Message du 7 janvier 2001





(Au messager et à son frère spirituel)

Mes enfants,

La paix soit avec vous. Ne soyez pas inquiets des moments difficiles que vous connaissez, chacun à votre manière, depuis quelque temps. Le Démon vous éprouve, mes petits, comme le métal qu’on affine (cf. Ps 65, 10), et il attend avidement que vous lâchiez prise pour pouvoir accomplir son œuvre de destruction. Agissant subtilement sur l’amour-propre, sur la susceptibilité, sur les sentiments, sur la curiosité, sur la patience, il crée en vous des doutes, suscitant chez l’un le découragement ou la crainte pour l’avenir, chez l’autre une certaine tiédeur dans la prière et la réception des sacrements, et tente par tous les moyens de vous faire perdre votre équilibre et de vous détourner de votre objectif commun.

Ne vous laissez pas atteindre par ses attaques. Redoublez de prudence et de vigilance et sachez percevoir ma présence et celle de vos pères fondateurs et anciens membres à vos côtés, qui comptent sur vous, mes enfants, pour reprendre les choses en main. C’est en refusant fermement de tomber dans les pièges que vous tend l’Adversaire que vous pouvez acquérir les mérites nécessaires pour sortir vainqueurs de ce combat.

Si vous cheminez dans cette direction en invoquant l’Esprit Saint et en vous plaçant sous la protection de ma Sainte Mère, les décisions que vous prendrez d’un commun accord seront les bonnes, elles porteront du fruit et des voies inattendues vous seront offertes. Cependant, méfiez-vous des personnes ambitieuses et hypocrites qui utilisent leur identité chrétienne pour acquérir pouvoir et argent. Fausseté, dissimulation, mépris et méchanceté n’ont jamais servi ma cause. C’est pourquoi je soutiens l’homme honnête et non celui qui utilise de telles armes.

Pour vous, mes petits, soyez réfléchis et ne vous laissez pas émouvoir par ceux qui convoitent les biens qu’il vous appartient de gérer. Restez sur vos gardes car ils sont rusés. Ne perdez pas votre temps en discussions ou en débats car tout ce que vous pourrez dire sera déformé, critiqué, et risque même de devenir source de calomnies. Mais n’oubliez rien de ce que vous disent vos adversaires ni aucun de leurs agissements, car c’est par leurs lèvres et leur comportement contradictoire qu’ils se trahissent.

Mes enfants, priez avec votre cœur. Les paroles qui sortent de votre bouche sont trop souvent mécaniques. Priez avec plus de conviction et vous serez exaucés. Vivez de la Parole de Dieu. Montrez entre vous une plus grande charité et ne négligez pas de vous ouvrir l’un à l’autre dans les moments difficiles. Vous voulez voir avancer les choses : elles n’avanceront que si des efforts sont faits de part et d’autre pour vivre plus encore dans la sainteté et la connaissance de votre Seigneur.

Les anges servent inconditionnellement les âmes pures et celles qui ne se contentent pas de belles promesses mais témoignent à leurs frères amour, patience, douceur, miséricorde et compassion. C’est ainsi qu’il convient que vous viviez entre vous et que vous vous comportiez à l’égard de ceux qui pourront être appelés à vous rejoindre. Que l’Esprit Saint soit votre guide.

Ayez foi en ma Parole, mes enfants. Demandez au Père que sa volonté soit faite et vous serez exaucés. Mais n’oubliez pas que ce que vous croyez bon ou salutaire dans certaines situations ne l’est pas forcément aux yeux du Père. C’est pourquoi vous devez vous abandonner davantage à la volonté divine et découvrir en profondeur le bonheur d’accomplir cette volonté, même si elle peut vous être douloureuse.

Regardez une mère qui voit son enfant se tordre de douleur : ne prendrait-elle pas volontiers toute sa souffrance si elle le pouvait ? Pourquoi ? Parce qu’elle aime son enfant et qu’elle serait heureuse de souffrir à sa place. Ainsi, celui qui renonce au mal pour être agréable au Père doit être heureux de m’avoir évité la souffrance que m’aurait causée le péché qu’il n’a pas commis. Lorsque vous priez, ne vous découragez donc pas si les événements ne vont pas immédiatement ou même sur le long terme dans le sens que vous espériez.

Pour terminer, relisez et méditez ensemble l’Épître de Jacques. Elle sera une excellente conclusion à ce message.

Bonne et sainte année, mes chers enfants. Entrez avec confiance dans ce nouveau millénaire, aimez-moi davantage, suivez-moi et vous ne serez pas déçus. Je vous bénis, vous, vos familles, vos amis, et les Pasteurs, prêtres et religieux qui soutiennent cette œuvre.

Jésus