Message du 2 mars 2024





Mes chers enfants,

Le faux esprit, celui du Mauvais, du faux amour, continue de sévir jusqu’au plus haut sommet des États et jusqu’au cœur de mon Église. J’aimerais que mes Pasteurs s’emploient à le débusquer dans l’œuf et à dénoncer publiquement ses agissements, mais je constate qu’à cause de leur état d’esprit, de leur insouciance et, pour certains, de leur naïveté, peu ont réellement conscience du pouvoir de fourberie des « méchants » et de leurs plans machiavéliques.

Au premier abord, en effet, il n’est rien d’aussi semblable à la vérité qu’un ersatz de vérité ; il n’est rien d’aussi semblable à la charité qu’une fausse charité qui agit sur la corde sensible des êtres humains, leur promet des droits, des conditions de vie et de santé meilleures, et les fait rêver au moyen de paroles séduisantes, dont les conséquences finissent toujours par se révéler préjudiciables ou carrément funestes.

C’est ce qui est advenu, il n’y a pas si longtemps, dans vos pays, avec l’avènement d’une injection présentée comme seul remède à un virus prétendument mortel, mais dont les effets secondaires continuent, jour après jour, de mettre en danger la santé et la vie de ceux qui l’ont reçue ou continuent de la recevoir sous sa forme la plus toxique. Les chiffres officiels des pathologies et des décès observés chez les injectés, particulièrement chez les jeunes, deviennent, de fait, de plus en plus alarmants. Cependant, la censure qui continue de s’exercer dans ce pays fait que vous n’en avez quasiment pas connaissance via les médias grand public, qui, toujours aux ordres des politiques, continuent à diffuser pléthore d’erreurs, de mensonges et d’inepties pour vous détourner de la vérité. Mes petits, vous devez absolument prendre conscience de tout cela !

C’est ce qui est en train d’advenir aussi dans ce pays sur un tout autre plan avec la légitimation, cette fois au niveau constitutionnel, du droit des femmes enceintes à interrompre volontairement leur grossesse – et donc à mettre fin à la vie de l’enfant qu’elles portent. J’eusse aimé, dès qu’il en a été question, que, d’un commun accord, tous mes Pasteurs se lèvent pour dénoncer haut et fort, avec sagesse et intelligence, et par tous les moyens possibles, cette mesure criminelle, car, une fois votée, nul Français – à présent muselé par le fameux « article quatre » – ne sera libre de s’y opposer publiquement, même en invoquant les arguments scientifiques ou spirituels les plus pertinents sur la vie de l’enfant à naître.  

N’ayez donc pas la naïveté de croire que, par la fonction même qu’ils occupent, Chefs d’État, ministres, hauts fonctionnaires, officiers généraux, banquiers, dirigeants d’organisations mondiales bien connues pour leurs prétention à veiller au bien-être des peuples et à leur santé, et même mes propres Pasteurs soient tous des personnes qui veulent nécessairement le bien commun et mettent tout en œuvre pour protéger vos vies et vos libertés et veiller au salut de vos âmes dans le respect de la foi et de la Tradition de mon Église.

Car il est, mes chers petits, dans vos pays qui se disent développés, nombre d’hommes et de femmes qui servent opiniâtrement la cause des « méchants », celle du mondialisme et d’une culture de mort – les deux allant de pair. Ce sont eux vos ennemis, et vous devez les percer à jour avant qu’ils ne vous aient totalement leurrés et détruits, vous et vos propres enfants. Votre avenir dépend, en effet, des vérités que vous pourrez découvrir sur leurs véritables intentions à travers de doctes ouvrages ou sur la Toile, et de l’attitude que vous adopterez à leur encontre à travers vos futurs suffrages. Poursuivez vos recherches, mes enfants, et après avoir pris conscience de la perversité de leurs objectifs et des retombées des lois liberticides et mortifères qu’ils s’efforcent de promulguer l’une après l’autre par tous les moyens, faites agir votre discernement ! À cet égard, relisez le passage de Jean qui relate l’épisode où j’ai chassé les marchands du Temple (Jn 2, 13-25) et méditez-le.

