Message du 23 février 2023





Mes chers enfants,  

L’homme qui n’a jamais vécu selon la foi doit souvent, lorsqu’il la découvre, se faire violence pour transformer le « vieil homme » en un « homme nouveau » et comprendre qu’il est de son « devoir » de passer par cette étape puisque l’Écriture l’y exhorte. Mais celui qui a déjà appris comment il convient de se conduire pour plaire à son Seigneur (cf. 1 Th 4, 1) et adhère à mon enseignement, m’ouvre son cœur beaucoup plus spontanément et perçoit intuitivement ce qu’il convient de faire ou ne pas faire. Dès lors, le terme de « devoir d’état », désignant les obligations que chacun est tenu d’assumer selon son état de vie, son identité, son âge, sa profession, sa position sociale, mais aussi son état de santé, peut être regardé par cet homme-là comme trop juridique. En effet, s’il m’aime de tout son cœur, de toute son âme et de tout son esprit (cf. Mt 22, 37), c’est la volonté de la Trinité Sainte qu’il se plaît à faire sienne et à mettre en œuvre tous les jours de sa vie.

Lorsqu’un être humain se convertit à la foi catholique, accueille inconditionnellement mon amour et souhaite m’exprimer le sien à moi qui suis son Dieu, il lui devient aisé de mettre au second plan les vicissitudes de sa vie matérielle, de se tourner vers moi, de regretter ses péchés et de respecter les Commandements car je lui offre alors l’assistance de ma grâce. C’est l’attitude que je vous encourage tous à avoir, mes petits, en entrant dans ce temps de Carême.

Tel qu’institué par mon Église catholique (1), il s’agit d’une période pendant laquelle chacun est invité à faire quotidiennement son examen de conscience afin de cibler les éléments épineux qui entachent ou troublent son âme, et de mettre en œuvre les bonnes stratégies pour vaincre l’action du Diable et me faire place nette.

Chaque année, pendant les quarante jours qui précèdent la célébration de ma Résurrection (2) – en mémoire des quarante jours de jeûne que j’ai passés au désert (cf. Mt 4, 2) –, je vous demande, par la voix de mon Église, de vous tenir sur vos gardes par rapport à tout écart de conduite (cf. Lc 21, 34), de sonder vos cœurs, de faire pénitence, de faire l’aumône, de partager avec vos frères, et de veiller et prier comme l’ont fait mes Apôtres au Jardin des Oliviers (cf. Mt 26, 41 ; Mc 14, 38). Pour vous, cependant, il ne s’agit point de rester éveillés pendant la nuit mais plutôt de veiller sans relâche à ne pas entrer dans la tentation.

Commencer le Carême par une bonne confession auprès d’un prêtre de mon Église catholique (3), et prendre les mesures qui s’imposent pour éloigner de vous les sources de péché – à commencer par les plus graves – est, en vérité, la meilleure façon qui soit.

Pour ce qui est du jeûne, il doit être pratiqué en priorité les vendredis, avec discernement et selon l’état de vie et de santé de chacun. Mais attention ! le jeûne ne concerne pas seulement la privation de nourriture, car si vous jeûnez au pain et à l’eau ou faites abstinence tout en vous autorisant parallèlement de longs moments de loisirs devant les écrans, des dérapages moraux sur la Toile, des infractions à la charité ou à la chasteté, des accès de colère ou de violence, vous vous fourvoyez complètement. Et si, dans la foulée, vous osez faire état, autour de vous, de vos prouesses en matière de privations, vous vous fourvoyez plus encore (cf. Mt 6, 16) !    

Profitez aussi de ce Carême, mes chers enfants, pour ouvrir les yeux sur l’état de déliquescence spirituelle dans lequel sombre aujourd’hui votre pauvre monde. Observez ce qu’il s’y passe – en particulier dans vos agglomérations, où règnent le matérialisme, l’individualisme, l’égoïsme, la malhonnêteté, la corruption, la vanité, la futilité et la frivolité.

