Message du 28 novembre 1984
Mon fils,
Je voudrais te parler de Ma Douce Maman, que le monde méprise de plus en plus en ne reconnaissant pas Sa Sainte et Immaculée Conception.
C’est par Elle que Je suis venu sur cette terre vous apporter la Bonne Parole, car c’est Elle que Mon Père a choisie pour être la Mère du Sauveur. Par Son acceptation, qui revêt une humilité sans pareille, Elle est devenue l’Épouse de l’Esprit du Père qui s’est projeté en Elle et L’a pénétrée de Sa Lumière. En disant « oui » au messager céleste, Elle savait que toute Sa vie serait plus que jamais offerte au Seigneur, qu’Elle s’était préparée à accueillir depuis le commencement.
C’est Elle qui M’a accueilli dans Son sein, Moi, le Fils du Père, et, par Elle, le Fils de l’Homme, donné au monde. Elle M’a formé, nourri de Son amour et de Sa grande sagesse et Elle M’a donné au monde dans la plus grande discrétion.
Toujours, Elle s’est inclinée devant la Parole de Mon Père et Elle a suivi discrètement Mes pas. Je suis si triste en voyant que vous ne comprenez pas Son rôle exceptionnel de Mère Parfaite sous prétexte qu’Elle n’apparaît que discrètement dans les Évangiles. Elle devait rester dans l’ombre jusqu’à ce qu’Elle fût élevée au Ciel, afin qu’Elle ne retirât nulle gloire sur cette terre. Mais, parvenue dans Son intégrité au Royaume du Père, Elle est devenue la Première d’entre les femmes, la Première des épouses, la Première de toutes les mères, la Reine du Ciel ! Comment le Père eût-Il pu La laisser dans l’ombre en Son Paradis, Elle qui n’est que Lumière !
Vierge Immaculée, Mère Parfaite, Elle est la Maman de tous les hommes qui désirent M’établir dans leur cœur, et, si vous La priez, si vous Lui demandez des Grâces, Elle vous les livrera en abondance pour l’édification du Royaume de Paix.
Comme Moi Enfant, blottissez-vous en Son sein. Elle vous instruira discrètement sur les beautés du Ciel. Elle vous parlera du Père et du Fils et vous fera connaître la Grande Sagesse de l’Esprit Saint. Unie à La Trinité, Elle vous conduira sur le chemin de la Vraie Vie.
Si vous comprenez Mon Amour et si vous en vivez, comment pourrez-vous rejeter Ma Mère sous des prétextes intellectuels ridicules ? Oubliez-vous que Je suis né de Sa chair ? Elle est l’Écrin qui a protégé le Joyau et qui Lui est resté indissolublement lié.
Elle a souffert chacune de Mes Souffrances, Elle a essuyé Mes larmes, Elle a souffert Mon Agonie et Ma Mort sur la Croix dans Son Cœur et dans Son corps. Elle a souffert de la haine et de la méchanceté des hommes, de leur corruption et de leur manque d’amour, de leur incompréhension et de leur grand orgueil. Elle M’a suivi jusqu’au bout.
Elle a connu l’horreur de voir Son Fils inerte entre Ses bras et de Le conduire au tombeau, mais Elle a gardé une totale confiance en la Parole du Père et du Fils.
Mère de l’Espérance, Elle a connu la joie profonde des retrouvailles dans la Vérité de Ma Résurrection.
Jamais Je ne L’ai abandonnée et parce qu’Elle a accepté jusqu’au bout avec dignité et perfection Son rôle unique de Maman de Jésus, le Père n’a point voulu qu’Elle connût la mort et Elle s’est endormie pour se réveiller dans la Gloire du Ciel, où Je L’attendais. Doux Écrin de Lumière, Elle rayonne, depuis, sur le monde de l’éclat même du Joyau qu’Elle a abrité.
Puisque c’est par Elle que J’ai été donné au monde, par Elle le monde peut M’être donné. Car la Mère connaît le Fils et Elle saura, dans cette fidélité absolue qu’Elle a toujours témoignée au Père, vous conduire à La Trinité en vous éduquant à rester, comme Elle, à l’écoute de l’Esprit.
Redonnez à Marie Sa place dans Mon Église – dont Elle est la Mère Aimante – et dans la société entière. Ne vous attardez pas à discuter de Mystères que seuls la plus grande simplicité et le plus grand amour pourront vous faire découvrir.
Car qui aime le Fils ne peut qu’aimer la Mère, et qui aime la Mère ne peut qu’aimer le Fils puisqu’Ils sont unis dans le Père.
Qu’Elle soit votre guide pour vous conduire à Moi et vous éloigner du Mal, et que Ma Paix soit avec vous tous.
Jésus