Message du 3 novembre 2020
Frères bien-aimés,
Moi, Paul, je vous encourage à poursuivre avec discernement vos recherches sur Internet (1) – des recherches qui puissent vous permettre, en cette grave période de crise, de distinguer la vérité de l’erreur parmi tout le galimatias que diffusent la plupart de vos médias sur la situation sanitaire dans ce pays, en Europe et ailleurs. Vous serez, en effet, stupéfaits de ce que vous pourrez y découvrir.
Il est aujourd’hui trop de personnes tourmentées qui se laissent aller à la panique et même au découragement, mais vous qui avez le privilège de porter le nom de « chrétiens », recevez paix et réconfort de la part du Seigneur Jésus-Christ, et écoutez inlassablement résonner en vous cette parole des Écritures reprise par notre bien-aimé Jean-Paul II : « N’ayez pas peur ! ».
N’hésitez pas à demander au Père du Ciel aide et protection, et restez dans l’espérance parce que, quelles que soient les situations, rien n’est jamais impossible à Dieu (cf. Lc 1, 37). Ne sombrez pas dans le désespoir à cause du fameux « virus » car aussi déroutant qu’il ait pu paraître il y a quelques mois, il n’est plus aujourd’hui le même.
C’est pourquoi lorsque vos politiciens persistent à exiger des mesures sanitaires draconiennes, ces mesures restent disproportionnées par rapport aux risques véritables (2), dont il est juste d’affirmer aujourd’hui qu’ils sont comparables à ceux d’une méchante grippe saisonnière. La grippe, comme à l’accoutumée, continuera aussi de sévir, mais à cette nuance près que tous ceux qu’elle touchera se verront immanquablement et mensongèrement étiquetés victimes du fameux « virus », ce qui aura pour résultat d’alourdir le bilan épidémiologique et d’amplifier la peur pour obtenir plus encore de soumission.
En fait, il n’est aucune raison sensée d’exiger aujourd’hui la même vigilance qu’il y a quelques mois, lorsque était atteint le pic épidémique. L’actuel confinement ne sert à rien : il faut raison garder et laisser la nature faire son travail ! Le durcissement des mesures sanitaires, ici comme ailleurs, est irrationnel et même dangereux car il déstabilise de plus en plus vos sociétés, nuit profondément aux relations humaines – qu’elles soient familiales, amicales ou professionnelles -, dresse les gens les uns contre les autres en les encourageant à la délation, et saccage impitoyablement l’économie de ce pays et de bien d’autres nations. À cause de cette situation, un grand nombre de personnes sont en train de sombrer dans le désespoir. Beaucoup envisagent même de mettre fin à leurs jours, et certaines, complètement anéanties, le font… Priez pour qu’au lieu de cela, elles parviennent à faire la part des choses et retrouvent courage et optimisme.
Enfin, le bon sens voudrait que confinement et port du masque soient réservés aux personnes malades et contagieuses. Pour les autres, porter un masque plusieurs heures par jour est un réel danger contre lequel je vous ai déjà mis en garde (3), surtout pour les enfants et les adolescents qui s’y voient contraints à l’école. Cela peut également provoquer ou réactiver, chez de nombreuses personnes, différentes pathologies plus ou moins graves, qui, elles aussi, seront mises malhonnêtement sur le compte du fameux « virus ». Enfin, les séquelles psychologiques du port du masque seront, dans les années à venir, considérables pour une bonne partie de la population : les nouveau-nés, qui se trouvent privés de la vue du visage de leur mère ; les enfants, qui sont terrorisés par la menace de contracter ou de transmettre le « virus », et les personnes âgées, qui, également terrifiées et privées du sourire de leurs aimés, se laissent mourir à petit feu.
