Message du 26 mars 1999





Mon fils,

Ne te décourage pas. Tu sais bien que je suis avec toi. Même si tous t’abandonnent à certains moments, moi, je ne t’abandonnerai pas, car je suis l’Ami fidèle à qui l’on peut tout dire et auprès de qui l’on peut toujours venir chercher quelque réconfort. Je te l’ai dit bien des fois : dépose tes contrariétés au pied de ma Croix et je t’aiderai à les oublier.

Viens à ma rencontre aussi souvent que possible et puise ta force dans mon Eucharistie. Je te donnerai le courage nécessaire pour parvenir au but. Sois un exemple pour tes frères et ne te plains jamais. Je sais, moi, ce que tu fais, et je sais que tu le fais de ton mieux et dans un esprit de charité, parce que c’est dans ta nature. Je sais aussi combien tu souffres de ne pas te sentir assez soutenu. Persévère, mon enfant, car moi, je te soutiens. Lors de ma passion, tous m’ont abandonné : seul Jean est resté près de moi parce qu’il m’a donné son cœur, un cœur qui s’est laissé crucifier avec le mien et celui de ma Mère. Peu d’hommes savent vraiment donner leur cœur. Ils savent faire des offrandes, rendre des services, se montrer aimables pour gagner le cœur des autres, mais peu savent vraiment aimer. Mon fils, tu as bien des défauts, tu le sais, mais, je te le dis, tu as un grand cœur.

Médite à présent cette parabole :

« Un tyran avait tout pouvoir sur son Royaume. Voyant un jour un animal de cirque exécuter des figures sur les ordres de son maître, il voulut, à son tour, lui en faire faire autant. Il fit donc venir l’animal et le maître, et ordonna au premier de faire ce qu’il voulait, mais l’animal n’en fit rien. Alors il se mit en colère et demanda au maître d’ordonner à l’animal de lui obéir. « Le roi veut qu’on lui obéisse ! » dit le maître à l’animal attentif. Le tyran, satisfait, réitéra donc ses ordres auprès de l’animal, mais sans plus de succès… Alors, le tyran entra dans une colère plus terrible encore. « Sire », murmura le maître, « cet animal ne connaît que ma voix. Parle et je lui ordonnerai ». Mais le tyran, courroucé, ne voulut rien entendre et il fit mettre à mort l’animal et le maître. »

Je te bénis.

Jésus