Message du 9 mai 2025





Mes chers enfants,

À peine vous est-il donné un nouveau pape que déjà certains grincheux commencent à maugréer alors qu’ils ne le connaissent même pas ! Ceux-là manquent d’espérance, n’ont pas confiance en la divine Providence et remettent en cause, par leur attitude, l’action même de l’Esprit Saint au sein de mon Église.

Comme vous le savez, tout futur pape est d’abord soumis à la sélection de ses pairs – en l’occurrence, le Collège des cardinaux, qui, réunis en conclave, implorent ardemment mon Esprit afin d’être éclairés dans leur choix pendant tout le processus de l’élection. Comme il en est pour les conciles, l’Esprit Saint communique alors sa sagesse, sa lumière et sa force à tous ceux de mes Pasteurs qui l’invoquent en vérité. Mais soyez sûrs d’une chose : même si certains, aveuglés par l’esprit du monde, peuvent, dans leur liberté, entraver l’action de mon Esprit, celle-ci triomphe toujours à plus ou moins long terme en redressant ce qui a été tordu.     

Ainsi, que ceux parmi vous qui ont pu douter de la légitimité de certains papes se rassurent car la Trinité Sainte parvient toujours à ses fins. Preuve en est la supercherie dont usa Jacob pour recevoir la bénédiction de son père Isaac au détriment de son frère aîné Esaü. Malgré la perfidie du premier, Isaac ratifia sa décision : « Celui-là, je l’ai béni ; béni il restera » (Cf. Gn 27, 1-46), et, sur le long terme, la descendance de Jacob donna naissance aux Douze Tribus d’Israël jusqu’à Joseph, l’époux de Marie, ma sainte Mère, de laquelle fut engendré Celui qui vous parle aujourd’hui (cf. Mt 1, 1-16).  

Vous devez savoir aussi, mes chers enfants, qu’une fois qu’un pape est élu, la grâce d’état que je lui octroie comme successeur de Pierre ne le prive en rien de son entière liberté. Il peut donc s’efforcer de me servir le plus fidèlement possible sous l’action de mon Esprit dans l’abandon à ma divine volonté, mais il peut aussi s’écarter plus ou moins de sa mission en interprétant l’Évangile à travers le prisme de sa propre sensibilité et de ses propres opinions – ce qui, en vérité, lui fait réaliser des œuvres personnelles tout en croyant, de bonne foi, servir l’Église universelle.

Il peut aussi, dans certaines circonstances, être mal conseillé et se laisser séduire par des paroles et des propositions faussement charitables ou faussement prometteuses. Il peut se laisser convaincre par des propos mensongers sur la politique, la finance, l’économie, l’écologie, le climat, l’immigration, les mesures sanitaires, etc. Il peut même se laisser émouvoir par des situations prétendument injustes, prétendument dangereuses, ou plus ou moins fumeuses. De telles questions et situations, qui font souvent vibrer la corde sensible de nombreux êtres humains, exigent plus particulièrement chez un pape – qui a la double charge de chef de l’Église et de chef d’État – d’être d’abord savamment jaugées et étudiées par mesure de prudence avant que de se voir présenter au monde comme des vérités réclamant l’adhésion de tout chrétien. Car, je vous l’ai déjà dit (1), mes chers enfants, même la pratique de la charité – qui est la plus grande de toutes les vertus (cf. 1 Co 13, 13) – nécessite à la fois bon sens et discernement. Il est, bien sûr, toujours permis de rêver, mais sans toutefois verser dans la sensiblerie, la naïveté ou l’utopie. Aimer ses ennemis, par exemple, ne signifie pas être imprudent et les laisser avoir raison de vous. Accueillir chez soi l’étranger ne signifie pas non plus ouvrir anarchiquement les portes de vos nations à des hordes d’immigrants de cultures et de religions différentes alors qu’il serait infiniment plus sage et plus raisonnable de les aider à restaurer chez eux la paix, à développer leur pays et à y construire les infrastructures dont ils ont besoin.

Mon pape, mes chers enfants, doit être un homme de foi et de prière, doté d’une intelligence vive et d’une profonde humilité. Un homme qui, fidèle au Dogme et respectueux de la Tradition, ne cède point aux revendications d’une société décadente et amorale, ni à un modernisme calqué sur lesprit du monde, ni à un relativisme dangereux, ni à un progressisme incompatible avec les exigences de la foi, ni à un humanisme qui fait oublier Dieu, ni à un syncrétisme qui finirait par éclipser ma divinité dans le but de ne pas choquer les autres sensibilités religieuses considérées alors comme d’égales voies de salut.

Mon pape doit être un homme qui aime ma sainte Mère et encourage à sa vénération ; un homme ouvert qui sache prendre le temps de l’étude, de la réflexion et du discernement avant que d’ouvrir la bouche et de publier ses points de vue ou instructions par-devant ses brebis et par-devant le monde.

