Message du 15 janvier 2020





Mon fils,

Garde confiance dans ton Seigneur, car je suis avec toi dans tes épreuves. Je t’encourage à laisser ta tête venir reposer sur ma poitrine et à laisser ton cœur battre au même rythme que le mien. Je t’aime, mon enfant, et je veux que tu restes dans la paix, cette paix qui te permet de m’entendre susurrer ces messages à ton âme.

Je suis l’alpha et l’oméga, né du Père avant tous les siècles ; je suis dans le Père et le Père est en moi. C’est pour sauver l’humanité pécheresse que je suis venu sur cette Terre, et nul ne peut aller au Père sans passer par moi. Je suis l’Amour, je suis la Vie, je suis le Pain du Ciel, celui de la Vie Éternelle promise à chaque être humain, avide de sainteté, qui croit en moi et se nourrit de ce Pain. Je suis votre Sauveur venu dans le monde afin que chaque étape de ma Passion, vécue on ne peut plus concrètement dans ma chair et dans le dénuement le plus complet – tristesse et angoisse, sueur de sang, baiser perfide de Judas, abandon de mes disciples, humiliations, injures, blessures, reniement de Pierre, flagellation et couronnement d’épines, moqueries, crachats et sévices, portement de la croix, chutes, vin mêlé de fiel, crucifiement, railleries et outrages, éponge imbibée de vinaigre, mort sur la croix, et, pour achever le tout, coup de lance – rachète toutes les formes de péchés que peuvent commettre les hommes dans leur esprit et dans leur corps, et vous soit salvatrice.     

Ces temps, mon fils, sont des temps de confusion où mon Église est menacée, attaquée, meurtrie à la fois de l’extérieur par ses adversaires séculaires, mais aussi de l’intérieur par le peu de foi, de respect et d’obéissance de nombre de mes ministres et de mes enfants, qui se laissent pervertir par l’esprit du monde et par les choses de la chair.

Si la situation devient de plus en plus inquiétante dans vos sociétés occidentales, c’est à cause de cette tiédeur qui partout s’installe, et de ce faux esprit qui renverse sournoisement le sens des valeurs pour qu’y triomphe le matérialisme, l’intellectualisme, le mensonge, l’hérésie et un sentimentalisme de mauvais aloi.

Quand mes prêtres ne restent pas constamment en relation avec moi dans leur âme, dans leur cœur et dans leur corps, à travers leurs actes, leurs paroles et leurs pensées, et se détournent de l’Esprit de sainteté – que je leur communique par ma présence en me livrant chaque jour de nouveau sur les autels -, quand ils se laissent séduire et avilir par l’esprit du monde, et déstabiliser par des personnes qui n’éprouvent que peu d’intérêt pour mon enseignement, la spiritualité s’étiole, la soif de Dieu et du Ciel peu à peu se tarit, et les églises se vident.

C’est en m’accueillant totalement en eux et en me laissant les combler de mon amour qu’ils peuvent devenir semblables à moi, Lumière du monde, et être d’autres Christ pour éclairer et sauver les nations. C’est en m’accueillant totalement en eux et en me laissant les éduquer à la sainteté qu’ils peuvent rayonner de mon amour et faire des disciples. C’est en m’accueillant totalement en eux et en vivant de mon Évangile qu’ils peuvent être mes témoins, prêcher la bonne Parole avec justesse et conduire à moi jusqu’aux cœurs les plus endurcis.

Car mes prêtres doivent être tout à moi, et leur vie doit m’être consacrée totalement, à chaque heure du jour et de la nuit. S’ils abandonnent la prière de mon Église – celle qui leur permet de me retrouver plusieurs fois dans la journée – et considèrent leur ministère comme une simple tâche ou un simple métier, ils ne susciteront point, chez leurs jeunes ouailles, de vocations sacerdotales et religieuses.   