Mais qui sont donc ces ennemis qu’il convient de chasser, et quels critères devez-vous prendre en compte pour les identifier ?

La réponse est simple, mes petits : ce sont toutes les personnes qui s’opposent directement ou indirectement à moi et à mon Évangile (cf. 1 Jn 4, 3), à son application et à sa propagation, tant par des idéologies trompeuses et biaisées, fondées sur de fausses valeurs ou sur du rêve, que par une spiritualité déviante, voire hérétique, des paroles délibérément mensongères, et des actes mauvais, impurs ou criminels.

Ce sont toutes les personnes qui proclament, enseignent et répandent de fausses doctrines, mentent effrontément en matière de politique intérieure et internationale, d’écologie, de changement climatique, de traitements médicaux, etc., et incitent le monde à la division, à la violence, et même à la guerre. Toutes les personnes qui se laissent griser par les biens matériels et par le lucre, et qui convoitent malhonnêtement les possessions de leurs frères. Toutes les personnes qui vivent dans l’impureté et la luxure, qui commettent l’adultère en pensée et en acte, s’adonnent à des actes contre nature, et entraînent, par leurs paroles ou leurs agissements, des enfants et des adolescents dans leurs vices immondes. Toutes les personnes qui sont adeptes des sciences occultes et pratiquent la divination et la nécromancie. Toutes les personnes dont la foi est idolâtre et entachée de superstition, ou dont les prétendues révélations ou prophéties de malheur plongent ceux qui en ont connaissance dans la terreur du lendemain au lieu de les inciter à changer leurs cœurs, à rallier mon Église, à faire le bien et à prier avec ferveur et confiance dans l’attente de jours meilleurs. Toutes les personnes qui, bouffies d’orgueil, ont une soif insatiable de pouvoir, et n’hésitent pas à se rendre coupables – directement ou indirectement – de crimes, ni à user de manœuvres d’intimidation. Toutes les personnes qui nuisent sans états d’âme à la santé de leurs semblables et vont jusqu’à mettre la vie de ces derniers en danger pour parvenir à leurs fins et en retirer, pour elles-mêmes et pour les leurs, de substantiels profits.

Ce sont aussi et surtout celles qui, à la tête de puissantes sociétés vouées directement ou indirectement à Satan, forment une oligarchie dont le seul objectif est d’user de subterfuges pour soumettre, par le biais de multiples réseaux et des médias, tous les peuples de la Terre à leurs diktats en les privant de leurs libertés – liberté d’opinion, liberté d’action et même liberté de penser et de croire en Dieu. Ce faisant, elles bravent l’ordre établi par mon Père, qui, dès le principe, a laissé à l’homme, sa créature de prédilection, toute liberté – celle de faire le bien mais aussi celle de se perdre. Ne laissez pas ces antichrists détruire vos sociétés avec la complicité de ceux qui ont la charge de les administrer, dans le seul but de les soumettre peu à peu pour pouvoir s’ériger en maîtres de la Terre.

Quand donc me croirez-vous, mes enfants ? Quand comprendrez-vous que la race humaine court à présent un immense danger ? Ces « méchants », dont vous parlent depuis quelques années ces messages, sont les faux prophètes de ce temps, qui viennent à vous déguisés en brebis mais qui, à l’intérieur, sont des loups féroces (cf. Mt 7, 15). Leurs propos peuvent, en effet, séduire jusqu’aux élus eux-mêmes (cf. Mt 24, 24), mais, en vérité, ils sont utopiques, mensongers et dangereux.

Ils prônent, par exemple, l’avènement d’une économie mondiale conduisant à la disparition des classes sociales et de la pauvreté, et l’établissement d’une fraternité entre les peuples et les pays, mais pensez-vous concrètement que de tels projets soient réalisables dans le respect de ces peuples et de ces pays ? Quoique n’étant pas, en vérité, conformes à la raison, ces chimères trouvent pourtant, au sein d’une partie de mon Église, un accueil des plus favorables, et y font même l’objet de discours officiels et de publications.