Mon pape doit être le gardien fidèle de la sainte liturgie, et rappeler à tous ses clercs et Pasteurs qu’ils sont tenus de la respecter et de la faire respecter rigoureusement à chaque messe, tel un harmonieux morceau de musique qui ne saurait souffrir les fausses notes.

Mon pape doit être aussi le gardien fidèle de la morale et de la Tradition, celui qui veille à ce que nul syncrétisme, nul ésotérisme, nulle superstition ne vienne altérer la pureté de la foi.

Mon pape doit être le défenseur de la vie et de la famille, le bon Pasteur qui veille soigneusement et infatigablement sur toutes ses brebis – les grandes comme les petites, les riches comme les pauvres, les bien portantes comme les malades. Il doit être celui qui met tout en œuvre pour sauver celles qui s’égarent (cf. Lc 5, 3-6) et les ramener ensuite, saines et sauves, au Bercail de la foi.

Mon pape doit exhorter le monde à la paix entre les différents pays et régions, et demander à tous ceux qui croient de prier à cette intention. Il doit être un agent de paix et d’unité de communion au sein même de mon Église, où cohabitent aujourd’hui, à travers le monde, plusieurs tendances et coutumes. Il doit cependant veiller à ce qu’aucune ne s’estime, par orgueil, supérieure aux autres, et que toutes acceptent, sous ma douce tutelle, de s’accueillir mutuellement, voire de se rejoindre à l’occasion de divers événements pour prier ensemble ou célébrer mon Eucharistie dans la joie et dans la charité. Comme vous l’a dit Paul sous la motion de mon Esprit : dans le corps humain, tous les membres sont solidaires et ont le souci les uns des autres afin qu’il n’y ait point entre eux de division (cf. 1 Co 12, 12-31). Ainsi, au sein de l’Église, qui est mon Corps Mystique, les membres de rites différents sont eux-mêmes appelés à cohabiter dans la paix, la tolérance, le respect de l’autre et l’amour de charité, loin des jugements critiques et des oppositions.

Mon pape doit œuvrer pour que chrétiens orthodoxes et anglicans unissent leurs bergeries à celle de leurs frères catholiques sous l’autorité d’un seul et même Pasteur : le Vicaire que la Trinité Sainte vous a donné. Il doit être un homme de dialogue auprès des protestants, qui, malheureusement, se sont fourvoyés en amputant leur foi de l’essentiel – tant sur plan sacramentel que sur le plan théologique – et en quittant mon Église pour sombrer dans l’hérésie. Que mes enfants protestants sachent, par ce message, combien je désire qu’ils rejoignent leur Bergerie d’origine, qui est une, sainte, catholique et apostolique sous la tutelle d’un seul et même Pasteur. Que tous ceux qui se réclament de moi, croient en ma Parole et portent le nom de chrétiens soient un (cf. Jn 17, 21) : telle est ma volonté !

Mon pape doit aussi tout mettre en œuvre pour convaincre le peuple élu du Père, dont je suis moi-même issu, de me reconnaître en tant que Messie et Seigneur : « Vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi » (cf. Jn 14, 1). Car je suis venu au milieu de ce peuple, et, malgré l’annonce des prophètes, les miens ne m’ont pas reconnu et n’ont pas cru en mon nom (cf. Jn 1, 10-11).

Mon pape a, enfin, pour mission de s’adresser à tous : aux religions polythéistes et autres doctrines religieuses, aux agnostiques, aux sectes, aux athées, aux païens et aux pécheurs, à cette génération indocile et rebelle, aux cœurs inconstants et aux esprits infidèles à Dieu (cf. Ps 78 [Vulg. 77], 8) pour qu’ils découvrent ou redécouvrent mon Évangile et croient en moi. Il doit être proche des jeunes générations et les enseigner avec patience et persévérance, amour et compassion, tant elles se sont éloignées de la Vérité, du sens du beau, du vrai et du bien, de celui de l’effort et du sacrifice, pour subir en permanence la tyrannie des idoles de ce temps et s’enfermer dans des comportements addictifs.

J’ai exhorté chacun d’entre vous, mes enfants, à prier pour le pape François plutôt qu’à le critiquer ou à le calomnier (2). De même, je vous exhorte aujourd’hui à prier ardemment tous les jours, par l’intercession de ma Sainte Mère et de tous les saints, pour votre nouveau Pasteur suprême : le pape que la Trinité Sainte a placé pour vous à la tête de mon Église catholique romaine. Soyez bienveillants, mes petits, envers celui qui, à l’instar de tout novice, doit se familiariser avec sa charge et apprendre à en porter le poids, comme votre Serviteur a porté le fardeau de sa Croix, celui des péchés du monde. Car mon pape, qui, tout comme moi, aime ses brebis, souffre avec moi sur le bois chaque fois qu’une âme s’éloigne de mon Évangile, garant de la Vie Éternelle ; chaque fois que des êtres voués à Satan profanent mon Eucharistie, qui est ma Chair, Pain vivant descendu du Ciel pour votre Éternité ; chaque fois qu’un être humain profane, par des pratiques indignes, son propre corps sexué – qui est le temple de l’Esprit Saint – ou qu’il souille son âme par des activités occultes ou l’évocation des morts ; chaque fois que la haine remporte une victoire et que survient la division entre des peuples ou des pays ; chaque fois qu’un enfant est lâchement assassiné dans les entrailles de sa mère ou qu’une personne âgée est délibérément mise à mort sur un lit d’hôpital.

