Message du 14 novembre 2018
Mon fils,
Je suis venu nourrir bien des messages et tu as noté de nombreuses fois des références à mes écrits. Cette fois, je viens te dire directement que, comme tu l’as déjà compris, je participe pleinement à cette œuvre, et je voudrais attirer ton attention sur le fait que plus de deux mille ans plus tard, les paroles retenues par la Sainte Église pour appartenir au canon des Écritures sont plus que jamais d’actualité.
Le texte de la lecture de la messe d’hier t’a frappé et tu as relu entièrement ma Lettre à Tite. Il est temps, mon fils, que l’humanité retrouve la santé de la foi et se détourne de ceux qui défigurent la Vérité ! Car leur intelligence tout autant que leur conscience sont souillées par les puissances des ténèbres, qui non seulement les possèdent, mais aussi les poussent à répandre leurs erreurs sur toute la Terre par le biais des médias.
Les hommes ont mis des millénaires à se construire et à comprendre que le fondement de leur équilibre n’est autre que la famille et une saine identité sexuelle : un père et une mère qui s’aiment et restent fidèles l’un envers l’autre, et des enfants raisonnables qui respectent leurs parents et qui leur obéissent. Telle est la volonté de Dieu. Aujourd’hui, tout cela est en train de s’effondrer sous l’influence d’esprits pervers et contestataires qui sévissent jusqu’au plus haut niveau des États. Il faut savoir que la contestation et la dénaturation de l’ordre établi par Dieu avec amour pour le plus grand bien de l’homme est un péché contre l’Esprit.
Relis aussi, mon fils, le chapitre trois et la moitié du chapitre quatre de ma Seconde Épître à Timothée (cf. 2 Tm, 3 ; 4, 1-8) (1), où tu trouveras, dans toute son horreur, la description du monde corrompu qui doit advenir. Tout y est consigné. Afin de retarder la main de Dieu, incite tes frères à accueillir en leur âme sa grâce, car c’est elle qui s’est manifestée pour le salut de tous les hommes en la personne de son Fils Jésus-Christ (cf. Tt 2, 11) :
« Elle nous apprend à renoncer à l’impiété et aux convoitises de ce monde, et à vivre dans le temps présent de manière raisonnable, avec justice et piété, attendant que se manifeste la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ. » (Tt 2, 12-13)
Ceux qui prétendent aujourd’hui vouloir construire le monde et abolir les frontières pour y établir la paix commencent paradoxalement par détruire tout ce qui fait le fondement même de l’équilibre des individus et le fondement même de l’équilibre social : l’identité sexuelle et la famille. Ce sont des envoyés de Satan bouffis d’orgueil, concupiscents, et avides de puissance et d’argent.
Le passage de l’abri des rochers à la maison de bois, puis de brique et de pierre, l’installation de l’eau courante et de l’électricité et l’invention des appareils ménagers sont les différentes étapes qu’il a fallu que l’homme franchisse pour parvenir à un confort qui lui convienne. Au cours des âges, certaines constructions se sont distinguées des habitations par des fonctions particulières : les thermes, les forteresses, les échoppes, les usines, les magasins, les bâtiments administratifs. Ce ne sont pas des lieux conçus fonctionnellement pour y abriter des familles.
Je viens de prendre cette comparaison, mon fils, pour t’expliquer que ceux qui veulent avoir des enfants et les élever dans les meilleures conditions doivent s’efforcer de leur offrir un cadre de vie qui leur permette de s’épanouir. J’entends par là un couple formé d’un père et d’une mère qui s’aiment. Élever des enfants dans un cadre différent – et donc forcément inadapté – risque, en effet, de leur porter fortement préjudice sur le plan psychologique.
Que dire d’un homme qui forcerait ses employés à dormir sur un matelas dans leurs bureaux sans les faire profiter d’une salle de bains pour se laver ni d’une cuisine pour y préparer leurs repas, dans des conditions incompatibles avec la dignité humaine, et tout cela pour les exploiter ? Néanmoins, n’en est-il pas de même – en dehors du cadre de l’adoption par un père et une mère – pour ces hommes et ces femmes qui veulent à tout prix obtenir un enfant pour satisfaire leur ego sans en être les parents biologiques ?
Il est grand temps que chaque chrétien prenne très à cœur ces questions d’éthique, et que l’Église et les autres confessions interviennent pour mettre leur veto à toutes ces lois immorales et iniques où sont impliqués des enfants qui, d’une manière ou d’une autre, auront à souffrir parce qu’ils n’auront pas la possibilité de connaître leur origine.
