Message du 4 septembre 2021
Frères,
Vous devez savoir que les êtres humains, à cause de leur hérédité et de leurs blessures intérieures, se trouvent être plus ou moins prédisposés à commettre certains péchés qui peuvent, à la longue, devenir récurrents. Les tentations, alors, se font beaucoup plus fortes, surtout lorsque la chair y est associée. Les pécheurs qui font l’effort de s’en éloigner ou qui y résistent vaillamment n’en ont que plus de mérite, même s’ils sont victimes de chûtes occasionnelles involontaires.
Le Seigneur Jésus, puisqu’il est le Fils de l’Homme (cf. Jn 5, 27) et qu’il a, en tant que juste Juge, reçu du Père le pouvoir de jauger et de juger « les actions secrètes des hommes » (Rm 2, 16), sait parfaitement ce qui, dans la vie de chacun, est méritoire et ce qui ne l’est point. Ainsi, les hommes qui commettent ces péchés dont la mémoire est inscrite à la fois dans leur psychisme et dans leur chair, mais qui, grâce à une vie spirituelle de qualité et à des jeûnes, des sacrifices et des aumônes (1), parviennent à les commettre moins souvent ou à ne plus les commettre du tout, s’en voient rétribués équitablement dans l’Éternité.
La contrition de l’homme pécheur et le pardon de ses multiples fautes, obtenu grâce au sacrement de Confession, ne sont pas, en effet, les seuls critères que le Seigneur Jésus prend en considération lors du premier Jugement – c’est-à-dire celui qui advient à la fin de chaque vie humaine sur cette Terre. Pour plus encore de justice et de miséricorde, il tient compte, outre les bonnes actions, de tous les sacrifices offerts et tous les péchés qui auraient pu être commis mais qui, en fin de compte et pour la plus grande gloire de Dieu, ne l’ont pas été.
Pour toi, mon fils, lorsque tu te trouves accablé par le poids d’une faute et désires éviter de sombrer dans le découragement (2), rappelle-toi tous ces péchés qu’au cours de ta vie tu aurais pu commettre mais que tu as pris soin d’éviter. Parallèlement, réjouis-toi – en toute humilité, bien sûr, puisque les êtres humains ne sont que de simples serviteurs (cf. Lc 17, 10) – de tout le bien qu’il t’a été donné de faire à tes frères de la Terre avec amour et générosité. Réjouis-toi aussi de tout le temps que tu as de bon gré consacré jusqu’ici à tes amis du Ciel et à ces messages dans la communion des saints. Et surtout, surtout, ne laisse pas le Père du Mensonge (cf. Jn 8, 44), le Destructeur, te susurrer ses sempiternelles rengaines de reproches alors même que c’est lui qui s’emploie à te faire choir.
Car celui qui a la puissance de la mort (cf. He 2, 14), Satan, essaie toujours de tirer avantage de la moindre situation et de jouer sur tous les tableaux : lorsque ce n’est pas le découragement qu’il instille chez ceux qui ont chu, c’est l’orgueil qu’il insuffle chez ceux qui sont parvenus à résister aux tentations, en leur faisant croire que c’est grâce à leurs propres efforts qu’ils y sont arrivés. Cependant, frères, n’oubliez pas qu’à l’inverse des démons, vos anges gardiens agissent avec une extrême délicatesse pour mettre en vous le remords ou le repentir, qui vous conduisent à demander pardon au Christ Jésus et à retrouver votre paix intérieure.
S’il y a une vérité, frères, que vous devez absolument connaître, c’est que toute chute ne peut être évitée que par le biais de la grâce, celle-là même qui, requise auprès du Père du Ciel dans la prière du Pater Noster et issue de la Croix du Seigneur Jésus-Christ, permet à l’homme de ne pas s’engouffrer dans la tentation (cf. Mt 6, 13). Car il n’est aucun être humain sous le soleil qui soit capable de vaincre par lui-même le Mal sans l’aide de l’Esprit de ce même Jésus et la précieuse assistance de son amour, et avec le concours de son ange gardien, qu’il doit toujours penser à solliciter.
Mais revenons à présent aux questions d’actualité qui deviennent entre vous, chrétiens, sources de vives discussions mais aussi de discorde et de querelles.
Je vous l’affirme, frères, l’un des péchés les plus graves que commettent aujourd’hui vos gouvernants – hommes et femmes de pouvoir à travers le monde entier – est celui qui consiste, sous l’effet du faux esprit, à mentir effrontément à leurs concitoyens en leur dissimulant la vérité sur la situation sanitaire, à les terroriser pour les faire plier, à les priver peu à peu de leurs libertés, à traumatiser leurs enfants et à utiliser le pouvoir de l’accoutumance pour faire accepter à chacun tout et son contraire.
