Message du 24 avril 1993
Je suis Yvonne-Aimée.
Depuis quelque temps, je suis proche de toi, et, ce soir tout spécialement, tu ressens ma présence. Notre-Seigneur me demande de t’aider, en compagnie de tes saints favoris, parce que tu vas vivre un combat difficile. Les attaques démoniaques vont s’amplifier contre toi, mais tu peux être assuré qu’avec l’aide de Jésus, de notre bonne Mère, des anges et des saints, tu seras protégé. Ne t’inquiète de rien. Ta vie est toute tracée.
Chaque personne mystique vit son charisme à sa manière, mais toutes ont des points communs. Tu as choisi le bon combat, et, puisque Dieu le veut et que tu m’y invites, je me joins aujourd’hui à ceux et celles qui t’aident déjà dans l’Esprit Saint.
Quand ta grand-mère partira, tu ne devras pas te laisser envahir par le chagrin et l’émotion, mais donner l’exemple de l’équilibre dans l’épreuve : nous serons là pour l’accueillir. Une autre personne de ta proche famille partira aussi, mais si elle n’est pas revenue dans le sein de l’Église, il faudra beaucoup prier pour elle.
Tu vas subir des contrariétés. Des prêtres, malheureusement, cherchent à te nuire, influencés à leur insu par le Démon. Conserve ta confiance en Dieu et ne te laisse pas ébranler ni même influencer. Remercie ton frère spirituel pour l’aide qu’il t’apporte et épaulez-vous dans une confiance mutuelle indestructible.
Je suis heureuse que tu lises ma vie. Des passages te feront sourire, et tu y trouveras certains points communs. Mais n’oublie pas la lecture que t’a demandée Mère Thérèse d’Avila.
Méfie-toi des conversations qui sont des pièges, surtout en compagnie de personnes que tu connais peu ou que tu rencontres pour la première fois : ne te livre pas, écoute beaucoup et parle peu. Tu verras alors combien les hommes peuvent se laisser aveugler par les démons de l’orgueil. Aucun être humain ne devrait songer à réformer le monde s’il n’invite d’abord Jésus à le faire à travers lui.
Dis à D. et F. qu’ils sont sous ma protection, et que je les remercie de la confiance qu’ils me portent. Qu’ils s’abandonnent à Jésus et à sa bonne Maman et n’aient aucune crainte : le bébé pousse bien. Il s’appellera comme moi, et j’en suis très touchée (1).
Toi aussi, tu rendras bientôt visite à mes chers vieux murs. Garde ta belle confiance et aime Jésus.
Qu’il te protège et te bénisse, toi et les tiens.
Mère Yvonne-Aimée de Jésus
(1) Peu de temps avant la rédaction de ce texte, le messager avait appris que, d’après les examens médicaux confirmés par deux laboratoires, l’enfant de D. et F. était atteint d’un grave problème neurologique d’ordre génétique. L’information plutôt rassurante contenue dans ce message attribué à l’ancienne Mère supérieure de Malestroit (1901-1951) a été immédiatement communiquée aux parents, qui la priaient chaque jour. Quelques mois plus tard naissait, pour leur plus grande joie, un splendide petit garçon de 2 kg 750, parfaitement sain, au grand étonnement de tout le corps médical. Le messager, curieux de savoir comment les parents appelleraient leur enfant, n’a pas évoqué la question de son nom jusqu’à son baptême : ils l’ont appelé « Aimé » en troisième prénom !