Message du 4 septembre 2018





Mon fils,

Tu viens de lire les paroles du prophète Jérémie (cf. Jr 20, 7-18) et tu ressens que toi aussi, le Seigneur t’a saisi. Moi, Jésus, je t’ai saisi et je veille sur toi. Par ta discrétion, tu as été protégé des insultes et des moqueries. Je suis le Bon Pasteur et j’aime à rester dans ton cœur. Chaque fois que tu m’en chasses, je te pardonne et t’invite à m’y accueillir de nouveau. Je connais le fond de ton âme, mon enfant. Comme les autres hommes, tu te laisses encore trop souvent assaillir par tes faiblesses, mais je te tends toujours la main pour ne pas te voir sombrer dans le désespoir ou le découragement, car ma Parole est comme un feu brûlant dans ton cœur, elle est enfermée dans tes os (cf. Jr 20, 9). Malgré ton péché, je t’ai choisi pour être un prophète de ce temps.

Certes, si tes faux pas étaient montrés aux yeux du monde, ils provoqueraient inévitablement l’insulte et la moquerie. Mais de quel droit te jugeraient-ils, ceux qui te couvriraient de honte ? Seraient-ils prêts, eux-mêmes, à mettre à nu leur propre péché et à l’exposer aux calomnies des autres ? Alors, de quel droit te jugeraient-ils ? Combien le monde aime juger sur les apparences sans jamais décaper les choses pour voir ce qui est réellement en dessous ! Les métaux ne s’oxydent généralement qu’en surface, mon fils, et la crasse ne se dépose qu’à l’extérieur. Pourtant, c’est sur cette altération et sur cette crasse que vont porter, la plupart du temps, les jugements des hommes.

Au Ciel, à la lumière tranchante de la Vérité, c’est la beauté des âmes qui triomphera, avec toutes leurs vertus. Moi, le Juge, je ferai tomber les écailles des yeux des méchants (cf. Ac 9, 18), et, même s’ils sont au fond de l’Enfer, ils verront la fausseté de leurs jugements et les fâcheuses conséquences de leur malveillance.

Mon enfant, je suis avec toi, tel un guerrier redoutable (cf. Jr 20, 11), pour t’aimer et pour te protéger. Je sais que tu me décevras encore, mais je n’en prends pas ombrage car ton cœur est bon et sincère. Tu n’as ni rancœur, ni haine, ni méchanceté contre ceux qui t’ont causé du tort, et tu ne me demandes pas de leur infliger un châtiment. Tu me demandes de les convertir !

Béni soit le jour où tu es né, mon enfant, et où ta mère t’a offert à moi sur la table d’opération, et béni soit ton père qui m’a demandé de vous sauver tous les deux alors que ta mère courait un grand danger. Béni soit le jour qui ne t’a pas fait mourir dès son ventre, car ta mère serait devenue ton tombeau (cf. Jr 20, 17). Tu es sorti du ventre non pas pour endurer peine et tourments (cf. Jr 20, 18) mais pour devenir mon prophète, un prophète de ce temps. Et je t’y ai préparé dès ta naissance. Lorsque tu étais enfant, tu as répondu « oui » à ma Mère, dans le jardin, et j’ai permis au Malin de mettre une écharde dans ton cœur pour que tu conserves ton humilité. Je veux que, comme je l’ai dit à Paul, ma puissance s’accomplisse dans ta faiblesse (cf. 2 Co 12, 9). C’est ta croix, mon fils. Mais plus tu me garderas dans ton cœur et plus légère elle te sera.

Je ne veux pas d’ostentation dans notre relation, ni de complication, seulement de la simplicité : laisse-moi t’inspirer et écris. Je te demande de me faire confiance et de ne pas douter de ce que tu reçois – je veux dire de ne pas le remettre en question à cause de ton imperfection. Simplement de le noter, de le confier à ton directeur spirituel et d’obéir à mon Église. Cependant, je permets au Démon de faire revenir le doute encore et encore dans ton esprit, car, s’il parvient à te troubler, il te permet aussi de conserver ton humilité.

Il en fut de même, souviens-toi, lorsque ma sainte Mère s’est montrée à toi dans l’église de M… Elle ne t’a pas parlé, elle s’est juste montrée, et tu as douté… Continue à la prier, mon fils, et garde confiance dans l’avenir. Aide tes frères et fais connaître ces messages au monde entier. Je mettrai sur ta route ceux et celles que j’ai choisis pour t’aider dans cette œuvre. Je te remercie pour ton écoute et ta fidélité.

Je bénis tout spécialement ton frère spirituel pour l’aide et le soutien qu’il te prodigue. Continue à l’aider à ton tour à adoucir son cœur et soutiens-le dans les moments difficiles. Pour lui témoigner ma gratitude, j’aplanirai sa route, je lui ouvrirai de nouveaux chemins. Vos prédécesseurs vous bénissent.

Tu sais à présent, mon fils, pourquoi tu es sorti du ventre. Le combat contre les puissances des ténèbres ne sera pas facile. C’est pourquoi je désire que ces messages soient connus dans le monde entier afin qu’ils œuvrent en profondeur dans les âmes pour les ramener au Bercail.

Remercie ton directeur spirituel pour son soutien, et remercie ton évêque pour l’appui qu’il apporte à cette œuvre.

Je te bénis, mon fils, ainsi que ton frère spirituel, ton évêque, ton directeur spirituel, vos familles, vos amis, et les Pasteurs et prêtres qui soutiennent cette œuvre.

Jésus