Message du 18 juillet 2023
Frères bien-aimés,
Je vous exhorte à vous ressourcer spirituellement pendant ce temps de vacances en relisant avec foi les Saintes Écritures, le Catéchisme de l’Église catholique ou des ouvrages spirituels dont l’orthodoxie ne puisse être mise en doute, et en méditant sur les merveilles de la nature et sur les arcanes de la vie.
En effet, en deçà du visible existent deux univers : celui de l’infiniment petit, que vous dévoilent les oculaires des microscopes, et celui de l’infiniment grand, dont les télescopes spatiaux commencent à vous faire entrevoir les insondables mystères. Mais au cœur de ce grand tout se trouve la force de vie, faite de particules qui animent l’ensemble, elles-mêmes mues par la divine Intelligence qui veille à l’équilibre de l’Univers tout entier, celle du Créateur.
C’est pourquoi, frères bien-aimés, vous devez toujours vous efforcer – que vous soyez chrétiens ou non – de respecter la nature et ses lois telles que Dieu les a établies. Car qui néglige de le faire déclenche inéluctablement des déséquilibres écologiques de plus ou moins grande importance, que la nature peut mettre longtemps à réparer avant de reprendre totalement ses droits.
Alors que des gouvernements et des entreprises peu regardantes sur l’écologie commettent chaque jour de plus en plus d’erreurs, qui peuvent donner lieu à de véritables catastrophes et même nuire à la santé de tous, de simples négligences commises par des personnes – comme des ordures ou des déchets abandonnés sur les lieux d’un pique-nique ou des mégots de cigarettes ou mouchoirs en papier jetés négligemment n’importe où – sont les premiers signes d’un manque de respect non seulement envers Dieu et envers la nature mais aussi envers vos frères humains. Or, sachez qu’aux yeux de Dieu, il n’y a point de petit péché. Un tel laisser-aller révèle en vérité le manque de foi et le manque d’éducation manifestés aujourd’hui par beaucoup – et particulièrement certains jeunes qui ne se préoccupent que d’eux-mêmes et ne pensent ni à Dieu ni aux nuisances qu’ils peuvent imposer à leur entourage.
Dans vos sociétés modernes sévissent aussi des « méchants » qui, dans leur désir insatiable de toute-puissance, se laissent séduire par le Diable et ses sbires, dont ils se font les alliés pour acquérir pouvoir et puissance et gérer le monde à leur façon en égarant les enfants de Dieu. Leur but est de mettre, par tous les moyens – même les plus létaux -, un terme à l’harmonie et à l’équilibre absolument inouïs dont Dieu a doté la Création et sa créature. Cette harmonie et cet équilibre n’ont pourtant cessé de perdurer au fil des millénaires malgré les bouleversements planétaires et climatiques, grâce à la force de vie et à celle de l’amour qui, transcendant tout dans le cœur de l’homme (cf. 1 Co 13, 2), peut lui permettre d’accomplir de véritables prodiges.
Croyez bien, frères bien-aimés, que s’il n’était encore sur cette Terre des chrétiens pour prier avec persévérance afin que soient détruites les œuvres du Diable (cf. 1 Jn 3, 8), il y a fort longtemps que votre monde eût sombré dans le plus profond des chaos. Car depuis des décennies, le Diable se plaît à s’insinuer dans l’esprit et dans le cœur de nombre de gouvernants et de personnes d’influence pour pousser les hommes à la transgression morale principalement par le biais des technologies nouvelles, qui deviennent véritablement les idoles de ce temps. C’est pourquoi, je vous presse, frères bien-aimés, de fuir l’idolâtrie (cf. 1 Co 10, 14). Car lorsque ces technologies – comprenez : la télévision, Internet, les tablettes et téléphones portables – sont utilisées à mauvais escient et que les hommes les servent, ils en deviennent les esclaves et se souillent par les abominations et toutes les transgressions auxquelles elles les conduisent (cf. Ez 37, 23). Elles les aliènent, les privent de leur libre-arbitre, de leur bon sens et de leur réflexion personnelle ; elles les trompent par de faux concepts et par des mensonges, les endoctrinent, les entraînent dans le ludique, les jeux d’argent et la pornographie, les incitant à mener une existence de désordre et de débauche. Enfin et surtout, elles les éloignent de la foi catholique et de la pratique religieuse, les coupent des sacrements, et les entraînent dans un ramassis de superstitions et d’hérésies qui vont à contre sens de l’enseignement du Christ et de son Église.
Vous qui ne croyez pas, frères bien-aimés, que vos chefs d’États et d’importantes organisations internationales soient capables de vous vouloir du mal et de vous tromper ; vous qui ne croyez pas qu’ils veulent pervertir l’esprit de vos enfants dès leur plus jeune âge et détruire la famille ; vous qui ne croyez pas qu’ils veulent fausser les esprits et faire de vous des esclaves ; vous qui ne croyez pas qu’ils veulent vous terroriser par différents moyens et vous pucer pour pouvoir mieux vous soumettre ; vous qui ne croyez pas qu’ils entendent abolir la propriété privée et vous assujettir au moyen de lois iniques ; vous qui ne croyez pas qu’ils souhaitent détruire la foi catholique et les valeurs chrétiennes, que l’Église n’a cessé d’enseigner à ses fidèles depuis deux millénaires ; vous qui ne croyez pas que ces « méchants » veulent avoir droit de vie et de mort sur tout individu, abolir la procréation pour lui substituer une gestation en dehors de l’utérus maternel, permettre des changements de sexe et l’accès à un genre indifférencié, prenez le temps de découvrir – à travers des ouvrages dûment sourcés et sur Internet – les plans machiavéliques des « mondialistes » et des différentes organisations qui sont censées protéger la planète et la santé de ses individus, et faites-vous votre propre opinion ! Ensuite, réagissez en redoublant de prières, de messes, d’aumônes et de sacrifices avant qu’il ne soit trop tard, car une censure plus forte encore, exercée sur les médias, menace de faire disparaître des réseaux sociaux toute trace de vérité, transformant sournoisement vos États en de dangereuses dictatures.