Je vous le redis (4), frères bien-aimés, tout cela est insensé et même criminel ! Alors, poursuivez vos recherches et vous découvrirez derrière cet acharnement liberticide de la part des gouvernements, ce qui est réellement en jeu : une monstrueuse machination d’ampleur internationale, savamment orchestrée de longue date par un groupe d’êtres cupides et dangereux – des êtres dont les objectifs ont partie liée avec le Diable et ses sbires, et à qui nul dirigeant sur cette Terre n’aurait dû ni ne devrait jamais avoir l’imprudence de prêter allégeance ! Nombre de chefs d’État en connaissent parfaitement les enjeux. D’autres, victimes – comme la plupart d’entre vous – de leur naïveté et de leur insouciance, sont encore à mille lieues de se les imaginer…
En proie à un profond sentiment d’insécurité, vous ne vous rendez pas compte que ce que vous subissez aujourd’hui n’est qu’un monstrueux lavage de cerveau, orchestré par des êtres à la pensée corrompue, qui vont contre le plan de Dieu (cf. Jn 8, 44-47) et anesthésient votre bon sens par leurs paroles artificieuses :
« Non, rien n’est sûr dans leur bouche,
En leur fond, il n’y a que ruine,
Leur gosier est un sépulcre béant,
Mielleuse se fait leur langue. » (Ps 5, 10)
Ces hommes et ces femmes sont des antichrists, qui servent l’Adversaire. Ils commencent par semer la maladie et la peur dans le but d’asservir, puis, en faux « sauveurs », ils se proposent d’offrir à l’ensemble de l’humanité souffrante des panacées qui ne sont, en réalité, que des solutions dangereuses, empoisonnées, maquillées en remèdes, dont ils entendent retirer de redoutables avantages et de substantiels profits.
La bataille idéologique qui se livre à présent sur la Terre d’une manière beaucoup plus ostensible et beaucoup plus virulente qu’autrefois, est un combat des forces du bien contre les forces du mal – à savoir les armées de Satan.
Si, par bonté d’âme, il est possible de rêver d’égalité pour tous les êtres humains, il n’est pas raisonnable de vouloir laisser se réaliser ce rêve par la force et la manipulation, ou en éliminant des personnes par quelque moyen que ce soit (5). Depuis le Péché Originel, l’humanité est, en effet, faite de diversité : il est des grands et des petits, des forts et des faibles, des esprits éclairés et des esprits dépourvus d’intelligence, des humbles et des orgueilleux, des êtres emplis d’amour et des êtres corrompus et malveillants, des riches et des pauvres, des bien portants et des malades. La sagesse veut seulement que tous ces facteurs soient pris en compte lorsqu’il s’agit d’échafauder des plans pour l’avenir de l’humanité. C’est ainsi qu’il revient, dans l’ordre des choses, aux grands d’aider les petits, aux forts d’aider les faibles (cf. Rm 15, 1-2), aux esprits éclairés d’aider les esprits dépourvus d’intelligence, aux humbles de servir d’exemple aux orgueilleux, aux êtres emplis d’amour de subjuguer ceux qui sont corrompus et malveillants, aux riches de partager avec les pauvres, aux bien portants d’assister les malades. Tout cela, frères, ne peut s’effectuer ni par la ruse et le mensonge, ni par la force, ni par la violence mais par la conversion des cœurs (6).
Les antichrists, sachez-le, font montre d’une pseudo-charité ostentatoire – qui n’est que le fruit de leur orgueil – et d’une vision du monde utopiste centrée sur leurs propres rêves et leurs propres intérêts, et ils pensent pouvoir réformer toute la vie sur la Terre à leur guise en se prenant pour des dieux tout en restant loin du vrai Dieu et de son enseignement.