Profitez de ce Carême pour prier pour tous vos frères qui n’ont pas la foi, mais aussi pour ceux qui ont déserté mon Église ou choisissent de ne pas la rejoindre à cause du comportement immoral de certains de mes prêtres. Il est profondément regrettable qu’ils en arrivent à renier, dans la foulée, le Dieu un et trine, le pouvoir des sacrements et ma Résurrection, alors même que je suis la Lumière du monde, vrai Dieu né du vrai Dieu, venu sur cette Terre pour sauver tous les hommes qui marchent dans les ténèbres (cf. Jn 8, 12).

Si vous lisiez dans les cœurs, mes chers enfants, vous y verriez combien, sous l’influence de gouvernants pervers et de médias non moins corrompus, vos sociétés sont devenues des cloaques du mal, de l’impureté et du vice où tout est mis en œuvre pour détourner les hommes, créés à l’image et à la ressemblance de Dieu, de la foi catholique et pour les entraîner dans le péché, qui, par son omniprésence et sa banalité, est entré dans le champ de la normalité.

Je souffre, mes petits, de voir des adolescents totalement incapables de faire la différence entre de vraies relations humaines nouées sur le terrain et les échanges effectués à distance par le biais de vos réseaux sociaux. Je souffre de l’isolement dans lequel nombre d’entre eux s’engouffrent lorsqu’ils se laissent fasciner par leurs téléphones portables et leurs tablettes, se repaissant de fadaises, de violence et de pornographie plutôt que de se tourner vers les merveilles de la nature et du monde réel. Je souffre de les voir chausser en permanence des écouteurs, qui bombardent leurs tympans de musiques violentes, dissonantes et souvent sataniques, plutôt que d’écouter le chant des oiseaux, le souffle du vent, le  clapotis des ruisseaux, et, tout simplement, les sons du monde réel et la voix des personnes qui les entourent. Sans doute ne prendront-ils conscience de leur monumentale erreur que lorsque, dans quelques années, ils se verront contraints de chausser, cette fois, des lunettes pour déficience visuelle et de se faire appareiller pour déficience auditive… 

Vous, les parents, ne devez jamais hésiter à les mettre en garde et à leur fournir des explications pertinentes, voire à limiter ou parfois même interdire l’usage de ces appareils si vos enfants sont mineurs. Ainsi, vous leur rendrez le plus fier des services et protégerez tout à la fois leur santé et leur personne. Invitez aussi vos anges gardiens à communiquer avec les leurs, et confiez vos enfants à leurs saints patrons et à ma bienheureuse Mère afin qu’ils les protègent. Si vous n’y avez pas encore pensé, ne tardez pas à le faire !

Depuis le Ciel, trônant à la droite du Père (cf. Mc 16, 19), je suis toujours le Bon Pasteur (cf. Jn 10, 14), celui qui veut vous sauver de vos égarements et guérir vos infirmités, et qui vient vous chercher jusque dans les buissons hérissés d’épines où souvent vous vous fourvoyez. Je suis Celui qui vous dit : abandonnez la voie du péché et revenez vers moi car j’ai pitié de vous. Si vous vous repentez sincèrement, je vous pardonnerai (cf. Is 55, 7). Si vous vous détournez de vos convoitises, de vos penchants mauvais et de votre concupiscence, je vous assisterai de ma grâce pour que vous ne trébuchiez pas dans le péché. Si vous vous éloignez des tentations qui vous sont familières, je vous aiderai à vous faire un cœur nouveau et un esprit nouveau. Convertissez-vous, mes chers enfants, et vous vivrez ! (cf. Ez 18, 30-32)

