Message du 1er janvier 1999 (II)





(Un père chrétien à ses enfants)

Mes petits, (1)

Je profite de cette grâce qui m’est donnée de vous adresser ces quelques lignes pour vous souhaiter à tous une bonne mais surtout une sainte année 1999. Votre papa va bien, et il vous remercie pour toutes les bonnes pensées que vous avez pour lui et pour les messes qui ont été célébrées à son intention et celle de sa famille.

Il vous dit aussi : poursuivez vos efforts dans le domaine spirituel sans jamais vous décourager. Priez, même lorsque vous n’en avez pas envie, car non seulement la prière est le garant d’une vie spirituelle solide, mais, en plus, elle permet d’agir sur les êtres et sur le cours des choses et de changer en bien même les situations les plus désespérées. Que ceux d’entre vous qui s’efforcent de vivre une vie sainte, font des lectures spirituelles, s’adonnent à la prière et pratiquent la charité continuent dans cette voie. Ils ont compris ce que le Bon Dieu attendait d’eux.

Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas de mes petits-enfants qui, pour certains, m’inquiètent. Je voudrais qu’ils sachent combien je les aime et combien j’ai de la peine à les voir s’éloigner du Bon Dieu. Ce qui m’inquiète, c’est, premièrement, le fait qu’ils ne luttent pas suffisamment pour résister à des tentations auxquelles bien des générations d’adolescents ont été confrontées avant eux, et deuxièmement – ce qui est beaucoup plus grave – le fait qu’ils se détournent de la foi, qui seule pourrait les aider efficacement à construire leur personnalité et à devenir de bons chrétiens, dignes de ce nom.

Certains ne se confessent plus ou, lorsqu’ils le font, taisent leurs fautes les plus délicates ou les dissimulent sous des aveux trop généraux. Ils vont parfois communier alors qu’ils savent très bien qu’ils ne sont pas en état de grâce. Ou bien ils n’y vont pas et ne font aucun effort pour aller se confesser au plus tôt. Ils se demandent même s’ils ont encore la foi, ce qui, parfois, les arrange bien pour justifier leurs bêtises.

Je voudrais tout simplement leur dire que cela me rend triste, très triste, qu’ils ferment ainsi leur cœur à l’appel de Notre-Seigneur. Car il n’a jamais cessé de les aimer et il est là, prêt à les pardonner et à les aider à être plus forts face aux tentations – et cela, autant de fois qu’il le faudra.

« Mes chers petits, ne mettez pas en danger votre éternité en vous coupant du Bon Dieu. Il connaît vos tentations, il connaît vos faiblesses et il vous aime quand même. Alors, de grâce, allez les confier à un bon prêtre, et ne vous coupez pas de Jésus, qui a déjà tant fait pour vous ! Enfin, je voudrais vous dire qu’il ne faut jamais, vous entendez, jamais vous décourager. Car Notre-Seigneur est bon et il aidera toujours ceux qui le lui demandent et voudront s’efforcer de mieux faire. »

Voilà ce que j’avais à leur dire. Priez pour eux afin qu’ils suivent ces conseils de sagesse, et ne les harcelez pas de questions : cela ne servirait à rien. Ils doivent savoir que vous les aimez plus que tout, et que, s’ils veulent vous demander conseil, ils peuvent le faire sans réticence. Je vous bénis tous pour cette nouvelle année. Priez pour que votre maman découvre la foi du cœur. Peut-être croyez-vous la situation désespérée, mais à Dieu, rien n’est impossible !

Je vous bénis de tout mon cœur.

Votre Papa

(1) Voir aussi cinq autres messages de ce père chrétien à ses enfants :
Message du 4 juillet 1986, Tome 1.
Message du 28 janvier 1990 (II), Tome 2.
Message du 5 janvier 1992, Tome 3.
Message du 19 juillet 1992 (II), Tome 3.
Message du 1er novembre 1993 (II), Tome 3.