Ces hommes et ces femmes sont aussi de faux bergers qui ouvrent imprudemment les portes de vos bergeries à des loups déguisés en brebis (cf. Mt 7, 15-23) pour pouvoir mieux vous surveiller, vous contrôler, et, par là même, vous asservir et vous dévorer si vous tentez de leur résister. Agents de corruption, ils sont insatiables de péchés et séduisent les âmes mal affermies (cf. 2 P 2, 14) par des lois permissives qui se veulent libératrices alors qu’elles conduisent tout droit à la Géhenne ! Ils ont des discours gonflés de vide qui dénaturent les mots, faussent les concepts, transforment les vices en vertus et promettent la liberté (cf. 2 P 2, 18-19), tout cela dans le cadre d’une nouvelle normalité où ce qui est bien devient le mal à combattre à tout prix, et ce qui est mal devient le bien auquel chacun a droit. C’est le péché contre l’Esprit. C’est la loi du « moi d’abord », celle de l’orgueil et de l’égoïsme, qui ouvrent la porte à toutes les formes de manquements contre la charité, contre la vérité et contre la pureté : mensonge, crime, meurtre, convoitise, débauche, libertinage, perversité (cf. Ga 5, 13-26).
Se montrer prudent vis-à-vis de frères étrangers dont on ne connaît pas les intentions cachées, c’est être raciste, disent-ils. Protéger ses enfants de l’influence de personnes moralement corrompues et dangereuses pour leur âme, c’est faire de la ségrégation. Considérer la débauche, l’adultère et les vices contre nature comme des comportements peccamineux, c’est se montrer vieux jeu et intolérant. Vouloir rester fidèle à la sainte Église du Seigneur Jésus-Christ et à son enseignement, c’est être dogmatique et intransigeant, et manquer de charité !
Frères, au fil des années, l’Église catholique elle-même s’est vue infiltrer jusqu’au plus haut niveau par des êtres malsains, avides de pouvoir, par de dangereux imposteurs, et par des détracteurs de la vraie foi, qui ont fait subir aux valeurs chrétiennes de redoutables attaques. Nombre de fidèles en ont été déstabilisés et certains se sont même tournés vers d’autres traditions religieuses ou vers des sectes. Tout cela est encore d’actualité. Alors, priez, frères bien-aimés, priez, car, faute de prières et de sagesse, votre monde risque de sombrer dans un terrible chaos, celui-là même que veulent provoquer les pères fondateurs d’un nouveau monde totalitaire où tous les êtres humains, petits et grands, riches ou pauvres, libres ou esclaves, sous l’effet de la peur, se verront marquer du chiffre de la Bête (cf. Ap 13, 16-17) et devront se soumettre aux consignes de leurs gouvernants. Ce que vous vivez aujourd’hui avec le confinement et les masques n’en est, par le fait, que le triste présage.
Si vos évêques, dans leur grande majorité, ont obéi docilement aux consignes de vos responsables politiques au cours de la première manifestation de l’épidémie – comme il convenait qu’ils le fissent -, ils se doivent aujourd’hui de résister à l’application de mesures qui empêchent délibérément les chrétiens de pratiquer librement leur foi en les éloignant, pour des raisons désormais incohérentes, de la sainte messe et de l’Eucharistie – ce qui est inacceptable !
Je voudrais remercier et féliciter mes frères évêques qui ont compris le réel danger que pouvait représenter pour les âmes une interdiction despotique du culte, et qui ont courageusement fait un recours devant la justice de ce pays. Mais ils auront maille à partir avec leurs adversaires, entêtés et coriaces, car ceux-ci ne sont pas inspirés par l’Esprit de Vérité. Que, cependant, ils ne se découragent pas, prient, refusent les demi-mesures, et s’évertuent à trouver des solutions appropriées qui puissent répondre au souhait des prêtres et des fidèles. Lorsque la liberté du culte est menacée, voire violée, c’est là ce qu’il convient de faire.
« Les rois de la Terre s’insurgent,
les princes tiennent tête à Yahvé
et à son Messie.
