Message du 6 mai 1990
Mon fils,
Combien ton cœur est proche du Mien lorsque tu souffres en parcourant la presse de ces derniers jours au sujet de la foi catholique et des prêtres. Les paroles oiseuses de ces messieurs et de ces dames bardés de diplômes te révoltent. Garde ton calme et sois heureux de faire partie de ces petits à qui il est donné de comprendre Ma Vérité. Aime-Moi avec ton cœur et ne t’occupe pas de toutes ces élucubrations théologiques inspirées par Satan à ces âmes bouffies d’orgueil.
Dis à Mes prêtres de ne pas se laisser influencer par ce courant empoisonné et de méditer en profondeur les Écritures. Ne vous ai-Je pas dit que « de toute parole oiseuse que diront les hommes, ils rendront compte au jour du Jugement » (Mt 12, 36) ?
Vous, enfants du scandale, qui entraînez Mes brebis à la rébellion et à la mort, préoccupez-vous donc de vérité et de charité au lieu de disserter si médiocrement sur des questions que vous ne pouvez pas comprendre ! Pourquoi cherchez-vous à détruire ce qui est vrai, ce qui est saint, ce qui est beau ? Si cela ne vous convient pas, conservez pour vous seuls vos opinions perverses et ne les divulguez pas aux hommes pour qu’ils se rangent dans votre camp, sinon vous serez honnis du Père et vous serez maudits ! Mon Enseignement est transformé et interprété au gré des uns et des autres : vous dérobez la Parole pour la travestir à votre fantaisie : malheur à vous ! Rappelez-vous enfin, enfants rebelles, que « tout péché ou blasphème sera remis aux hommes ; mais le blasphème contre l’Esprit ne sera pas remis (…), ni dans ce monde-ci, ni dans le Monde à Venir. » (Mt 12, 31-32).
Mes enfants, n’écoutez pas ces âmes perverties qui cherchent à vous éloigner de Mon Cœur et de celui de Ma Mère. Refusez d’entrer dans de ridicules polémiques sur la misogynie du Père, la Virginité de Ma Mère ou le sexe des anges. Trop de femmes se laissent entraîner à la rébellion contre l’homme et ses prérogatives : au lieu de chercher coûte que coûte à l’imiter, elles devraient au contraire tirer gloire de leur propre condition et servir Dieu de leur mieux en se sanctifiant dans l’accomplissement de leur rôle d’épouse, de mère, ou d’âme consacrée. Quel dommage que les femmes prennent si peu exemple sur Ma Sainte Mère !
Mon fils, accomplis la tâche que Je t’ai confiée avec soin et obéissance, et refuse les discussions lorsque tu penses qu’elles ne peuvent que rester stériles. Puise en Moi ta force et ton amour et ne te décourage pas. Dénonce au nom de Mon Église les erreurs d’une certaine théologie qui Me fait horreur, et, dans la contestation, réfère-toi toujours au Saint-Père. Si des théologiens pervertis parlent des « archaïsmes de Jean-Paul II », rassure-toi, Je ne suis pas à leurs côtés mais Je continue d’inspirer Mon saint Vicaire pour qu’il reste le Gardien de Mes Paroles et de la foi.
Le Malin aime à utiliser les hommes les plus en vue pour influencer les autres, et il y parvient souvent. L’Esprit Saint, quant à Lui, utilise les petits et les humbles pour rappeler aux hommes la Vérité. Cependant, les hommes ne veulent pas de Lui. Car Il ne vous apporte ni le plaisir des sens ni la facilité mais la difficulté de la lutte avant la paix de la victoire. Persévérez donc dans Ma Vérité et jamais vous ne serez déçus. Aimez-Moi, aimez Ma Sainte Mère. Je te bénis, Mon fils, ainsi que ton frère spirituel, tes amis et vos familles.
Jésus