De plus, personne ne sait encore à quoi vont aboutir les recherches entreprises dans le domaine de la génétique, mais je peux d’ores et déjà vous annoncer que tout est prêt non seulement pour modifier mais aussi pour détruire l’être humain tel qu’il existe aujourd’hui. Et cela peut être bien pire qu’une bombe atomique si l’homme utilise ces manipulations pour le mal.
Tu sais les terribles conséquences du Péché après que le premier Adam a goûté au fruit défendu de l’arbre de la Connaissance. Eh bien ! l’homme, sous l’influence d’une armée de démons, est aujourd’hui en train d’avancer sa main pour cueillir aussi le fruit de l’Arbre de Vie (cf. Gn 3, 22-24). Ceux qui se font les moteurs et les complices de tout cela ne sont autres que des envoyés de Satan, qui se condamnent eux-mêmes par leurs propres agissements.
Mon fils, seuls la prière et le jeûne peuvent aujourd’hui influer sur l’avenir de l’humanité. Veillez donc et priez ! Que ce message exhorte tous les hommes à se mettre à l’œuvre en esprit et en vérité, et que la paix de Notre Seigneur Jésus-Christ soit sur toi, ton frère spirituel et tous ceux qui soutiennent cette œuvre.
+ Paul, Apôtre de Jésus-Christ
(1) « Dans les derniers jours surviendront des moments difficiles. Les hommes, en effet, seront égoïstes, cupides, vantards, orgueilleux, diffamateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, sacrilèges, sans cœur, sans pitié, médisants, intempérants, intraitables, ennemis du bien, délateurs, effrontés, aveuglés par l’orgueil, plus amis de la volupté que de Dieu, ayant les apparences de la piété mais reniant ce qui en est la force. Ceux-là aussi évite-les !
Ils sont bien du nombre, ceux qui s’introduisent dans les maisons et envoûtent des femmelettes chargées de péchés, entraînées par toutes sortes de passions et qui, toujours à s’instruire, ne sont jamais capables de parvenir à la connaissance de la vérité. À l’exemple de Jannès et de Jambrès qui se dressèrent contre Moïse, ils se dressent, eux aussi, contre la vérité, hommes à l’esprit corrompu, sans garantie en matière de foi. Mais ils n’iront pas plus loin, car leur folie sera démasquée aux yeux de tous, comme le fut celle des deux autres.
Pour toi, tu m’as suivi dans mon enseignement, ma conduite, mes projets, ma foi, ma patience, ma charité, ma constance dans les persécutions et les souffrances qui me sont survenues à Antioche, à Iconium, à Lystres. Quelles persécutions n’ai-je pas eu à subir ! Et de toutes le Seigneur m’a délivré. Oui, tous ceux qui veulent vivre dans le Christ avec piété seront persécutés. Quant aux pécheurs et aux charlatans, ils feront toujours plus de progrès dans le mal, à la fois trompeurs et trompés.
Pour toi, tiens-toi à ce que tu as appris et dont tu as acquis la certitude. Tu sais de quels maîtres tu le tiens ; et c’est depuis ton plus jeune âge que tu connais les saintes Lettres. Elles sont à même de te procurer la sagesse qui conduit au salut par la foi dans le Christ Jésus. Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, réfuter, redresser, former à la justice : ainsi l’homme de Dieu se trouve-t-il accompli, équipé pour toute œuvre bonne. »
« Je t’adjure devant Dieu et devant le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, au nom de son Apparition et de son Règne : proclame la parole, insiste à temps et à contretemps, réfute, menace, exhorte avec une patience inlassable et le souci d’instruire. Car un temps viendra où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine, mais au contraire, au gré de leurs passions et l’oreille les démangeant, ils se donneront des maîtres en quantité et détourneront l’oreille de la vérité pour se tourner vers les fables. Pour toi, sois prudent en tout, supporte l’épreuve, fais œuvre de prédicateur de l’Évangile, acquitte-toi à la perfection de ton ministère.
Quant à moi, je suis déjà répandu en libation et le moment de mon départ est venu. J’ai combattu jusqu’au bout le bon combat, j’ai achevé ma course, j’ai gardé la foi. Et maintenant, voici qu’est préparée pour moi la couronne de justice, qu’en retour le Seigneur me donnera en ce Jour-là, lui, le juste Juge, et non seulement à moi mais à tous ceux qui auront attendu avec amour son Apparition. » (2 Tm 3 ; 4, 1-8)