Chacun sait combien la sainteté manifestée par une foi sincère, une prière fervente, une authentique charité et une souriante espérance peut impressionner les enfants et élever leur âme vers les choses du Ciel. Lorsqu’un prêtre parle de moi et des saints Mystères avec amour, lorsqu’il me tient entre ses mains avec respect et révérence au moment de l’élévation de l’hostie pendant la sainte messe, lorsqu’il prie quotidiennement le rosaire et parle de ma Mère avec tendresse, n’importe quel être humain, fût-il le dernier des païens, peut en être impressionné.

C’est pourquoi je demande à tous mes prêtres et à tous mes Pasteurs de méditer quotidiennement sur leur engagement total dans le sacerdoce et de prendre conscience de l’immense responsabilité qu’ils possèdent envers moi et envers les fidèles. Car toute infraction à l’obéissance, toute délectation dans un péché capital, toute forme de désordre en pensée, en parole ou en action, tout manquement à la charité dans l’apostolat va à l’encontre de la mission d’exception que je leur ai confiée et dans laquelle ils se sont engagés.

Parmi mes douze disciples, il y a eu Judas l’Iscariote, celui qui m’a trahi. Aujourd’hui, je ne compte plus tous ceux qui me trahissent. Cependant, la situation est différente : alors que Judas, pris de remords à l’idée qu’il avait livré un sang innocent, fut rabroué par les grands prêtres et les anciens lorsqu’il voulut leur restituer le tribut de son crime (cf. Mt 27, 3-4), ceux qui ont aujourd’hui la faiblesse de céder aux assauts du Démon et de me trahir, peuvent revenir à moi, Grand Prêtre de la Nouvelle Alliance, et solliciter sincèrement mon pardon. Je le leur accorde bien volontiers et c’est alors la joie dans le Ciel (cf. Lc 15, 7).       

Si mes prêtres et mes Pasteurs ne retrouvent pas rapidement leur sens du respect des choses saintes et de leur mission, s’ils n’apportent pas de verticalité et d’émerveillement dans leur enseignement de la catéchèse et dans leurs homélies, si de belles vies de saints ne viennent pas illustrer leurs propos et démontrer à tous qu’il est possible de vivre de mon Évangile quotidiennement sur cette Terre, s’ils n’exhortent pas leurs fidèles à la prière, à l’oraison, à la Confession et à la communion régulières, s’ils n’encouragent pas leurs ouailles concrètement à la sainteté et n’en sont pas eux-mêmes des exemples vivants à travers une authentique charité, la foi continuera de s’affadir dans vos sociétés, les églises continueront de se vider et les sectes de pulluler, le faux esprit et les fausses doctrines envahiront la Terre jusqu’à renverser les valeurs et les vérités les plus élémentaires, et de grandes catastrophes se produiront, car la Terre elle-même subit déjà jour après jour les assauts de la méchanceté et de la perversité des hommes.

C’est pourquoi je demande à tous mes enfants, à tous ceux qui sont sincères et qui m’aiment, de prier inlassablement pour les ennemis du bien et de la foi, mais aussi de proclamer la Parole, de dénoncer le mal et d’encourager à la pratique des vertus à temps et à contretemps (cf. 2 Tm 4, 2).

Fais connaître au monde ce message, mon fils, afin que mes prêtres et mes futurs prêtres vivent leur sacerdoce dans une totale confiance et dans un total abandon à leur Seigneur, sous le manteau de ma très sainte Mère, qui est votre mère à tous.

Que mes fils et mes filles ne se laissent pas tromper par l’esprit du monde et veillent à ce que leurs enfants, qui sont les plus fragiles, ne se laissent pas prendre dans ses filets, car il est tellement facile de succomber aujourd’hui. Ce n’est pas dans un simple combat que je demande à chacun de s’engager, c’est dans une voie de sacrifice et d’héroïsme.    

 Je te bénis, mon fils, ainsi que ton frère spirituel, ton directeur spirituel, vos familles, vos amis, et les Pasteurs et prêtres qui soutiennent cette œuvre.

Jésus  

Nihil obstat : Abbé Marc-Antoine Fontelle
Imprimatur : + Mgr Gilbert Aubry