Message du 18 octobre 2021





Mon cher fils,

Je viens te dire ma peine de voir combien le cœur de certains de mes ministres est loin de moi.

Il y a d’abord le cœur impur de ceux qui, séduits par le Prince de ce monde, sont pris dans les rets du péché et s’en délectent sans résister, mais il y a aussi le cœur de ceux qui se montrent systématiquement hermétiques aux révélations dites « privées » et qui abusent de leur position ou de leur pouvoir pour les discréditer aux yeux de mes enfants, même lorsqu’elles sont authentiques et qu’elles n’ont d’autre but que de fortifier leur foi et l’amour qu’ils me portent.

Certes, comme ces messages te l’ont précédemment expliqué (1), nombre de ces révélations peuvent être simplement le fruit de l’imagination de leurs auteurs, qui, souvent, répugnent à les soumettre au jugement de mon Église – celui de leur évêque – de crainte de se voir déboutés. Aujourd’hui, l’« imprimatur » n’étant plus de rigueur avant de publier un ouvrage de spiritualité, il est malheureusement laissé à chacun le loisir de lire tout et n’importe quoi. C’est pourquoi un grand discernement s’impose lorsque les paroles que ces révélations transmettent peuvent influer sur la foi et la spiritualité de mes fils et mes filles.

Lorsqu’elles ne sont pas inspirées par l’Esprit Saint, ces « révélations » peuvent être le fruit de psychismes défectueux à cause d’un passé trop douloureux ou d’un ego surdimensionné. Elles peuvent provenir de personnalités relevant de la psychiatrie, ou même être l’œuvre du Démon ; celui-ci profite alors d’une ou plusieurs brèches peccamineuses dans la psyché de leurs auteurs pour laisser ses sbires s’y engouffrer et leur inspirer les propos les plus séduisants intellectuellement et spirituellement. Passés au crible d’experts, ces mêmes propos se révèlent souvent, dès la première analyse, en profond désaccord avec la foi catholique.

En revanche, dans le cas des révélations dites « privées » qui sont authentiques – c’est-à-dire permises par moi -, ces mêmes experts, qui devraient y reconnaître la marque de l’Esprit Saint, adoptent trop souvent, dès le principe, une position de méfiance plutôt que de prudence, et, victimes de leurs propres préjugés et sensibilité ou pressés d’obéir à des pressions extérieures, ils ergotent sur des vétilles, quand ils ne les condamnent point de facto sans même les avoir examinées entièrement.

Pourtant, ont-ils oublié, ceux qui agissent ainsi, que, bien que le canon des Écritures soit clos, j’ai envoyé aux hommes, depuis le Ciel, le Paraclet afin de toucher l’âme, le cœur et l’intelligence de mes enfants et de fortifier leur foi – et cela jusqu’à la fin des temps ? C’est pourquoi, sachant que le rôle de telles révélations n’est pas d’outrepasser ni de compléter, voire de contredire la Révélation canonique, mais d’aider mes enfants à en vivre plus intensément, ils devraient comprendre que ce n’est pas parce qu’il se trouve çà et là un mot ou une phrase qui heurte leur sensibilité ou n’est point à leur goût, qu’ils doivent jeter le bébé avec l’eau du bain. Si l’Index existait encore aujourd’hui avec les critères de jugement qui étaient autrefois les siens, peut-être leurs propres ouvrages se verraient-ils aussi, à leur tour, voués aux gémonies… 

C’est malheureusement, ce qui vient d’arriver une fois encore à l’œuvre magistrale de ma messagère Maria Valtorta (2), dont la vie n’a été qu’un modèle d’obéissance et de vertu, et qui a rejoint au Ciel la grande assemblée des saints.

Bien que cette œuvre ait fait les délices de plusieurs papes, cardinaux, évêques, religieux et religieuses – dont certains figurent aujourd’hui au calendrier des saints – et qu’elle continue de ravir nombre de théologiens dont l’orthodoxie ne saurait être mise en doute, qui eux, pour le moins, en ont lu et médité l’intégralité sans jamais rien y découvrir de contraire à la foi ni aux mœurs, elle vient encore d’être décriée.

Si par le passé, elle s’est vue mettre à l’Index, ce ne fut que pour des questions de forme et non point de fond. Pour ceux qui en jugent négativement aujourd’hui mais qui, en vérité, ne l’ont jamais lue in extenso, ils n’auraient jamais dû s’autoriser à la discréditer, ni même à suspecter qu’elle puisse influer négativement sur la vie spirituelle de mes fils et mes filles.

