Message du 25 octobre 2024





Frères bien-aimés,

Au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, moi, Paul, je vous exhorte une fois encore à changer vos cœurs (1) et à abandonner le vieil homme qui est en vous pour revêtir l’homme nouveau (cf. Ep 4, 23-25), animé par un esprit nouveau. Il est vrai qu’être parfait comme le Père du Ciel est parfait (cf. Mt 5, 48) n’est pas chose facile, mais si le Seigneur Jésus est venu sur cette Terre, c’est pour enseigner à tous les hommes comment parvenir un jour, grâce à cette perfection, à l’éternelle béatitude sans détour ni compromis. C’est pourquoi il n’a pas hésité, pendant sa vie publique, à fustiger Pharisiens, scribes, publicains et pécheurs, tièdes et hypocrites (cf. Mt 23, 1-39), à chasser les marchands du Temple à coups de fouet (cf. Jn 2, 13-16), et à mettre tout ce beau monde en garde contre les répercussions de leurs actes mauvais sur la vie même de leur âme, tout en poursuivant son enseignement afin que tous se convertissent et œuvrent pour le bien.

Une telle perfection, est, avec la grâce de Dieu, le moyen le plus sûr d’être accueilli à la table du Festin des Noces de l’Agneau dans la Vie Éternelle. La Sainte Église n’a cessé de l’affirmer en proclamant bienheureux et saints des hommes et des femmes qui ont fait montre, à travers les âges, des vertus les plus exemplaires au cours de vies souvent bien différentes mais dont le point commun a toujours été l’imitation de ce même Christ et Seigneur.

Ne vous laissez pas, frères, influencer par le faux esprit qui, soufflant jusqu’au sommet de l’Église, s’acharne à rappeler à l’homme avec un ton doucereux que ses faiblesses font partie de sa nature, qu’il est inévitablement pécheur, et que Dieu l’accepte tel qu’il est. S’en tenir à ce simple constat est une falsification de l’Évangile. En effet, ramener l’homme à sa grégarité dans le grand troupeau des pécheurs, c’est l’inciter à fermer les yeux sur sa culpabilité et à se détourner du repentir et du combat spirituel, qui conduisent à la perfection. C’est plutôt le grand troupeau des saints qu’il devrait s’évertuer à rejoindre en se souvenant que s’il porte les faiblesses du premier Adam, il est appelé, par la grâce de Dieu, à se convertir et à suivre le dernier Adam, le Christ Jésus, dans tous les aspects de sa vie, afin de faire croître en son âme une graine de sainteté qui ne demande qu’à être arrosée et fertilisée.

Oui, frères bien-aimés, la fidélité aux Saintes Écritures n’exige pas seulement de l’homme qu’il se reconnaisse pécheur, mais aussi qu’il s’efforce d’acquérir un authentique esprit missionnaire qui le fasse s’embraser d’un désir de perfection et le pousse à se donner tous les moyens de parvenir à cet état sans jamais se décourager ni baisser les bras. Car c’est par la foi dans le Christ Jésus, la fidélité à son enseignement – c’est-à-dire le respect des Commandements et la réalisation de ce qui est agréable à ses yeux (cf. Jn 14, 21 ; 1 Jn 3, 22-24) – et le combat spirituel contre les tentations et le péché (cf. Ep 6, 10-11), que l’homme peut progresser, trouver la paix et la joie, et se sentir appelé à convertir ses frères.

N’éprouvez donc ni orgueil ni honte à vouloir devenir des saints, frères bien-aimés, et mettez-vous dès aujourd’hui au travail. Ne craignez pas non plus le jugement de ceux qui, inspirés par le faux esprit, veulent vous faire croire que si vous mettez la barre trop haut, vous n’en retirerez que de l’orgueil, ou bien que vous n’atteindrez jamais votre but. Au contraire, si vous crucifiez votre ego et laissez agir en vous la grâce de Dieu, vous aurez toutes les chances d’y parvenir ! N’ayez non plus aucun scrupule à vénérer ceux que l’Église a déjà officiellement déclarés saints, ni même à admirer ceux qui, autour de vous, s’efforcent d’imiter le Seigneur Jésus Christ.

Ne considérez point non plus vos prêtres, vos diacres et vos évêques comme des hommes ordinaires ni de simples pécheurs parmi d’autres, mais comme des ministres du Christ, appelés par lui à célébrer les saints mystères ; comme des êtres consacrés et dotés de pouvoirs par le biais de la succession apostolique – des hommes, donc, envers lesquels chacun de vous devrait toujours manifester un profond respect. C’est pourquoi les prêtres, les diacres, et tout particulièrement les évêques – en tant que successeurs des Apôtres – doivent avoir conscience de la grandeur de leur ministère, s’acquitter correctement des tâches qu’il requiert, et être, à ce titre, les premiers à viser la sainteté pour entraîner à la suite du Seigneur Jésus le peuple chrétien vers la perfection, pour exhorter les pécheurs à se convertir, et pour leur rappeler inlassablement non point l’universalité de leur condition mais le fait que nul ne peut entrer dans la gloire du Ciel s’il n’a lavé son vêtement dans le sang de l’Agneau.

Je voudrais vous dire aussi, par ce message, que les « erreurs » dont avait parlé la Mère de Dieu à Fatima – à savoir, celles-là mêmes que la Russie menaçait alors de répandre dans le monde si elle ne se convertissait pas – sont les erreurs qui étaient inhérentes à l’idéologie communiste. Aujourd’hui, ce n’est plus la Russie qui diffuse ces mêmes erreurs et représente un danger pour la foi, mais l’oligarchie mondialiste, celle des « méchants » qui, disposant de moyens considérables, menace de régner sur le monde avec l’institution d’une dictature généralisée, et la destruction de la plupart de vos libertés et de la foi chrétienne.

C’est pourquoi vous devez prier pour que le Père du Ciel et le Seigneur Jésus-Christ envoient l’Esprit Saint sur le peuple américain afin qu’il vote contre la dictature de la corruption, du mensonge et de l’apostasie, et que l’Amérique – et, à sa suite, le reste du monde – connaisse de nouveau une ère de paix et de tranquillité, assortie d’un regain de foi et de spiritualité.

Je vous bénis de tout cœur, et particulièrement le peuple Américain.

+ Paul, Apôtre des nations

(1) V. Message du 8 avril 2024 de saint Paul, Apôtre de Jésus-Christ.

Approbation du Père Marc-Antoine Fontelle o.b., docteur en théologie, en droit canonique et en droit civil.