Comprenez également que plus vous vous éloignez de ce qui est naturel et plus vous vous écartez du Plan de Dieu, qui a fait de l’homme et de la femme les chefs-d’œuvre de sa Création. Le Diable voulant détruire les œuvres de Dieu, il a, en ces temps de trouble, chargé ses démons d’agir à travers les « méchants » – c’est-à-dire l’oligarchie mondialiste – et à travers la poignée de savants qui leur sont soumis. Ce sont tous des êtres aux projets machiavéliques, habités par des esprits mauvais. Étant venu pour détruire les œuvres du Diable (cf. 1 Jn 3, 8), je veux vous mettre en garde, mes petits, contre ces projets : après vous avoir trompé au cours de la prétendue « crise sanitaire » avec des injections qui se révèlent aujourd’hui fort préjudiciables pour votre santé, ils veulent aussi tenter de contrôler artificiellement votre mémoire, votre intelligence et votre réflexion par le biais de machines conçues à cet effet. Non, mes enfants, il ne s’agit point de science-fiction mais de la plus pure des réalités !

 Ne les laissez pas faire, mes petits. Ne les laissez pas vous manipuler à coup d’arguments fallacieux : « Vous allez y gagner en intelligence, votre mémoire et vos capacités d’apprentissage vont être décuplées, etc. » Ne les laissez pas vous séduire en vous disant que c’est pour votre bien et celui de vos enfants, comme ils l’ont fait pour les prétendus « vaccins ». Car si vous vous soumettez à leurs expériences, vous y perdrez votre capacité à réfléchir par vous-mêmes au profit d’une doxa qui vous sera peu à peu imposée afin de faire de vous de vulgaires robots. Tout cela fait aussi partie du plan qu’ils ont élaboré pour parvenir à leurs fins.

 De même, si vous laissez leurs savants fous modifier votre mode de procréation ou continuer de traficoter vos codes génétiques pour le mal, il en résultera, à terme, de bien grands méfaits. Et si, dans le domaine spirituel, vous vous laissez déposséder de votre foi au profit d’une religion prétendument « universelle » où tout le monde aime tout le monde sauf mon Église catholique, vous serez comme des brebis sans berger, exposées aux plus grandes tribulations et aux plus grands dangers.

C’est pourquoi, mes enfants, je vous donne pour mission, pendant ce Carême, de prier et jeûner – selon votre état – pour tous les ennemis de la foi, en particulier ceux qui, sur cette Terre, se sont acoquinés avec le Mal et se prennent pour des dieux en voulant décider de l’avenir du monde et de l’humanité, et de la vie et de la mort de chacun, car ils y ont déjà commencé leurs ravages.

Priez aussi pour toutes les victimes actuelles et à venir du prétendu « vaccin » qu’ils ont, bien sûr, initié, et pour que lumière continue d’être faite sur ses origines et sur sa létalité. Les personnes qui se sont vues contraintes, pour différentes raisons, de se faire « vacciner » ne sont ni plus ni moins que les martyrs de gouvernants, de supérieurs hiérarchiques, de médecins, et même d’hommes d’Église qui, sans discernement aucun, ont abusé de leurs pouvoirs. Justice leur sera rendue, soyez-en sûrs.    

Penchez-vous, enfin, sur les jeunes d’aujourd’hui. Je constate avec grande tristesse que nombre d’entre eux adorent toutes sortes d’idoles païennes plus démentes et plus dépravées les unes que les autres, se vêtent de façon outrancière, privilégiant les habits râpés, troués, trop larges et parfois même indécents, principalement de couleur noire, ou associant couleurs et motifs de façon bien peu harmonieuse. Ils portent des bagues à tous les doigts, revêtent des T-shirts et des bijoux à tête de mort ou autres représentations morbides, se font tatouer le corps jusqu’aux endroits les plus intimes, voire percer certaines parties pour y fixer maintes breloques à l’aspect disgracieux. Ce ne sont pas là, croyez-le bien, des signes d’équilibre psychologique mais plutôt ceux d’une régression jusqu’aux temps primitifs de l’humanité.

