Message du 26 décembre 2023





Frères bien-aimés,  

L’Église du Seigneur Jésus-Christ se voit aujourd’hui de plus en plus en butte à des querelles intestines à cause de la Déclaration Fiducia supplicans, publiée par le Dicastère pour la Doctrine de la foi, jugée, malgré son origine, déroutante et inacceptable par nombre de Pasteurs, de clercs et de fidèles qui trouvent qu’elle s’écarte de l’enseignement moral de l’Église catholique, issu de ses dogmes et de sa Tradition (1).

Cette Église, appelée « militante » en vertu des armes spirituelles dont elle dote les baptisés pour le combat contre le Mal, s’est toujours vue, depuis son origine, assaillie par les puissances des ténèbres, de l’extérieur comme de l’intérieur, ce qui a donné lieu à des persécutions, à des hérésies et à des schismes – à commencer par le massacre des Innocents consécutivement à la naissance du Fils de Dieu (cf. Mt 2, 16-18).

Pour rester fidèles au Seigneur, des hommes et des femmes ont préféré, à l’instar des trois enfants du Cantique qui porte leur nom (cf. Dn 3), se soumettre à la torture plutôt que d’abjurer leur foi. D’autres encore ont été martyrisés jusqu’à la mort. Ainsi en fut-il, par exemple, dans L’Ancien Testament, des sept frères et de leur mère au second Livre des Maccabées (cf. 2 M 7, 1-41), et, dans Le Nouveau Testament, de notre cher Étienne, le diacre, que l’Église commémore aujourd’hui (cf. Ac 6, 8-15. 7, 1-60).

Moi, Paul, je me suis d’abord réjoui de sa lapidation (cf. Ac 8, 1) alors que je n’étais encore qu’un jeune Juif fougueux, résistant à la foi dans le Christ Jésus et animé d’une rage meurtrière contre ses disciples (cf. Ac 8, 3. 9, 1-2). Mais ce Jésus lui-même m’a, d’une certaine manière, foudroyé alors que je me rendais à Damas (cf. Ac 9, 3-8) avec de funestes intentions. Ainsi, le persécuteur que j’étais, transmué par l’amour de Dieu et l’effusion de son Esprit, s’est retrouvé dans la position d’Apôtre des Gentils, ardent témoin au sein de l’Église naissante et missionnaire auprès des nations. Oui, de cette Église je suis devenu ministre par la volonté de Dieu, et j’ai posé les fondements d’une théologie infrangible (2) sur laquelle elle a pu s’appuyer pour élaborer ses dogmes et son droit.

Aujourd’hui, beaucoup de personnes se prétendant chrétiennes mais connaissant peu de choses en matière de théologie morale et de droit canonique pressent l’Église catholique de s’adapter à l’évolution des mœurs de ce temps. Pourtant, je vous le dis, frères bien-aimés, il est impératif que cette Église ne cède en aucune façon à leurs revendications, et continue de garder et de défendre sans compromis ni ambiguïté l’enseignement du Seigneur Jésus-Christ tel que transmis par ses Apôtres. Lorsqu’un fruit commence à pourrir, il est indispensable d’en extraire la partie mauvaise avant que de commencer à le consommer et à faire l’éloge de ses saveurs. Eh bien ! il en est de même des hommes et des femmes qui se trouvent dans une situation irrégulière vis-à-vis de l’Église : avant de recevoir une bénédiction, quelle qu’en soit la teneur, il est impératif qu’ils se soient déjà engagés sur un chemin de conversion, et que cette bénédiction ne puisse en aucun cas être perçue comme la légitimation d’une situation peccamineuse toujours présente, ni comme une invitation à la conversion – ce qui équivaudrait à mettre la charrue devant les bœufs.

Cependant que nombre de gouvernements cautionnent et légalisent des comportements manifestement immoraux, le Dicastère, pour sa part, en minimise la gravité (3) en se pliant à des concessions qui se veulent sans doute charitables envers ceux qui ne sont pas dans la communion ecclésiale, mais changent néanmoins l’Évangile du Christ au point de jeter le trouble parmi les Pasteurs, les clercs et les fidèles (cf. Ga 1, 7).

Dans l’Église, en effet, ceux qui aiment sincèrement le Christ Jésus devraient toujours s’efforcer de suivre les Commandements et de rester fidèles au Magistère et à la Tradition, car il n’est pas de demi-mesures !