C’est pourquoi je veux que les hauts dignitaires de mon Église ouvrent enfin les yeux et comprennent le réel danger qui va de pair avec pareilles utopies.

D’abord, s’il y est question de l’abolition des classes sociales, il y est aussi question de l’établissement d’une société nouvelle façonnée sur le modèle communiste et de l’abolition de la propriété privée – ce qui implique nécessairement la complicité d’un totalitarisme d’État, dont les façons d’opérer parlent d’elles-mêmes : instauration de lois liberticides assorties de peines d’emprisonnement en cas de désobéissance, mise au pas des populations par la peur, voire la terreur, endoctrinement des masses, éclatement des familles, confusion des genres, abêtissement des individus via les médias et les réseaux sociaux – particulièrement des enfants via une instruction publique en complète déliquescence.

Sans doute avez-vous, mes petits, le droit de rêver, mais je préfère vous mettre en garde avant que le rêve ne tourne au cauchemar d’une réalité où il sera trop tard pour changer les choses !

Si les « mondialistes » prétendent vouloir aider les pays pauvres et éradiquer leurs maladies, savez-vous qu’ils n’hésitent pas à tuer leurs habitants en testant sur eux de nouvelles substances pharmacologiques et chimiques ou des innovations technologiques ? S’ils prétendent vouloir la paix entre les peuples, savez-vous qu’ils sont les premiers à fomenter les guerres et à vouloir les provoquer ? Ils prétendent aussi protéger les nations, mais vous devez savoir que leurs propos ne sont que purs mensonges puisqu’ils ont pour objectif de réduire notablement et par tous les moyens la population mondiale.

C’est pourquoi vous pouvez aujourd’hui constater, dans vos pays, une banalisation de la contraception, de la stérilisation, de l’avortement et de l’euthanasie, une utilisation délibérément planifiée de dangereux virus et d’injections toxiques, une contamination des eaux potables, l’introduction dans les produits alimentaires industriels de dangereux additifs, la « vaccination » des animaux de boucherie et des volailles, l’exposition des êtres humains à des champs électromagnétiques présentant un réel danger pour la santé, etc.

Il vous faut, mes petits, ouvrir enfin les yeux ! Tous ces programmes, d’inspiration satanique, sont aujourd’hui une réalité. Ils existent déjà depuis longtemps, ils sont déjà en place. En vérité, ils ne sont qu’une trahison sacrilège envers le Père-Créateur, et un terrible outrage envers moi, son Fils bien-aimé, et envers l’Esprit Saint.

Mais tout cela va même encore plus loin, car, dans le but de maîtriser la croissance démographique, les « méchants » prônent aussi un monde où la procréation serait dissociée de la jouissance sexuelle afin d’éviter les risques de grossesse et d’avoir un total contrôle de la natalité. Un monde où la vie aussi bien que la mort des individus seraient programmées par des ordinateurs via un puçage comparable à celui des animaux.

Ces idées, mes enfants, ne sont plus de la science-fiction. Elles ne sont plus seulement dans des livres : elles sont à votre porte !

Enfin, au milieu d’une confusion générale, se profile aussi, parallèlement, l’amalgame progressif des différentes sensibilités religieuses au nom d’une paix, d’une fraternité humaine et d’une sensibilité spirituelle communes. Cela n’a rien à voir non plus avec la liberté et n’est que pure hérésie ! Moi, Jésus, votre Dieu et Seigneur, qui ai partagé avec vous la condition humaine, qui me suis nourri des Écritures Saintes et de l’enseignement du Père du Ciel, qui ai enseigné les foules et vécu le supplice de la Croix pour vous sauver, je n’ai jamais agi en dictateur lorsque je parcourais la Galilée, pas plus que je n’ai exigé de quiconque qu’il le fasse au sein de mon Église naissante.