Qui plus est, ils contestent toute forme d’autorité et mènent des vies souvent dépravées, désireux qu’ils sont de jouir de leur corps et de leurs sens comme ils l’entendent – ou même de changer de sexe. D’autres se replient totalement sur eux-mêmes, dorment le jour et vivent la nuit devant leurs ordinateurs. Mal dans leur peau, ils peuvent se sentir poussés à consommer des substances addictives nocives pour leur psychisme et pour leur santé en général. Ils aiment l’oisiveté, fuient toute forme d’obligation ou de responsabilité, affectionnent la déviance et la singularité, abandonnent leurs études – si tant est qu’ils en aient un jour commencé -, et se gaussent ostentatoirement de l’enseignement religieux qu’ils ont reçu.

Ils parlent mal à leurs parents et à leurs maîtres, qu’ils laissent totalement désarmés, surtout si ces derniers tentent de les élever chrétiennement. Ils ne vivent pas dans la réalité, et, lorsqu’ils ont épuisé leurs énergies par force extravagances, il arrive qu’ils sombrent dans la dépression ou qu’ils mettent fin à leurs jours. En fait, leur vie apparaît, sous bien des aspects, comme une catastrophe, un échec, un fiasco – ce que, trop souvent, ils refusent d’admettre. Tentez de leur parler d’obéissance, d’effort, de travail, de compétition, de politesse, de convenances, de relations hiérarchiques, de savoir-vivre, d’harmonie, de musique classique, de littérature, d’art figuratif, de la foi chrétienne, de Moi, de ma sainte Mère, des anges et des saints, et ils refusent de vous écouter. En vérité, je vous dis : ne les jugez pas car ils ont pu être victimes de terribles blessures affectives ou corporelles qui ont créé en eux des failles dans lesquelles le Mauvais se sera infiltré.

Alors, mes chers enfants, je vous donne aussi pour mission, pendant ce Carême, de prier pour tous ces jeunes égarés afin qu’ils reviennent, comme le Fils prodigue (cf. Lc 15, 11-32) dans le droit chemin.

Le Diable a envahi vos sociétés à une vitesse supersonique par le biais de médias corrompus et la collaboration directe de dirigeants gagnés à sa cause. C’est pourquoi je vous donne enfin pour mission de prier pour vos dirigeants, surtout si vous ne les portez pas dans votre cœur. 

Si les hommes utilisaient aujourd’hui les technologies de pointe non pas pour satisfaire leur curiosité malsaine ou accomplir le mal, mais pour découvrir les merveilles de l’infiniment grand comme de l’infiniment petit, pour contempler la faune et la flore de la Terre avec leurs palettes d’espèces, de formes et de couleurs, pour scruter le fond des mers et la profondeur des abîmes, ils seraient subjugués par les merveilles de la Création, reconnaîtraient l’existence du Créateur et proclameraient avec le psalmiste :

« Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur !
Tout cela, ta sagesse l’a fait ;
La terre s’emplit de tes biens. […]
Gloire au Seigneur à tout jamais !
Que Dieu se réjouisse en ses œuvres. »

(Ps 104 [Vulg. 103], 24. 31)

Alors, le flambeau de la foi brillerait de nouveau dans les ténèbres de ce monde, et l’homme retrouverait sa dignité. Seules vos prières et la conversion de vos cœurs associées à la prière quotidienne de mon Église peuvent obtenir cela de la Trinité Sainte, mes chers enfants. Pour le moment, au train où va l’apostasie, il est cependant légitime de vous poser la question : quand le Fils de l’Homme viendra, trouvera-t-il encore la foi sur la terre ? (cf. Lc 18, 8)

Que cette période de Carême soit pour vous, mes petits, un chemin de détachement, de purification et de sanctification jusqu’à la fête de Pâques, où l’amour triomphera de la mort et du péché.

Je vous bénis,

Jésus

(1) Cf. Catéchisme de l’Église catholique, n. 1438.

(2) À l’exception des six dimanches de Carême, où l’on ne jeûne pas – ce qui ramène à quarante-six jours.

(3) Cf. Catéchisme de l’Église catholique, nn. 1440-1449.

Approbation du Père Marc-Antoine Fontelle o.b., docteur en théologie, en droit canonique et en droit civil.