« Toi, Seigneur, tu es béni : apprends-moi tes commandements, dit le psalmiste […].
Je trouve dans la voie de tes exigences plus de joie que dans toutes les richesses […].
Je trouve en tes commandements mon plaisir, je n’oublie pas ta parole […].
J’ai choisi la voie de la fidélité, je m’ajuste à tes décisions […].
Enseigne-moi, Seigneur les chemins de tes ordres ; à les garder, j’aurai ma récompense […].
Je trouve mon plaisir en tes volontés ; oui, vraiment, je les aime. »
(Ps 119 [Vulg. 118], 12. 14. 16. 30. 33. 47)

Pourtant, certains qui prétendent aimer le Seigneur Jésus refusent d’adhérer pleinement à son enseignement en matière de morale (4), et, lorsqu’il s’agit de ministres ordonnés, je dis que cela est inconvenant et source de scandale ! Mais comment ces ministres peuvent-ils en arriver là ?, vous demandez-vous. Ma réponse est que, parce qu’ils n’accueillent pas totalement en leur cœur l’amour de la Vérité, Dieu leur envoie une force d’égarement (cf. 2 Th 2, 9-12) qui les porte à privilégier le sentimentalisme plutôt que la doctrine, et à cautionner finalement une bénédiction dont l’ambiguïté fait qu’elle ne peut être qu’invalide (5).

En effet, désireux de se faire les promoteurs d’une Église « plus accueillante », « plus tolérante » et « plus charitable », certains clercs abandonnent la plus élémentaire prudence pour prendre le parti de ceux-là même qui ne sont pas des croyants avérés mais les membres de groupes de pression ou de sociétés secrètes, dont l’unique but est d’infiltrer l’Église comme des espions (cf. Ga 2, 4) pour tenter de la corrompre de l’intérieur en y faisant entrer leur perversité – et Dieu sait s’ils y réussissent !

Déjà, lorsque j’étais sur cette Terre, j’ordonnais, par prudence, et au nom même du Seigneur Jésus, à tous les chrétiens de Thessalonique, d’éviter de côtoyer des frères qui menaient une vie de désordre et refusaient de suivre la tradition reçue de nous (cf. 2 Th 3, 6). Aujourd’hui, je dis que la bénédiction dont il est question dans la Déclaration est contraire à cette même prudence parce qu’elle va porter des personnes qui se trouvent dans une situation irrégulière à se croire accueillies dans l’Église catholique comme des enfants prodigues, où elles n’auront, en vérité, de cesse que de voir leur père tuer le veau gras (cf. Lc 15, 11-32) – comprenez : que soient également bénies et fêtées leurs unions illégitimes, voire sacrilèges, et que l’accès à la communion eucharistique leur soit accordé. Sachez toutefois, frères bien-aimés, que la plupart de ces hommes et de ces femmes n’ont, en général, aucun désir de réelle conversion puisqu’ils n’ont nulle intention d’abandonner des conduites qu’ils jugent bonnes, alors qu’elles sont répréhensibles aux yeux de Dieu et passibles de l’Enfer – et l’Enfer, je le rappelle avec force, n’est pas un mythe (6) !

Si des clercs, quelle que soit leur position dans l’Église, ratifient la fameuse Déclaration et se mettent, s’ils ne le font déjà, à bénir des personnes qui refusent de marcher droit selon la vérité de l’Évangile – débauchés, idolâtres, adultères, efféminés, pédérastes, etc. (cf. 1 Co 6, 9) -, qu’ils soient anathèmes (cf. Ga 1, 8) !

Dans l’Église catholique, nul ne doit vouloir se faire plus charitable que le Christ Jésus en interprétant faussement les Écritures. Quand il est dit, par exemple, dans le Livre de la Sagesse, que Dieu – qui est longanime – a pitié de tous les hommes et qu’il ferme les yeux sur leurs péchés pour qu’ils se convertissent (cf. Sa 11, 23), cela simplement préfigure qu’il voulait manifester au monde sa justice en lui envoyant son Fils afin qu’il soit instrument de pardon, même pour les péchés commis depuis Adam si leurs auteurs avaient dans le cœur un désir sincère de changement (cf. Rm 3, 25).

