Message du 15 août 1993 (I)
MESSAGE DE L’ASSOMPTION
Mon fils,
Ne doute pas ! C’est au fond de ton cœur que je te parle, d’une manière simple et naturelle parce que tu m’y accueilles avec toute ta foi et tout ton amour. Mais parce que je ne me manifeste pas à toi de manière spectaculaire, d’aucuns veulent te faire douter : ne les écoute pas. C’est par la fine pointe de ton âme que tu entends ma voix. Ne doute pas !
De temps à autre, tu continueras de recevoir des signes qui seront pour toi des preuves et t’encourageront à aider tes frères, un par un, et à les conduire à moi et à mon Église. N’aie pas d’inquiétude pour ton avenir. Abandonne-toi à ma volonté et laisse-toi conduire docilement, cela suffit.
Les personnes qui te font souffrir ont trop d’orgueil : je connais leur cœur, et, malgré l’offrande que certaines me font de leur vie, chacune à leur façon, elles restent prisonnières de leur affectivité et de leur amour-propre. Tant qu’elles ne les auront pas abandonnés par un acte de volonté personnel et douloureux, elles resteront aveuglées à ton sujet. Cependant, je te le dis, continue de prier pour elles et n’accorde pas d’importance à leur jugement actuel. Pardonne-leur les erreurs qu’elles commettent et ne cesse pas de les aimer. Reste discret auprès des autres à leur sujet. Aie confiance en moi, aime-moi et ne te soucie de rien.
Il est cependant normal que tu souffres lorsque tu dois aider tes frères par ton charisme, et que tu t’interroges sur l’authenticité de ce qui t’est communiqué. Ne point t’interroger ni soumettre ces messages à ton cher directeur spirituel équivaudrait à un manque de discernement de ta part et ouvrirait en ton cœur une brèche aux puissances infernales. Garde confiance, mon fils, et laisse ma douce Maman et tes saints favoris, assistés de l’Esprit Saint, t’aider fidèlement dans ta tâche spirituelle. Je suis avec toi et tu ne dois pas avoir peur.
Reste-moi fidèle et aime mon Église. Je vais t’ouvrir des portes, et des chemins inattendus se présenteront à toi. Mais tu dois être patient.
Ton frère spirituel lui aussi doit garder confiance et ne point céder aux tentations de découragement qui souvent s’emparent de son âme. S’il veut juger de sa vie, il ne sera jamais satisfait : qu’il me laisse donc le faire à sa place, et qu’il s’abandonne lui aussi docilement à ma volonté, sans se poser de questions. Mais avant tout, il faut qu’il prenne conscience d’une chose : l’origine du découragement est toujours démoniaque quand il y va de l’orgueil et de l’amour-propre de la personne. Continuez donc tous deux à vous détacher plus encore de vous-mêmes, et à oublier ce que vous êtes dans le monde. Car vous êtes avant tout mes enfants, vous avez une foi solide, et cela doit vous suffire.
Vous qui affectionnez conseils et détails, veillez donc à rester toujours purs dans vos gestes et dans vos paroles, et à éviter de rire lorsque vous vous voyez contraints d’entendre des propos licencieux de la part de votre entourage. Le feriez-vous, mes enfants, en ma présence ? Ayez plutôt une pensée pour ma si tendre Maman et réfugiez-vous entre ses bras immaculés.
C’est aujourd’hui jour de fête au Ciel et sur la Terre. Ma sainte Mère, en ce jour, m’a rejoint dans la gloire du Père. Je vous remercie et elle vous remercie pour la vénération que vous lui portez. Tout homme qui chérit ma douce Maman me comble de joie car, en l’aimant, c’est moi aussi qu’il aime.
Si, au jour de la Visitation, le Précurseur a tressailli dans le sein d’Élisabeth au salut de ma Mère (1), c’est parce que cette femme était la première à proclamer que la petite Marie de Nazareth était aussi la Mère de Dieu (cf. Lc 1, 43). Et comme il me fut doux d’avoir pour mère une telle personne : si belle, si humble, si bonne, si pure, si aimable, si patiente, si attentionnée, si priante, si active, si parfaite de soumission à la volonté de mon Père ! Ce sont toutes ces qualités que je souhaiterais voir fleurir chez vous et chez tous mes enfants.
Mon fils, je te bénis, toi, ton frère spirituel, vos familles et vos amis, ceux qui continuent de t’aider, et aussi les autres.
Jésus
(1) Ne pourrait-on voir ici une preuve scripturaire que l’embryon est déjà un enfant à part entière puisqu’il est sensible à la grâce ?