoir en mains tous les éléments pour décider de ce que l’on veut croire en toute liberté et de manière éclairée, à la lumière du témoignage des plus grands scientifiques de la planète et de l’histoire.

(3) Signalons au passage qu’un Padre Pio, bien qu’ayant subi, par le passé et à plusieurs reprises, des tracasseries de la part du Saint-Office, n’en est pas moins devenu un saint aimé et respecté, dont les charismes ont finalement été reconnus.

(4) V. Message du 18 octobre 2021 de notre Seigneur Jésus-Christ, et Communiqué du Dicastère pour la Doctrine de la Foi du 22 février 2025.

Approbation du Père Marc-Antoine Fontelle o.b., docteur en théologie, en droit canonique et en droit civil.