En revanche, mon pape se réjouit aussi avec moi, ma Sainte Mère et le Ciel tout entier chaque fois qu’un seul pécheur se repent et vient ou revient vers moi (cf. Lc 15, 7) ; chaque fois qu’une brebis blessée ou égarée accepte de se laisser soigner et transporter jusqu’à ma Bergerie ; chaque fois qu’une paix durable s’établit dans un pays ou une région du monde ravagés par la guerre ; chaque fois qu’un couple s’unit pour créer une famille, donne naissance à un enfant ou en adopte un pour lui offrir un foyer ; chaque fois qu’une famille offre un prêtre, un diacre, un religieux, une religieuse à ma chère Église ; chaque fois qu’un être humain renonce à la vanité du monde et à la concupiscence pour se tourner vers moi et me servir fidèlement avec les pieds sur Terre et la tête au Ciel.

C’est pourquoi mon pape doit rappeler sans cesse en mon nom, à temps et à contretemps, les enjeux de la sainteté à tous ceux qui l’écoutent, et leur dire à quel prix celle-ci se conquiert et à quelle béatitude elle conduit. Il ne doit pas céder au chantage affectif des masses qui voudraient voir mon Église suivre le monde dans ses folies, ni aux revendications de minorités qui lui demandent de cautionner leurs frasques et leur libertinage au nom d’une prétendue charité qui n’a rien en commun avec celle qui embrase le cœur de mes enfants fidèles.  

À présent, mes petits, c’est à vous qu’il revient d’honorer et de soutenir le pape Léon XIV dans son ministère par le précieux carburant de votre prière, de vos sacrifices et de votre devoir d’état accompli avec amour. La pertinence de son pontificat dépendra de votre fidélité : il en va, en effet, de sa sécurité, de sa sainteté, de la justesse de son discernement, de la sûreté de son enseignement et de l’efficacité de sa mission pour l’unité du monde par mon Église en ces temps d’apostasie et de confusion.

Aimez et chérissez le pape, mes petits, et faites-lui confiance comme vous me faites confiance. Évitez de passer sa vie d’avant au peigne fin pour y déceler d’éventuelles failles, maladresses, imperfections ou contradictions qui pourraient faire ombrage à son actuel gouvernement. Priez, mes chers enfants, pour que tel Saul qui fut terrassé par ma voix, privé de la vue et guéri par Ananie (3), il soit à son tour rempli d’Esprit Saint et sache y voir clair sur la situation mondiale, et particulièrement sur votre vieille Europe trompée par les « méchants », sur les mensonges et la trahison des médias inféodés à des gouvernants malhonnêtes promoteurs de lois immorales et de politiques sanitaires pernicieuses, et sur les redoutables dangers des nouvelles technologies comme l’intelligence artificielle, lorsqu’elles sont utilisées pour le mal.

Comme j’ai moi-même envoyé mes disciples, que le pape envoie aujourd’hui, dans un élan d’amour, tous ses Pasteurs et prêtres en mission pour convertir les adorateurs des faux dieux de ce temps et prêcher mon Évangile avec le feu de mon Esprit à travers leurs diocèses et leurs paroisses. Qu’ils chassent les démons de la haine, de la violence, de l’injustice, de la perversité et du manque d’amour, et ceux de l’hérésie, de l’occultisme et du mondialisme – qui n’est qu’un totalitarisme déguisé. Qu’ils évangélisent les âmes malades du matérialisme, de l’impureté, de la perversité et d’un rationalisme qui refuse toute transcendance. Qu’ils soient particulièrement empressés à éduquer à la foi les jeunes générations, qui seront les chrétiens de demain. Tel est, en vérité, le véritable sens d’une Église synodale hic et nunc ! La suite dépend de vous, mes petits. Qu’il en soit ainsi !

Je vous bénis.

Jésus

(1) V. Message du 6 septembre 2018 de notre Seigneur Jésus-Christ, Un Souffle qui passe…, Tome III, et Message du 7 novembre 2024 de saint Paul, Apôtre des nations.

(2) V. Message du 3 mai 2020 de notre Seigneur Jésus-Christ, Un Souffle qui passe…, Tome III.

(3) Cf. texte de l’Évangile de la messe du jour, extrait des Actes des Apôtres (Ac 9, 1-20).

Approbation du Père Marc-Antoine Fontelle o.b., docteur en théologie, en droit canonique et en droit civil.