Tel est le cas de ces prétendus « vaccins » qui, présentés comme des panacées, se révèlent être les vecteurs de pathologies graves alors même qu’il existe des traitements inoffensifs, efficaces et peu coûteux qui se voient interdits pour des raisons mensongères.
Bien-aimés, toute cette mise en scène n’est que pure supercherie ! Mais, direz-vous, comment a-t-on pu en arriver là ? En fait, ceux qui vous mentent ainsi ne vivent pas dans la foi : ils rejettent le Seigneur, n’ont pas sur lui de droites pensées et ne le cherchent pas en simplicité de cœur. Au contraire, leurs pensées tortueuses les éloignent de lui (cf. Sg 1, 1-3). Ce sont des êtres à l’esprit corrompu qui, aveuglés par l’orgueil et coupés de la Vérité, n’hésitent pas à agir ainsi par amour du lucre. Cloaques de cupidité, ils commettent le mal, et la racine de tous ces maux, c’est leur amour de l’argent (cf. 1 Tm 6, 4-10). Frères, sachez-le : la sagesse n’entre pas dans les âmes malfaisantes, pas plus qu’elle n’habite dans les corps tributaires du péché (cf. Sg 1, 4).
Pour illustrer d’une manière simple ce qu’est le pouvoir de cette accoutumance dont je vous ai dit que ces monstres vous rendaient peu à peu victimes, pensez simplement aux femmes, qui, dans vos sociétés occidentales, se sont mises, depuis quelques décennies, à porter couramment le pantalon. Ou bien pensez aux prêtres qui, depuis la période postconciliaire, ont abandonné la soutane pour revêtir des vêtements civils. Au début, bien des gens en ont été choqués, mais des années ont passé, et, actuellement, ces usages sont entrés dans les mœurs et ne dérangent presque plus personne…
Or, n’en est-il pas de même aujourd’hui, mais pour des questions beaucoup plus graves ? Je parle, entre autres, de l’abominable pratique de l’avortement jusqu’à un stade avancé de la grossesse chez la femme enceinte, des diaboliques modifications génétiques et des pseudo « mariages gay », qui, tout en étant, sur le plan moral, totalement incompatibles avec l’enseignement de la Bible et de l’Église catholique (3), sont pourtant acceptés par nombre de vos contemporains, et même parfois par certains qui pourtant se disent chrétiens…
Tout cela me conduit à affirmer, frères, que si, sous l’effet des multiples menaces gouvernementales, vous continuez à accepter de vous voir priver de vos droits et de vos libertés et de vous soumettre à des contraintes de plus en plus rigoureuses pour suivre la politique sanitaire et économique de vos pays en crise ; si vous continuez à accepter de porter des masques qui ne vous protègent pas de grand-chose et vous privent d’une partie de l’oxygène nécessaire à votre santé, vous contraignant à respirer votre propre gaz carbonique ; si vous continuez à accepter mais, plus encore, finissez par désirer des injections dont vous ne savez rien et qui font obstacle au bon fonctionnement de votre système immunitaire – système dont Dieu notre Père vous a naturellement dotés –, vous risquez peu à peu de vous accoutumer à cette situation, et de devenir, au fil de nouvelles lois, de nouveaux décrets et de nouvelles injections, de véritables esclaves : les esclaves d’une mafia de menteurs pervers et démoniaques qui se prennent pour des dieux et veulent changer le monde. Et le pire dans tout cela, frères, c’est que, par le pouvoir de l’accoutumance, vous risquez aussi de finir par trouver désirables cette évolution de vos normes sociales, cette perte de vos libertés et de la gestion de votre santé. Quelle dépravation !
Ce que vous vivez aujourd’hui, bien-aimés, est, évidemment, l’œuvre de Satan. Et c’est par l’intimidation et le mensonge que vos dirigeants continuent de vous emprisonner dans leur système machiavélique – système dont ils ne sont pourtant que de simples pions. Alors, vous vous voyez contraints à la « vaccination » pour ne pas perdre votre emploi, contraints à la « vaccination » pour suivre des formations, contraints à la « vaccination » pour accéder à vos loisirs habituels, contraints à la « vaccination » pour continuer de mener une vie normale alors que rien n’est plus aujourd’hui normal dans votre pauvre monde à cause de votre crédulité, de votre veulerie et de votre imprudence. Car pour vouloir absolument sauver vos vies, vous les mettez plus encore en danger – et particulièrement celles des jeunes générations.
De grâce, frères, bravez la censure et recherchez la vérité : elle est là, sur Internet, qui vous attend. Par-delà toutes les inepties et toutes les fausses nouvelles, cherchez-la et vous l’y trouverez ! Consultez les vrais chiffres, étudiez ceux des autres pays, écoutez les scientifiques dignes de ce nom d’où qu’ils viennent, ceux-là mêmes que les gouvernements tentent de museler ou qu’ils ont déjà mis à l’index sans autre forme de procès.