Ouvrez les yeux, frères bien-aimés ! Écoutez ceux qui dénoncent, preuves à l’appui, toutes ces déviances, et ne vous laissez pas tromper par les mensonges persistants de certains de vos dirigeants qui sont parfaitement au courant de ce qui se trame du côté des « méchants » puisqu’ils n’en sont ni plus ni moins que les larbins.
Si vous m’en croyez, ne vous compromettez ni avec les « méchants » ni avec ceux qui les soutiennent, car ce sont eux les imposteurs et les impies. En effet, quel point commun peut-il y avoir entre la lumière et les ténèbres ? entre la vérité et le mensonge ? Quelle entente entre le Christ et Satan ? le sanctuaire de Dieu et les idoles ? (cf. 2 Co 6, 14-16). C’est vous, frères bien-aimés, qui êtes lumière dans le Seigneur (cf. Ep 5, 8), vous qui formez l’Église du Seigneur, et vous devez tenir bon quoi qu’il advienne ! Car ces temps sont ceux du combat spirituel entre les enfants de lumière et ceux des ténèbres, les disciples de Satan. Revêtez les armes de la lumière (cf. Rm 13, 12) et ne minimisez point les enjeux de ce combat. Ne renoncez pas à combattre. Même les personnes âgées et celles qui sont clouées sur un lit de souffrances peuvent prier et supplier le Seigneur Jésus-Christ d’accorder au monde sa paix ! Alors, frères bien-aimés, soyez irréprochables et purs au milieu de cette génération perverse et corrompue (cf. Ph 2, 15) car c’est avec les armes de la sainteté que vous vaincrez l’Adversaire. Aimez la Loi du Seigneur et ne vous écartez point de son Église, car c’est en elle que vous trouverez cette paix, la paix authentique de ceux qui aiment la Loi du Seigneur et jamais ne trébuchent (cf. Ps 119 [Vulg. 118], 165).
En ces temps de ténèbres où règnent dans bien des pays la gabegie et la crainte du lendemain et de la maladie ; en ces temps d’apostasie où l’homme expérimente un sentiment de doute, voire de déréliction, c’est bien de cette paix, frères bien-aimés, que vous avez besoin ; c’est bien cette paix que vous devez maintenir en vous – une paix qui dépasse tout ce que vous pouvez concevoir parce qu’elle peut garder vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus (cf. Ph 4, 7) et vous délivrer de la peur et du doute.
C’est pourquoi je vous exhorte à prier inlassablement le Seigneur de la paix lui-même pour qu’il vous la communique (cf. 2 Th 3, 16). Je vous exhorte à mettre à profit ce temps de vacances pour vous réconcilier avec vous-mêmes, vous réconcilier avec vos proches et vous réconcilier avec Dieu. Donnez-vous la peine de faire un sérieux examen de conscience et de confesser vos péchés auprès d’un prêtre de l’Église catholique (1) – attendu que se confesser directement à Dieu n’a aucune valeur sacramentelle et n’est pas suivre l’enseignement du Seigneur Jésus ressuscité, qui a dit à ses disciples : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. » (Jn 19, 23).
Si vous avez du mal à faire cette démarche, n’hésitez pas à vous tourner vers la bienheureuse Vierge Marie qui vous y aidera. Alors, à l’issue de cet acte d’humilité où chacun demandera pardon à Dieu et prendra la ferme résolution de renoncer à ses convoitises et de mettre fin au culte de ses idoles personnelles – qui à la paresse, à la futilité et à la désinvolture ; qui à l’addiction, à la concupiscence et à l’impureté ; qui enfin au paganisme, à la superstition et l’hérésie -, le Seigneur Jésus vous purifiera, par les mains et la voix de son prêtre, de tous vos péchés, et il vous donnera sa paix.
En fait, rien n’est secret chez les chrétiens, frères bien-aimés, rien n’est ésotérique : si vous voulez obtenir la paix de Dieu et la conserver en vous durablement, vous devez vous tourner vers lui et vous en donner les moyens. C’est pourquoi moi, Paul, je vous dis : qu’attendez-vous pour vous mettre à l’œuvre ? Acquérez cette paix et le Dieu d’amour et de paix sera toujours avec vous (cf. 2 Co 13, 11) !
Je vous bénis.
+ Paul, Apôtre de Jésus-Christ
(1) Sur cette triple réconciliation et la notion de bien et de mal, v. Message du 27 novembre 1985 de Vos frères dans la Foi, Un Souffle qui passe…, Tome 1. Sur la Confession voir Message du 28 septembre 1985 de notre Seigneur Jésus-Christ, Un Souffle qui passe…, Tome 1.
Approbation du Père Marc-Antoine Fontelle o.b., docteur en théologie, en droit canonique et en droit civil.