Message du 8 mai 1988 (I)





          (Au messager et à ses amis)

Mon cher fils,

Ne te décourage pas et ne perds pas confiance. Je suis près de toi. Supporte patiemment toutes les peines et contrariétés que ton entourage te fait subir. Ressemble-Moi. Souffre dans le silence, et, si ton frère spirituel veut bien t’accorder quelque soutien et quelque réconfort, accepte-le sans réticence. Ne sois pas déçu par sa démarche encore trop personnelle. Tu sais qu’il a déjà beaucoup progressé. Tu devras, avec patience, lui expliquer la vertu de sacrifice qui vise à la perfection de l’être par le renoncement.

Ce sont les sacrifices qui coûtent le plus qui se transforment en fleurs spirituelles et en Grâces abondantes. Explique à X… qu’il ne faut pas souffrir par dépit ou par punition. Je suis l’Amour et une telle démarche Me peine plutôt qu’elle ne M’agrée. C’est le cœur qu’il convient de modifier. L’être humain a été créé libre et sa liberté devrait toujours avancer dans le sens d’un plus parfait amour.

Mes enfants, chassez de vos cœurs tous vos sentiments mauvais et ainsi, vous saurez M’aimer mieux encore. Relisez les textes de l’Évangile de ce temps et relisez ceux que le Ciel vous a donnés pour votre perfection. Soyez plus obéissants et respectez la sensibilité de vos frères. N’imposez pas aux autres les frasques de vos humeurs et montrez de la joie. Mettez tout en œuvre pour apprendre à apprécier vos frères, la nature, et cette vie si précieuse que le Père vous a donnée. Si vous vous sentez faibles ou malades, n’hésitez pas à vous rendre chez un prêtre ou un médecin. Vous êtes appelés à être des exemples et non des créatures étriquées et mesquines toujours prêtes à critiquer ou à mépriser les êtres et les choses. La spiritualité n’est pas uniquement la culture du jardin intérieur. Si elle n’était que cela, elle ne serait qu’égoïsme et complaisance personnelle. La spiritualité, lorsque Je l’anime, doit s’extérioriser par tous les pores de votre être, dans tous les actes de votre vie.

Si parfois les relations humaines vous semblent difficiles, sachez vous retirer quelque temps et méditer sur Mon Amour. Vous comprendrez alors quelle doit être votre charité ! Soyez francs dans l’amitié et ne permettez pas aux esprits mauvais de vous susurrer des idées fausses et sans fondement destinées à détruire les relations les plus profondes. N’ayez pas sans cesse à l’esprit des pensées négatives ou des pensées impures qui vous font voir la vie en noir, vous qui aspirez à la Vie Éternelle. Car la Vie Éternelle est pour chacun ce qu’il en fait ici-bas. Celui qui se laisse corrompre par la pourriture ne pourra, s’il ne se repent, accéder à la Lumière, car pour cela, il a besoin de la flamme de Mon Amour en son cœur et il doit se tourner vers Moi. Celui qui juge sans cesse la pourriture finit par acquérir un esprit infâme de condamnation et s’éloigne de Moi peu à peu. S’il voulait bien M’accueillir en son cœur, Je lui enseignerais à rester positif et à rechercher des remèdes au mal plutôt qu’à le contester. Ce travers est l’un des pièges les plus fréquents de la spiritualité.

Aimez-Moi, Mes chers enfants, et vivez entre vous une amitié pure et simple dans le respect de la vie de chacun. Acceptez ce que chacun vous donne sans toujours souhaiter obtenir davantage et ne donnez pas dans l’espoir d’obtenir, car une telle démarche n’est pas saine. L’homme est libre de ses choix, et si vous souhaitez modifier le caractère ou les habitudes de quelqu’un, que ce ne soit pas pour le transformer à l’image que vous souhaitez vous-mêmes mais à Mon image. Vous devez toujours avoir cela présent à l’esprit.

La contestation est un bien vilain sentiment qui anime le cœur de trop d’enfants de ce pays. Pauvre France ! Restez solides, vous, Mes enfants, et ne sombrez pas dans les pièges de la facilité et de la décadence. La Fille Aînée de l’Église doit, elle aussi, passer par le Calvaire. Soyez mes « Jean » et consolez Marie en Me restant fidèles.

Je te bénis, Mon fils. Je bénis ta famille et tes amis. Restez unis et priez.

 Jésus