Et si le Seigneur Jésus s’est assis à table avec des pécheurs notoires au vu et au su de tous, c’était dans le but d’appeler ces derniers à la conversion (cf. Mt 9, 11-13) et non de cautionner en quoi que ce soit leurs frasques. Car chez lui, rien n’a jamais prêté à confusion : « Va, et à partir de maintenant, ne pèche plus ! » (Jn 8, 11), dit-il à la femme adultère. Et à celle qui lui cache la vérité sur sa vie maritale, il déclare qu’elle a eu cinq maris et que l’homme avec qui elle vit maintenant n’est pas son mari (cf. Jn 4, 17-18). Rappelant le Commandement du Décalogue « Tu ne commettras pas l’adultère » (Ex 20, 14 ; Dt 5, 18), il va même jusqu’à déclarer que « tout homme qui regarde une femme avec convoitise a déjà commis avec elle l’adultère dans son cœur » (Mt 5, 28).

Telle est la splendeur de la Vérité, la splendeur du véritable amour, qui seul peut vous conduire au Ciel. Alors, frères bien-aimés, soyons sérieux ! Comment la bénédiction de personnes qui vivent en situation irrégulière pourrait-elle seoir au Seigneur Jésus, lui qui est le Chemin, la Vérité et la Vie (cf. Jn 14, 6) et qui veut que ses enfants deviennent saints, immaculés et irréprochables devant sa face (cf. Col 1, 22) ?

Je ne puis donc qu’exhorter tous ceux qui se veulent chrétiens ou souhaitent le devenir à se conduire honnêtement, comme on le fait en plein jour, sans orgies ni beuveries, sans luxure ni débauche, et à ne point s’abandonner aux préoccupations de la chair pour en satisfaire les convoitises (cf. Rm 13, 13-14). Ensuite seulement, ils pourront prétendre à recevoir une authentique bénédiction !

Pour les couples divorcés « remariés » civilement qui désirent pouvoir être bénis et accéder à la communion eucharistique, l’Église leur demande de vivre en frères et sœurs, et les invite à solliciter auprès d’elle une déclaration de nullité de leur mariage religieux. Si celle-ci est constatée, ils peuvent alors se marier en bonne et due forme. Si elle n’est pas constatée ou s’ils préfèrent ne pas accomplir cette démarche pour quelque raison que ce soit, je leur demande, au nom du Christ Jésus, de s’abstenir de l’Eucharistie par obéissance et d’offrir à Dieu une communion de désir jusqu’au décès du premier conjoint – ce qui leur permet alors de contracter une nouvelle union. La question, en effet, n’est pas : « Moi, je veux absolument accéder à l’Eucharistie ! » comme si cela était un droit ou un dû, mais plutôt : « Je désire faire ce qui plaît à Notre-Seigneur dans le respect de son enseignement ». Et le Seigneur Jésus accorde toujours ses grâces à qui lui est obéissant et fidèle – a fortiori au prix de souffrances et de contrariétés.

Pour les couples qui vivent en concubinage et ont des relations charnelles (c’est ce qui s’appelle « la fornication »), qu’ils se marient religieusement s’ils veulent accéder à l’Eucharistie !

Enfin, pour les « couples » de même sexe qui veulent aussi accéder aux sacrements, qu’ils vivent chastement en frères ou en sœurs, sinon, qu’ils s’abstiennent de recevoir l’Eucharistie car ce serait là un sacrilège.

Quoi qu’il en soit et quelle que puisse être sa situation, toute personne qui veut vivre chrétiennement doit s’efforcer de mener une vie droite sous la tutelle de l’Esprit Saint et en conformité avec la Parole exigeante du Seigneur Jésus-Christ, qui a dit que si quelqu’un veut marcher à sa suite, il doit renoncer à lui-même, prendre sa croix et le suivre (cf. Mt 16, 24).

