Message du 1er février 2023





Mon fils,

Nombre de personnes qui lisent ces messages, tant laïcs qu’ecclésiastiques, ne comprennent pas comment nous, qui sommes au Ciel, pouvons te les transmettre. Et c’est aussi pour toi toujours un grand mystère, surtout lorsque viennent t’assaillir les doutes et la crainte de te tromper ou de tromper les autres. Mais sois rassuré, mon enfant : dans la mesure où tu restes dans l’obéissance en soumettant tout ce qui t’est donné à ton directeur spirituel avant sa publication, tu n’as pas à t’inquiéter (1).

En vérité, la manière dont tu reçois ces messages se nomme « inspiration », faculté de connaissance qui t’a été donnée par Dieu depuis ton plus jeune âge, comme tu as pu t’en rendre compte au fil du temps et à maintes reprises, que ce soit à travers des paroles prophétiques, des conseils éclairés prodigués par tes frères du Ciel et par le Seigneur Jésus lui-même pour ta vie personnelle et pour aider tes frères dans le deuil, la maladie ou le découragement, ou bien à travers la réception de ces messages destinés au monde d’aujourd’hui. Il n’y a, en fait, rien d’exceptionnel dans tout cela – comme beaucoup, pourtant, aimeraient à le croire – si ce n’est le fait que tu as choisi, comme je l’ai moi-même fait, de consacrer ta vie à Dieu dans le célibat, et accepté de laisser ton cœur s’ouvrir à nos appels pour y accueillir ces messages.

En effet, de même qu’il y a l’inspiration des écrivains, des poètes, des scientifiques, ou des artistes – qui ne suscite que rarement le doute ou la polémique mais plutôt l’étonnement ou l’admiration -, il y a aussi l’inspiration des prêtres, des diacres, des religieux et des religieuses, et de ceux qui, même en tant que laïcs, acceptent d’ouvrir leur cœur au Saint-Esprit, celui du Seigneur Jésus, et de se laisser éclairer et guider par lui. Tel fut ton choix lorsque la Vierge Marie te demanda, quand tu étais enfant, si tu accepterais, plus tard, d’aider les autres (2).

Ainsi, toute personne peut être gratifiée des dons du Saint-Esprit et en recevoir le souffle lorsque telle est la volonté du Père du Ciel, qui lui accorde sa grâce. Si cette inspiration est destinée, la plupart du temps, à servir des fins personnelles, elle peut aussi, à la demande de Dieu, revêtir un caractère missionnaire et utiliser alors, selon les desseins de sa divine Providence, les potentialités déjà existantes de celui qui la reçoit : ses qualités humaines et intellectuelles, ses connaissances, son amour de Dieu, sa vénération envers la Vierge Marie, les anges et les saints du Ciel, sa spiritualité, sa sagesse, son obéissance aux Commandements, sa fidélité à l’Église, son humilité, son esprit de charité, sa disponibilité, et bien d’autres choses encore. D’ailleurs, Notre-Seigneur ne t’a-t-il pas dit, mon fils, que s’il t’avait confié cette mission, c’est parce que ton cœur était bon et non pour ton degré de sainteté ? Car pour mériter cette vertu, tu devras encore te battre jusqu’à ton dernier soupir !

En ce qui me concerne, moi, Paul, je n’ai pas connu Jésus, le Nazaréen, sur cette Terre, et, en tant que Pharisien et fervent défenseur du judaïsme, j’étais animé d’un zèle qui me rendait totalement aveugle à son sujet et me poussait à persécuter avec acharnement et même avec fierté son Église et tous ceux qui étaient appelés « chrétiens ». Je cherchais à les détruire (cf. Ga 1, 13). Eh oui ! je faisais partie des « méchants » d’alors. Or, dans sa grande bonté, Dieu a voulu, par une grâce toute spéciale qu’il m’a faite, me saisir pour accomplir ses desseins à travers une rencontre mystique fulgurante avec ce même Jésus, son Fils unique, alors que je me rendais à Damas dans le but de poursuivre mon travail de destruction (cf. Ac 26, 12-18). Dès lors, j’ai pris conscience de mon péché, mis radicalement et définitivement fin à mes agissements pervers et féroces, et ouvert mon cœur au Saint-Esprit.