En vérité, je le dis : ce jugement négatif ne manquera pas d’attrister, voire de blesser toutes les âmes qui, au fil des pages de cette œuvre et au fil du temps, se sont nourries de la saine spiritualité qui en émane et qui les a guidées vers une vie spirituelle de plus grande qualité au sein de mon Église catholique. Concernant les charismes, ceux qui s’en disent experts devraient donc non seulement savoir juger les arbres à leurs fruits, mais aussi juger de ces fruits sur le long terme.

Cette œuvre de Maria Valtorta, achevée depuis plusieurs décennies, reste encore aujourd’hui un joyau pour les âmes qui souhaitent me mieux connaître, mieux comprendre mon Évangile et en vivre pleinement dans leur vie quotidienne. En effet, elle n’est pas « l’Évangile de Maria Valtorta » mais bien le récit détaillé, tel que je l’ai révélé à cette âme mystique, de ce qui est advenu autour de l’Évangile canonique, consigné par mon Église – cela afin que le lecteur soit en mesure d’en retrouver les événements dans leur contexte et de mieux en comprendre le sens. Cette œuvre, que j’ai inspirée à ma messagère, est, nul ne doit en douter, l’œuvre de l’Esprit Saint.

En des temps où la vraie foi s’étiole faute d’un soutien spirituel suffisant et d’une prédication de qualité, en des temps où les mœurs se relâchent et où mon Église se voit ébranlée par les coups de boutoir du Malin, où les séminaires et les lieux de culte se vident, où les fidèles ne se confessent plus et où mon Eucharistie est souvent incomprise, méprisée, voire profanée, est-il sérieux que des ministres de cette même Église se fassent une priorité de mettre mes enfants injustement en garde contre l’œuvre de Maria Valtorta alors qu’ils restent muets devant le nombre effrayant des avortements, la théorie « du genre », les manipulations génétiques, la décadence des mœurs, les unions illégitimes et les terribles ravages d’un pouvoir politique autoritaire et corrompu par l’argent ?    

Pour que ma Parole habite le cœur de tous mes enfants et que mon Église retentisse de cette même Parole, il ne faut pas éteindre l’Esprit là où il souffle vraiment. Même si les charismes ne sont pas un article de foi, il revient aux Pasteurs de mon Église catholique, les évêques, assistés d’experts émérites en théologie et en droit canonique, d’éprouver ces charismes sur le long terme pour conserver ce qui est bon. Mais ils doivent veiller à ce que toujours leur discernement reste impartial et fasse fi de leurs préjugés et de leur sensibilité personnelle. Car il en est des charismes comme de la musique : certaines personnes préfèreront la musique sacrée à la musique profane, certains la musique classique à la musique moderne – ce qui est tout à fait légitime. Les spécialistes prendront seulement soin d’en exclure les musiques violentes, inspirées par le Diable, dont les rythmes subjuguent leurs adeptes mais les entraînent irrésistiblement vers l’Enfer.

Ceux qui critiquent ou mettent mes enfants en garde contre l’œuvre de Maria Valtorta enfin devraient savoir combien d’âmes elle a sauvées de l’abîme, combien d’âmes elle a émues, nourries, métamorphosées, converties et ramenées à une foi authentique et solide au sein de mon Église catholique, combien d’âmes aussi elle a conduites à la vie religieuse ou à la prêtrise. Alors, qu’ils s’efforcent de ne pas rester opiniâtrement sur des positions surannées et ne laissent point leur sensibilité personnelle ou même leur orgueil venir influer sur l’impartialité d’un juste discernement.     

Je te remercie, mon cher fils, pour ta disponibilité à l’écoute de mon Esprit.

Je te bénis, toi, ton frère spirituel, ton directeur spirituel, vos familles, vos amis, et les Pasteurs et prêtres qui soutiennent cette œuvre.

 Jésus

(1) V. Messages du 16 avril 2020 de notre Seigneur Jésus-Christ, Un Souffle qui passe…, Tome 3 ; Message de l’Ascension (I) du 21 mai 2020 de notre Seigneur Jésus-Christ, Un Souffle qui passe…, Tome 3 ; Message du 23 août 2020 de saint Paul, Apôtre de Jésus-Christ, Un Souffle qui passe…, Tome 3.

(2) V. Note de la Commission Doctrinale sur les écrits de Maria Valtorta : Bref avertissement au sujet de la diffusion de L’Évangile tel qu’il m’a été révélé de Maria Valtorta, 29 septembre 2021.

Approbation du Père Marc-Antoine Fontelle o.b., docteur en théologie, en droit canonique et en droit civil.