Les Pasteurs et les clercs qui défendent les bénédictions de « couples » de même sexe devraient eux-mêmes s’interroger sur leur façon de vivre la chasteté dans le célibat – et ce jusque dans le secret de leur chambre. Je me permets de leur adresser ici quelques conseils :  qu’ils s’évertuent à ne point négliger, au fil des heures, leurs temps de prière, et à célébrer, s’ils le peuvent, la messe quotidiennement. Qu’ils ne négligent pas la Confession fréquente, et se ressourcent régulièrement en se ménageant des moments de prière, d’adoration devant le Saint-Sacrement, de méditation des mystères du Rosaire, et de lectures spirituelles dont l’orthodoxie ne puisse être mise en doute. Qu’ils veillent charitablement sur toutes leurs ouailles, les enseignant avec amour sur la saine doctrine, et n’hésitant pas à voler au secours de celles qui s’éloignent ou qui se perdent. S’ils vivent ainsi, leur âme rayonnera d’une authentique spiritualité, leur cœur brûlera de charité et leur vie entière sera une véritable bénédiction pour eux-mêmes et pour les autres.

Cependant et malheureusement, ils sont de moins en moins nombreux ceux qui servent le Seigneur Jésus aussi dignement. Certains Pasteurs et clercs, en effet, se sont réfugiés dans le sacerdoce pour dissimuler des désirs inavouables – qu’ils ne sont parfois jamais parvenus à juguler à cause de la vie plus ou moins dissolue qu’ils se sont autorisés à mener secrètement (7) : fréquentation de lieux malsains, de personnes de mauvaise vie, visionnage addictif de pornographie, etc. Ce sont souvent les mêmes qui, aujourd’hui, soutiennent les minorités sexuelles et de genre, et veulent les accueillir à bras ouverts dans l’Église. C’est, frères bien-aimés, ce qui s’appelle faire entrer les loups dans la bergerie ! Je vous avais d’ailleurs avertis, lorsque j’étais sur cette Terre, que des loups redoutables s’introduiraient dans l’Église et n’épargneraient pas le troupeau (cf. Ac 20, 29-30).

Au lieu d’être dans le monde sans appartenir au monde (cf. Jn 17, 16), ces Pasteurs et ces clercs, séduits par la chair, sévissent jusqu’au plus haut sommet de l’Église avec leurs bassesses, leurs ignominies et leurs perversions, et se complaisent dans l’impureté : ils pensent le mal, regardent le mal, se laissent entraîner dans le mal et y entraînent aussi d’innocentes victimes – souvent de jeunes personnes. La honte soit sur ceux qui, sous l’emprise de leurs faiblesses, ne souhaitent point remédier à tout cela – ni se donner les moyens de le faire en acceptant d’être aidés psychologiquement et spirituellement – et réitèrent encore et encore leurs actes mauvais en profanant leur sacerdoce. Oui, mes frères, le mystère d’iniquité est aujourd’hui à l’œuvre (cf. 2 Th 2, 7) jusqu’au plus haut sommet de l’Église.

En termes de morale, nul ne peut avoir la présomption de balayer d’un revers de main l’enseignement du Christ Jésus. Lorsque j’étais sur cette Terre, j’ai vivement encouragé tous les nouveaux chrétiens à tenir bon et à garder fermement les traditions que nous leur avions enseignées (cf. 2 Th 3, 15) pour échapper aux gens pervers et mauvais (cf. 2 Th 3, 2), qu’il eût été impensable de bénir !

C’est pourquoi, en ces temps de trouble, je vous demande, frères bien-aimés, de prier assidûment, de faire l’aumône et d’offrir à Dieu jeûnes et sacrifices pour la conversion des débauchés, des idolâtres, des adultères, des efféminés, des pédérastes, etc. Portez sur eux un regard de compassion sans jamais juger les personnes, et expliquez-leur, au nom de la vérité qu’a enseignée le Seigneur Jésus lui-même, que s’ils veulent appartenir à l’Église – qui est une, sainte, catholique et apostolique -, ce ne sont pas leurs sentiments, s’ils sont sincères, qui les rendent coupables mais les relations charnelles qu’ils partagent. Demandez à Dieu avec insistance qu’il accorde à leurs âmes blessées la guérison pour qu’ils accèdent à la plénitude de l’intelligence de la foi, et par là-même, à la vraie connaissance du mystère de Dieu : le Christ Jésus (cf. Col 2, 2), seul Messie et Rédempteur du monde.