Lorsque, à travers l’histoire des nations, des hommes se sont autorisés, au nom de cette même Église, à exterminer des peuples indigènes sur leur propre territoire et à leur inculquer de force le Baptême sous peine de torture, ils n’étaient pas guidés par mon Esprit. Cela se nomme « fanatisme », et jamais, au grand jamais, je ne pourrais cautionner de telles attitudes. D’ailleurs et bien heureusement, une démarche de repentance a été accomplie par plusieurs de mes papes à l’égard de ces peuples.

Mais aujourd’hui, mes chers enfants, si vous et mes Pasteurs laissez aux « méchants » les moyens de réaliser leurs plans, c’est une bien plus insidieuse colonisation de vos pays, de vos corps et de vos âmes qu’ils mèneront à bonne fin : une colonisation qui sera infiniment plus grave, infiniment plus préjudiciable, et au cours de laquelle mon Église, infiltrée par leurs sbires, aura elle-même à souffrir des changements radicaux qu’ils voudront lui imposer, tant sur le plan doctrinal que sur le plan canonique. Mes prêtres et mes enfants les plus fidèles pourront alors connaître de nombreuses et ignobles persécutions.

C’est pourquoi, mes chers petits, vous ne devez cesser – tout spécialement pendant ce Carême – de prier et de faire pénitence pour contrecarrer les projets pervers des « méchants ». Si rien ne pouvait plus être changé, je ne vous exhorterais point de la sorte, mais sachez que, par ce moyen, vous pouvez concrètement contribuer à sauver le monde ! Priez, mes enfants, afin que vous-mêmes et tous vos frères parveniez à reconnaître vos péchés, à abandonner vos actions mauvaises et à changer vos cœurs (cf. Ez. 18, 31), à vous repentir de vos fautes et à vous en confesser sincèrement auprès de prêtres de mon Église catholique afin d’en être pardonnés et de vous trouver purifiés de toute injustice (cf. 1 Jn 1, 9). Car je souhaite que chacun vienne ou revienne vers moi en esprit et en vérité.

Lorsque je vous ai dit d’aimer vos ennemis (cf. Mt 5, 44), que devez-vous comprendre ? Il ne s’agit pas, bien sûr, de les serrer dans vos bras, mais de leur pardonner (cf. Mt 18, 21-22) s’ils vous ont fait du tort ou s’ils vous ont blessés – même grièvement – et de ne pas leur vouloir de mal ni même entretenir de ressentiment à leur encontre, le ressentiment étant toujours préjudiciable à la santé de l’âme et du corps de tout être humain. Cependant, vous ne devez pas être dupes des agissements de vos ennemis ni vous abstenir de vous en protéger pour éviter qu’ils ne vous blessent plus encore.

S’il s’agit simplement de paroles, répondre à des propos calomnieux par le silence et ne pas chercher à tout prix à vous justifier est, en vérité, l’attitude la plus appropriée et aussi la plus salutaire pour votre ego et votre amour-propre meurtri. S’il s’agit d’un combat, vous êtes, bien sûr, en droit de riposter comme tout pays doit le faire en cas de guerre déclarée (1), mais vous ne devez pas nourrir en vous de haine ni vous laisser posséder par un esprit de violence – ce qui vous conduirait à vous comporter au regard de vos ennemis avec une hargne identique à la leur. Plus encore, vous devez aussi prier pour leur conversion en me demandant sincèrement de changer leurs cœurs, et solliciter avec confiance ma sainte Mère afin qu’elle vous assiste dans cette tâche. Comme le dit le psalmiste :

« Heureux est l’homme
 qui n’entre pas au conseil des méchants,
qui ne suit pas le chemin des pécheurs,
ne siège pas avec ceux qui ricanent,
mais se plaît dans la loi du Seigneur
et murmure sa loi jour et nuit ! » (Ps 1, 1-2)

Qu’il en soit ainsi de vous, mes chers enfants. Je vous remercie pour tous les actes de pénitence et de charité, et pour les aumônes que vous parviendrez à m’offrir en ce temps de Carême, et vous bénis.  

Jésus

(1) V. Catéchisme de l’Église catholique, nn. 2263-2267 et nn. 2304-2313.

Approbation du Père Marc-Antoine Fontelle o.b., docteur en théologie, en droit canonique et en droit civil.