Ces messages vous ont conseillé à plusieurs reprises de procéder à des recherches sur Internet pour vous permettre de faire la part des choses, mais vous ne les écoutez point ! Pourquoi ? Que pensez-vous découvrir qui vous fasse si peur ? Ici, au Ciel, nous, les saints, déplorons que vous soyez si peu enclins à écouter nos conseils, si peu nombreux à accepter de regarder la vérité en face plutôt que de pratiquer la politique de l’autruche…
Surtout, vous, médecins, qui êtes étonnamment nombreux à accepter de céder au chantage étatique et de suivre lâchement « les consignes », que ne mettez-vous tout en œuvre pour approfondir vos connaissances scientifiques, lire les écrits des bons spécialistes et découvrir la vérité sur ces « vaccins » qui n’en sont pas ? Que ne respectez-vous votre serment d’Hippocrate au lieu de vous laisser ainsi asservir ? Que ne cherchez-vous à préserver, quoi qu’il vous en coûte, la santé et la vie de tous vos patients ? Et comment pouvez-vous, en toute conscience, vous faire les complices de cette sinistre supercherie, souvent en échange de juteux profits ?
Prenez donc exemple sur ceux de vos confrères et sur les scientifiques et les chercheurs qui, ayant pris le temps d’étudier ces questions, prennent aujourd’hui le risque de s’exposer à de graves sanctions disciplinaires et même de se voir interdire d’exercer leur art parce qu’ils veulent rester en accord avec leur conscience droite ou avec leur foi.
Prenez donc exemple sur ceux qui refusent de rejoindre les fourbes et les hypocrites et dénoncent ouvertement la montée d’une dictature, qui risque de ne plus se cantonner à de simples mesures sanitaires. Car « l’esprit saint, l’éducateur, fuit la fourberie, il se retire devant des pensées sans intelligence, il s’offusque quand survient l’injustice » (Sg 1, 5). Et priez, frères, pour que ces personnalités courageuses et pleines de bon sens soient de plus en plus nombreuses et qu’elles puissent être non seulement entendues mais aussi écoutées, crues et comprises de tous.
Certes, vos politiciens vous promettent la liberté, mais quelle liberté ? Que risquent de vous apporter les prétendus « vaccins » sinon de nouveaux problèmes de santé et de nouvelles contraintes – et tout cela à une échelle mondiale ? En fait, bien-aimés, si vous cherchez sur Internet avec discernement, vous ne tarderez pas à vous rendre compte de la véracité de mes propos. Vous y découvrirez ainsi que la plupart de ce que vous disent les médias « grand public » n’est qu’un tissu d’incohérences et de mensonges, et que ces mêmes médias vivent en grande partie des subventions de ceux-là mêmes qui veulent abuser de votre confiance.
Alors, bien-aimés, si vous ne vous réveillez pas, si vous ne sonnez pas l’alarme, c’est à une soumission plus opprimante encore que vous risquez de vous plier, et cela dans bien des domaines. De grâce, ouvrez les yeux et priez sans relâche tant qu’il est encore temps.
« Les âmes des justes sont dans la main de Dieu. Et nul tourment ne les atteindra […]. Ceux qui mettent en lui leur confiance comprendront la vérité et ceux qui lui sont fidèles demeureront auprès de lui dans l’amour, car la grâce et la miséricorde sont pour ses saints et sa visite est pour ses élus. Mais les impies auront un châtiment conforme à leurs pensées, eux qui ont négligé le juste et se sont écartés du Seigneur » (Sg 3, 1. 9-10).
Moi, Paul, Apôtre du Christ Jésus, votre espérance, je continue de veiller sur vous tous, frères, et vous bénis.
+ Paul, Apôtre de Jésus-Christ
(1) V. Message du 28 février 2021 de Vos frères dans la Vérité, note (6), sur les sept œuvres d’aumône corporelle et d’aumône spirituelle.
(2) Saint Pierre, après avoir trahi Jésus par trois fois, a traversé un moment de découragement. Il s’est isolé et a pleuré. Ce sont ses larmes qui lui ont permis de se relever. Judas, après avoir livré Jésus aux Juifs, a traversé lui aussi un moment de découragement, mais ensuite, il ne s’est pas tourné vers son Maître et est allé se pendre. Nous sommes donc appelés à suivre l’attitude de Pierre, celle du vrai repentir qui empêche le découragement d’entraîner l’homme vers le bas. Ce n’est pas à nous de juger du for interne de l’un ou de l’autre car seul Jésus en a reçu le pouvoir.
(3) Sur l’homosexualité, cf. Catéchisme de l’Église catholique, nn. 2357-2359.
Approbation du Père Marc-Antoine Fontelle o.b., docteur en théologie, en droit canonique et en droit civil.