Priez pour que Pasteurs, prêtres et diacres, forts de l’enseignement des Pères et de la Tradition, restent fidèles à la saine doctrine et sachent discerner la vraie charité suscitée par l’Esprit Saint, d’un sentimentalisme mielleux qui se plaît à mettre de côté ou carrément censurer les paroles bibliques lorsqu’elles tranchent dans le vif ou dérangent. Priez pour qu’ils osent adresser aux personnes concernées, sans avoir peur du jugement des hommes, des paroles de feu, tranchantes de vérité, qui expliquent sans détour qu’une bénédiction ne doit pas être accordée à la légère et sous le boisseau à des personnes étrangères à la vie divine qui n’ont pas ou n’ont plus le sens moral, ne respectent pas les Commandements et s’adonnent à toutes sortes d’actions impures (cf. Ep 4, 19). Priez pour qu’ils aident aussi ces personnes, par une parole bonne et constructive (cf. Ep 4, 29), à se défaire de leur conduite passée et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité (cf. Ep 4, 24).

Le Christ Jésus n’a jamais, dans ses paroles, ménagé la chèvre et le chou. Moi, Paul, je ne l’ai jamais fait non plus. Je me suis même opposé une fois à Pierre, qui, par cette même crainte du jugement des hommes, usait de dissimulation et ne marchait pas selon la vérité de l’Évangile (cf. Ga 2, 11-14). C’est exactement ce qui arrive encore aujourd’hui. C’est pourquoi je continue, à travers ces « messages », d’être l’Apôtre qui vous rappelle sans détour la vérité, afin de vous conduire tous – quel que soit votre rang ou votre condition dans la sainte Église – à l’obéissance de la foi et à la compréhension de cette obéissance. Alors, amour et vérité pourront se rencontrer, justice et paix s’embrasser, la vérité pourra germer de la terre et du ciel se pencher la justice (cf. Ps 85 [Vulg. 84], 11-12).

Je vous bénis de tout cœur.  

+ Paul, Apôtre de Jésus-Christ

(1) V. Message du 21 décembre 2023 de notre Seigneur Jésus-Christ.

(2) Infrangible : qui ne peut être détruit, qui est solide.

(3) V. Message du 15 juin 2022 de saint Paul, Apôtre de Jésus-Christ, qui est, par bien aspects, prophétique.

(4) V. Message du 8 septembre 2023 de notre Seigneur Jésus-Christ.

(5) Dans l’Église catholique, l’enseignement pontifical ou magistère pontifical (du latin « magisterium » : fonction de maître ou enseignement) se divise en deux parties : le « magistère extraordinaire », qui regroupe les vérités en matière de foi (dogmes) et de mœurs fondées sur La Bible et sur la Tradition (cf. CEC, n. 891) – celles-ci requérant une totale adhésion de la part des fidèles sous peine de ne plus être dans la pleine communion de l’Église (cf. canons 749 à 751) -, et le « magistère ordinaire », qui permet au souverain pontife de mieux mettre à la portée des fidèles ces mêmes vérités pour aujourd’hui, à travers ses écrits et ses paroles (Catéchisme de l’Église catholique, encycliques, exhortations apostoliques, lettres apostoliques et autres lettres, déclarations, audiences, messages et sermons, constitutions apostoliques, motu proprio, droit canonique et  liturgie), ainsi que les actes de la curie romaine rédigés au nom du pape et approuvés par lui (cf. LG, n. 25 et CEC, n. 892), celles-ci requérant « une soumission religieuse de l’intelligence et de la volonté » (cf. canon 752) de la part des fidèles. A côté de ce magistère pontifical existe aussi un « magistère authentique des évêques » (c’est-à-dire conforme au premier), qui requiert des fidèles une adhésion « avec une révérence religieuse de l’esprit » (cf. canon 753). Certains points de vue consignés dans ces documents peuvent cependant n’être que l’expression de la pensée personnelle d’un pape ou d’un évêque, et se voir éventuellement modifier avec un changement de pontificat ou d’épiscopat. En tout état de cause, en cas de doute raisonnable sur la véracité de l’un de ces enseignements, ce dernier n’oblige pas en conscience, l’Église catholique n’étant pas une secte.

(6) V. Message du 30 septembre 1983 de Vos frères dans l’Esprit Saint, Un souffle qui passe…, Tome 1 et Message de Toussaint 2023 de Vos frères dans la Vérité.

(7) V. Message du 11 juin 2023 de notre Seigneur Jésus-Christ.

Approbation du Père Marc-Antoine Fontelle o.b., docteur en théologie, en droit canonique et en droit civil.