C’est grâce à l’inspiration qui s’est en suivie que j’ai pu agir selon la volonté du Seigneur Jésus lui-même : voyager, prêcher, et rédiger, au fil du temps, tous mes écrits spirituels, pour exhorter les Gentils à se convertir et à se tourner vers le Christ en adoptant un comportement qui soit conforme à leur conversion (cf. Ac 26, 20). C’est aussi grâce à l’inspiration du Saint-Esprit, que Jésus avait envoyé directement aux Apôtres au jour de la Pentecôte, que ces derniers ont pu, eux aussi, prêcher et transmettre l’Évangile. Il s’agit là de la Révélation publique, à laquelle tout chrétien est tenu de croire sans aucune réserve.

Si ces messages, mon fils, sont eux aussi le fruit de l’inspiration, ils ne sont pas l’Évangile pour autant, et ne sont pas non plus un article de foi censé requérir de leurs lecteurs une totale adhésion. S’ils prétendaient se substituer à l’Évangile ou même le compléter de quelque façon, ils ne seraient pas authentiques.

Cependant, en tant que « révélation privée », ils se réfèrent toujours à la Parole de Dieu pour la commenter, l’expliciter, la rendre plus compréhensible aux hommes de ce temps, et rappeler au monde au bord de l’apostasie où réside l’unique vérité. C’est pourquoi ils sont une lecture édifiante pour tout un chacun, à l’image des textes des vingt-et-un conciles œcuméniques, des écrits des Pères de l’Église, de certains théologiens, ou même des homélies de prêtres dont l’orthodoxie reste la règle, qui tous ont été gratifiés de la même inspiration à différents niveaux.

Car le monde d’aujourd’hui, égaré par le péché et éloigné de l’amour de Dieu et de la vérité – qui seule peut le sauver (cf. 2 Th 2, 10) -, a besoin de rappels ponctuels de l’Église du Ciel, dans la communion des saints, pour le faire revenir vers Jésus, le Christ, qui est « le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14, 6). Nul, en effet, ne peut aller au Père sans convertir son cœur à sa Parole, adopter un comportement conforme à son enseignement et persévérer dans la foi.

À la suite de la « crise sanitaire » qu’ont traversée de très nombreux pays, des ouvrages sérieux faisant état de chiffres officiels, ainsi que de judicieuses vidéos commencent à sortir – malgré la terrible censure qui sévit encore, surtout dans ce pays – pour faire découvrir aux populations la vérité sur le fameux « virus » et le nombre réel de décès enregistrés durant cette période. Les preuves que cette « crise » n’a été qu’un terrible mensonge organisé à large échelle, contre lequel ces messages n’ont cessé de mettre en garde, vont continuer à se faire jour.

Que les chrétiens, donc, prennent conscience de cette supercherie à partir des chiffres officiels rapportés par des statisticiens de haut vol, et qu’ils ne se fassent plus les complices des fausses informations encore délibérément diffusées par la plupart des médias grand public, dans le simple but de susciter la peur pour mieux asservir et mieux manipuler. C’est ce qui est déjà advenu avec l’obligation « vaccinale » dans la plupart des pays.

Que les chrétiens se renseignent aussi sur les ravages provoqués par les prétendus « vaccins », dont les effets secondaires délétères sont aujourd’hui reconnus aux quatre coins du monde, à l’exception de ce pays. Et qu’ils prennent conscience du fait qu’ils ont été dupés et abusés jusqu’au plus profond de leurs entrailles par ces injections nocives, que nombre d’ecclésiastiques par trop naïfs se sont autorisés à recommander vigoureusement – voire, à imposer – alors que ce n’était pas leur rôle, mais contre lesquelles ces messages n’ont cessé également de mettre en garde.

Que les chrétiens, aussi, prennent conscience de la gravité des mesures perverses qui ont été ou sont en passe d’être adoptées dans ce pays sur l’avortement, l’euthanasie et la perversion des enfants dès leur plus jeune âge – et ce, avec l’assentiment des élus qu’eux-mêmes ont portés au pouvoir.

Qu’ils se penchent enfin avec attention sur les objectifs sataniques des « méchants » d’aujourd’hui, cette oligarchie de « mondialistes » qui se prennent pour des dieux et dont le seul but est de gouverner le monde d’une manière totalitaire, non sans avoir d’abord pratiqué le « tri sélectif » des populations et leur abêtissement, supprimé les différences entre les sexes, détruit la famille, détruit la société et la propriété privée, contrôlé les cerveaux, et jeté le discrédit sur l’Église catholique romaine en l’attaquant frontalement avec – cela doit être dit ! – la complicité naïve ou délibérée de certains de ses membres, afin de la réduire à néant.