‘ Rompons leurs chaînes,
Débarrassons-nous de leurs liens ! ’ » (Ps 2, 2-3)
Nombre de gouvernants sur cette Terre, subordonnés à Satan, veulent asservir le monde, et, au nom de la laïcité, museler les chrétiens, prohiber le port apparent de croix et de médailles, bannir toute expression publique de la foi dans le Seigneur Jésus-Christ, jusqu’à rendre muettes les cloches des églises, effacer les fêtes chrétiennes du calendrier, interdire les crèches de Noël, bâillonner les prédicateurs, etc., prétextant que la religion est une affaire privée, cependant que paradoxalement, ils valident la publication de caricatures irrespectueuses et insultantes, les tags sur les murs de vos villes et des panneaux publicitaires scandaleux, et avalisent les propos licencieux de certaines associations immorales – tout cela au nom de la liberté d’expression.
Aujourd’hui, ils empêchent encore les croyants de se réunir librement dans leurs églises pour y partager l’Eucharistie et y célébrer leurs grandes fêtes, invoquant un danger avéré de contamination, alors que dans les villes, les moyens de transport, bondés aux heures de pointe, restent autorisés. C’est pourquoi il est plus que jamais nécessaire que le Chef de l’Église et ses Pasteurs prennent conscience du réel danger qui menace vos sociétés et le dogme de la foi, et qu’ils mettent tout en œuvre pour assurer à l’Église du Christ Jésus liberté d’expression, liberté de culte et protection.
Dans le cas contraire, toujours au nom de la même laïcité, la loi de Dieu risque de se voir peu à peu autoritairement subroger par une loi humaine inique et perverse.
« Mais le Seigneur, dans son temple saint,
le Seigneur, dans les cieux où il trône,
garde les yeux ouverts sur le monde […]
il fera pleuvoir ses fléaux sur les méchants,
feu et soufre et vent de tempête ;
c’est la coupe qu’ils auront en partage. » (Ps 10 [Vulg. 9], 4.6)
Alors continuez de prier inlassablement, frères bien-aimés, par l’intercession de la Vierge Marie et de tous les saints, pour demander à Dieu de protéger son Église, d’éclairer son Chef et ses Pasteurs, de veiller sur ses enfants, de convertir les gouvernants qui sont pris dans les rets de Satan afin qu’ils reviennent à la raison (cf. 2 Tm 2, 25-26), et pour l’avenir du monde. Car il faut, comme l’a enseigné le Seigneur Jésus-Christ, que la volonté du Père soit faite sur la Terre comme au Ciel (cf. Mt 6, 9-13), et que les forces du bien l’emportent sur celles des ténèbres. Cela demande, je le sais, beaucoup de foi et beaucoup de courage, mais « si vous avez de la foi gros comme un grain de sénevé, […] rien ne vous sera impossible » (Mt 17, 20), a aussi dit le Seigneur Jésus.
Que la Paix de notre Seigneur Jésus-Christ soit sur vous tous.
+ Paul, Apôtre de Jésus-Christ
(1) V. Message du 26 avril 2020 de Vos frères dans la Foi.
(2) V. Message du 8 août 2020 de saint Paul, Apôtre de Jésus-Christ.
(3) V. Message du 8 août 2020 de saint Paul, Apôtre de Jésus-Christ.
(4) V. Message du 8 septembre 2020 de saint Paul, Apôtre de Jésus-Christ.
(5) V. Message du 26 juin 2020 de notre Seigneur Jésus-Christ.
(6) Le lecteur pourra se reporter à 1 P 4, 10 ; Rm 12, 4-8 ; 1 Co 12, 4-26 ; Ep 4, 15-16 ; Catherine de Sienne, Le Dialogue, Livre 1, chap. 6 (Traité de la discrétion) ; Thomas d’Aquin, Somme théologique, Ia, Q. 65, a. 25 ; Ia, Q. 96, a. 3 ; De Regno, Livre 1, ch. 1 ; etc.
Nihil obstat : Abbé Marc-Antoine Fontelle
Imprimatur : + Mgr Gilbert Aubry