« Pourquoi cela ? » me demanderas-tu. Eh bien ! parce que l’Église catholique romaine est fondée sur l’enseignement du Seigneur Jésus-Christ, qui se situe radicalement à l’opposé de toutes les mesures liberticides, perverses et immorales que revendiquent les « méchants » et leurs adeptes au nom même de l’amour, de la liberté, de l’égalité et du bien-être des personnes !

Pourtant, mon fils, tu ne dois pas douter une seule seconde qu’il s’agit là, en vérité, d’un faux amour, d’une fausse liberté, d’une fausse égalité et d’un bien-être factice ou fragile, le but des « méchants » étant d’aboutir à un contrôle numérique permanent de la santé et de la vie même des hommes – autant dire un droit de vie et de mort sur chaque individu, ce qui est gravissime !

À cet égard, je bénis tout spécialement, de la part du Seigneur Jésus lui-même, tous les ecclésiastiques qui ont eu et ont encore le courage de dénoncer haut et fort ces dérives et ces déviances en son nom, au grand dam et à la fureur de leurs instigateurs et de leurs partisans, disciples de l’Antichrist, qui jurent leurs grands dieux de n’en point rester là.

Chacun, cependant, devrait comprendre que la mission de l’Église n’est point de s’adapter aux transformations perverses de la société ni à embrasser l’esprit du monde en soutenant des mesures ou des lois qui vont à l’encontre de l’enseignement du Seigneur Jésus, mais de défendre bec et ongles, comme elle l’a toujours fait au cours des siècles, le dépôt de la foi, et de conserver intact cet enseignement quoi qu’il lui en coûte. C’est pourquoi je demande à tous les évêques et à tous les prêtres qui veulent rester fidèles au Christ Jésus de proclamer courageusement sa Parole sans compromis.

L’heure est très grave, mon fils, car le mystère d’iniquité est plus que jamais à l’œuvre dans vos sociétés (cf. 2 Th 2, 7), où l’obéissance à l’Église et un juste discernement se font rares aujourd’hui. C’est pourquoi il est du devoir de tous les chrétiens de cesser d’être naïfs et de prendre sérieusement conscience des mensonges qui ont été et sont encore aujourd’hui proférés par les gouvernants sur les événements marquants qui se produisent dans ce pays et à travers le monde – et ce, pour empêcher les hommes de voir la vérité sur tout ce qui s’y trame dans le domaine politique, social, économique et militaire, mais aussi sur le plan éthique et moral. Et il est du devoir de tous les chrétiens de lire ces événements à la lumière des thèses et des objectifs des « mondialistes », ennemis jurés du Christ Jésus – et, pour beaucoup, adeptes de Satan -, et de comprendre que, faute de prières, d’aumônes et de sacrifices, le monde tel qu’il a été risque de disparaître à tout jamais pour laisser place à un cauchemar.

Que chacun, donc, fasse marcher son intelligence et sa raison, et accorde le plus grand intérêt aux analyses sérieuses qui, en dépit d’une censure permanente, parviennent à filtrer aujourd’hui çà-et-là dans la presse et sur Internet via les réseaux sociaux. Et que chacun s’engage dans une fervente prière qui puisse s’élever vers Dieu comme un encens (cf. Ps 141 [Vulg. 140], 2) pour que Celui-ci ramène les nations au bon sens et à la paix, que soit préservée l’espérance, et que soit évité le pire.

Tu te demandes, mon fils, pourquoi Dieu permet que sévisse aujourd’hui cette force d’égarement qui pousse les hommes à croire naïvement aux mensonges de leurs dirigeants et à se complaire dans le mal et dans une fausse charité (cf. 2 Th 2, 11-12). Eh bien ! c’est afin que tout homme puisse choisir délibérément son camp et que ceux qui veulent être sauvés puissent y parvenir non seulement en se convertissant et en changeant leur cœur de pierre en cœur de chair (cf. Ez 36, 26 ; 2 Co 3, 3) mais aussi en priant pour la conversion de leurs ennemis et pour l’avenir du monde.

Que la paix du Seigneur Jésus soit sur toi, mon fils, sur ton frère spirituel et tous ceux qui soutiennent cette œuvre.

+ Paul, Apôtre de Jésus-Christ

(1) Les lecteurs qui souhaitent avoir des précisions sur ces messages sont invités à lire sur ce site les préfaces des trois différents volumes ainsi que le Message du 13 septembre 2018 de Filippo Neri, Un Souffle qui passe…, Tome 3, qui est particulièrement explicite sur ce point.

(2) V. Préface du Tome 1, Un souffle qui passe…, nouvelle édition de 2018 avec imprimatur

Approbation du Père Marc-Antoine Fontelle o.b., docteur en théologie, en droit canonique et en droit civil.